mercredi 6 mars 2024

Dune Partie 2 : La Critique par IDG !


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ATTENTION SPOIL ALERT
Si vous n'avez pas vue ce film ,
je vous déconseille fortement
la lecture de cet article
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Musique conseillée pendant la lecture

Les années s'ajoutent les unes après les autres , laissant loin derrière maintenant ce jour où une œuvre avait fait plus que se montrer à moi. Un univers proposant d'ouvrir une porte pour me laisser entrer quelque part ailleurs... Elles sont rares , fragiles, ces œuvres là. Ces mondes qui vous laisse quelque chose d'eux dans votre esprit même quand leurs images cesse d'être projetés devant vos yeux. Il y avait le Seigneur des Anneaux , il y avait un peut Star Wars et Beaucoup de Matrix... Ces univers qui m'apprenaient des leçons , qui me donnaient des rythmes et des choix à refaire dans mon esprit perdu. Dune rejoint aujourd'hui avec la puissance d'un vers des sables dans le désert , cette liste de Saga qui me donnent tant ... vous êtes sur InfoDeGeeks , et vous lisez mon point de vue sur ce qui m'a enfin redonné goût au monde du Cinéma.


Aux oubliettes David Lynch , et pourtant je t'aimais tant :
Je n'avais pas conscience à quel point David Lynch était passé à coté du message principale de l'œuvre de Franck Herbert (et pourtant les connaisseurs , lecteur du livre original le criait bien sur tout les toits). Mais j'avais une sorte de tendresse pour ce film de ma jeunesse. Denis Villeneuve lui même le scandait "Ma version n'aura rien à voir, c'est le livre que je reprend , pas le vieux film". Mais sa première partie était si rapproché de ce qui restait de mes souvenirs , que j'avais du mal à comprendre les différences avec ce titre des années 80. La Partie 2 quand à elle prend son envole. Et c'est en terre inconnue que je m'aventure alors. Plus rien de ce que je croyais savoir du récit n'a ici de sens. il existe bien une trame scénaristique semblable plus ou moins , mais le traitement la rend caduque. Comme si j'avais vue autrefois une guerre raconté par les vainqueurs , alors qu'ici , terminé la subjectivité , on passe à des plans réels qui montrent et dépeignent enfin la triste réalité de ce qui nous avait été caché. Point de héro , point de Gentils ... Tout le monde devient malade quand il s'agit de pouvoir. Si Paul Atreïde semblait si tendre dans sa juvénile expression d'un héro en devenir... Il prendra bien sa place de salop comme tout despote qui se doit et c'est là le message le plus important de l'œuvre. Quand le spectateur se rend alors compte qu'il a adulé (comme tout le monde) une figure aussi controversable , la honte s'empare de son regard et la prise de conscience que cette même erreur peut aussi avoir lieu dans bien d'autre scenario plus réels de notre vie quotidienne. C'est à cela qu'on reconnait les grandes œuvres , les leçons sérieuses qu'elles nous enseignent...


Paul Atrïde n'est pas un Héro , sa mère nous le rappellera malgré elle :
On suit donc le parcours chaotique de ce Paul Atreïde (joué par un Timothé Chalamet au sommet de son art) avec ses apprentissages , son humilité face à un peuple qu'il respecte. Puis sa mère Jessica, devenue révérende , commence tout en douceur à diffuser le message d'un élu. une prophétie bien pratique pour rallier à sa cause un peuple perdu entre les guerres et les différents dictateurs qui se sont alternés au trône de leur planète fragile.  Paul refuse ce choix , tout du moins il lutte. Mais quand les affres de multiples batailles perdues se cumulent , quand tout le monde vous regarde comme si vous étiez le Messi , difficile de ne pas le devenir... Et Paul , aussi grand dans l'âme puisse-t-il être , ne pourra plus résister d'avantage à ce futur qui le place comme dirigeant de ce peuple esclave. Seul hic , il fallait s'y attendre... Il va aimer ca. Il va adorer ca même , comme toute personne à qui on donne trop de pouvoir. Et dans cette jubilation , ses actes et ses mots vont le trahir. Et toi , spectateur qui venait de passer une bonne heure , ainsi que tout un film précédent , à le trouver si attendrissant , te voilà face à ce que ta morale te réprime... Bienvenue dans la dissonance cognitive la plus terrible , le héro devenu anti-héros. Un exercice cinématographique terriblement périlleux , mais réussit par Denis Villeneuve de main de maitre. On ne peut que saluer la prouesse...


L'image comme fenêtre sur un autre monde :
Exit les points de vue trop claire et trop cinémascope, il fallait une image sale , un cadre de vue à hauteur d'homme un peut titubant quand on monte sur un vers , abimé même si l'on traverse une tempête de sable. Il le fallait vraiment pour qu'on fasse partie de l'aventure , alors le sacrifice est assumé. Le résultat ? La crédibilité , le maitre mot est lâché. On vient dans un cinéma pour s'immerger dans un autre monde , et ce parti-pris sera la clé de voute des choix de Denis Villeneuve. Si dans la première partie , certains éléments donnaient à sourire (comme certains plans de Chani , incarnée par l'actrice Zendaia qui rappelait cruellement des publicités de Parfum) , Dune Partie 2 aime à nous rappeler qu'il s'agissait de "rêves" et comme tout rêve , ils étaient purs et sans défaut. Ici , Chani est une Fremen dans la sueur et les larmes du Désert. Ce Désert , sauvage , cruel , aux lignes d'horizon sans fin ... On en ressort pas indemne... N'espérez pas voir quelque chose de trop propre , terminé les images de Synthèse dont le cerveau n'a plus l'envie , ici c'est filmé à la dur , dans le naturel et le concret. Vous comprendrez en quelques images. Denis Villeneuve ne fait plus semblant , on part réellement sur Arrakis et ses Dunes de sable... Et tant qu'a choquer le spectateur , s'il faut montrer les Harkonenes , les grands perturbateurs de notre histoire , (ne les appelons pas les méchants , Nous verrons que c'est tellement plus compliqué que cela) pourquoi ne pas retirer au spectateur la dernière chose qui lui reste , la couleur ? comme si cela représentait son dernier espoir supprimé pour le rendre mélancolique... L'image parle dans Dune 2 , et elle a tant de chose à dire...


La Musique prend enfin sa place :
Hans Zimmer fait partie de ces Très grands musiciens qui composent les musiques de tellement de films qu'il devient difficile de les compter. A la manière d'un John Williams dont l'œuvre dépasse l'entendement. Cela dit , il se trouve que j'avoue avec un peu de honte que je n'ai jamais été (à contrario du Compositeur de Star Wars) transporté par une musique réalisé par Mr Zimmer. je ne saurais pas dire pourquoi , les thèmes peu marquant , les mélodies trop effacées ? Je n'en ai pas la moindre idée. Quand je regarde un peut la filmographie du Musicien , j'avoue ne rien retrouver de stupéfiant qui m'aurait transporté et serait resté dans mon esprit comme il m'arrive souvent de l'être par certains titres. Et bien , à croire que l'épice a changé un peut tout les protagonistes qui ont voyagé sur Dune , mais ici , l'œuvre est totalement resté dans mon encéphale. Chaque mélodie (à commencer par le thème principale qui n'existait pas dans Dune Partie 1 , "Only I Will Remain") m'a marqué , tournant en boucle dans ma tête comme pour m'interdire de quitter la planète de sable... Et j'accepte le "deal" avec joie !


Conclusion : Les scores d'agrégateurs de critique m'inquiétaient. Comment est-ce possible que tant de gens puisse retrouver dans un film quelque chose d'aussi fort pour le propulser en tête devant des œuvres aussi magistrales que tous ces films que nous connaissons depuis des décennies. Qui plus est une simple suite , même pas un film unique. En réalité , tout m'est apparu très claire une fois que j'avais terminé de le voir. Dune partie 2 est bel et bien la seconde partie d'un tout (comme je le soulignait dans ma précédente critique de Dune Partie 1). Et c'est en rejoignant son précédent que l'œuvre devient une pièce de collection. Un joyaux si pur et si doux qui nous donne tellement , qui nous apprend beaucoup. Qui nous rappel les fondements même du fanatisme et de la corruption de l'esprit. Ici , le personnage principale , c'est la planète Dune, personne d'autre. Ici , point de Super Héro à aimer , nous sommes devant une œuvre qui sait que son publique est intelligent , les Gentils et les méchants , ca n'existe plus. Une œuvre qui a conscience du potentiel de ceux qui la verront. On se sent valorisé en regardant Dune 2 , comme si enfin , on arrêtait de nous prendre pour des enfants et nous dire les mots justes. Le maniquéïsme présent dans tant de saga est enfin effacé. La crédibilité d'Arrakis nous enveloppe. Regarder Dune Partie 2 (et Dune Partie 1) , c'est partir en voyage dans un monde dont on ne reviendra pas indemne. J'ai de la peine à trouver les mots justes. Comment définir avec finesse quelque chose qui vous transforme ? Finalement , il faut peut être juste cesser là l'écriture de ce texte et vous demander de regarder par vous même ce Chef d'œuvre qui vient désormais prendre sa place aux cotés des plus grandes Saga que j'aurai à cœur de montrer à mes filles dès qu'elle seront en âge de le comprendre...


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mercredi 14 février 2024

Wonka : La Critique par IDG !



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Peu ou Pas de Spoiler dans cette critique.
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Musique Conseillée pendant la lecture de cette critique

C'était une soirée en famille ordinaire. Ou tout du moins extraordinaire , car en compagnie des gens qu'on aime , il est rare qu'une soirée se passe mal. Et quelle étrange surprise alors que d'avoir regardé ensemble Wonka ... Tout était bien inscrit pour que je le déteste ... Et pourtant ici , je m'en vais vous en compter la plus douce des évaluations positives que je puisse faire... Peut-être même un des meilleurs films depuis des lustres... Vous êtes sur IDG , et vous lisez la critique de Wonka, Bonne dégustation... de Chocolat !

Une Comédie Musicale ? Très peu pour moi !
Et voilà les premiers mots que je me suis sauvagement inscrit dans l'esprit dès la toute première musique qui a retentie (et je ne savais même pas que ce film en était une). Mon Cerveau commençait alors la valse de ses critiques habituelles. Celles qu'il rangeait volontiers dans la case "Trop enfantin pour moi !"... Seulement , avant même d'avoir eu le temps de prononcer la première de ces phrases , je me suis trouvé entrainé malgré moi dans un tourbillon de chant entrainant dont chaque mot agis telle une "astuce" , un peut comme une note de musique supplémentaire qui nous berce. Interdit de jouer les "trop grand pour apprécier" ici , Wonka est un tour de magie , d'hypnose même si j'ose dire ... Il faudra environ 15 secondes a votre mauvaise humeur pour disparaitre , à la manière des effets d'un bon Chocolat !


Feel Good Calin Calin !
Et voilà , on se laisse bercé par l'histoire vraiment douce et tendre. Quelques personnages vilains , comme dans un dessin animé manichéen font leur apparition , mais on aura jamais trop peur , tant Willy nous rassure. A regarder cet acteur jouer ce rôle, il semble impossible que rien de grave ne puisse lui arriver. Certes , cela pourrait relever d'un problème pour un film aux codes plus "classiques" , mais ici , c'est pas vraiment l'idée ... On est ici pour passer un bon moment , et cette œuvre saura nous le rappeler à chaque instant. On souris , on rigole. L'humour a sa place et les images sont si belles. Tout y est si bien retranscrit qu'on pourrait presque ressentir le gout des gourmandises qui sont présentés...


Les Décors comme un parc d'attraction !
C'est l'idée qui m'est venu en tête quand j'ai vue les décors présentés dans ce film. Tout y est fait pour donner l'illusion qu'on se ballade dans un Parc d'Attraction. Un peut comme à DisneyLand. Le grain du film , les éléments style londonien des années 60 ... C'est tellement bien poussé qu'on voyage. Pendant toute la durée du film , on est transportés ailleurs et avec tellement de bienveillance qu'on a presque pas envie de revenir... Une merveille qui n'a rien a envier au travail déjà exceptionnel de Tim Burton (pour le film de 2006).




La Musique qui traine dans la tête !
Certaines sont reprises de la version de 1960 , notamment la musique principale (Pure Imagination). Mais il faudra avouer (avec étonnement) que pour une fois, ca n'était pas mieux avant ! Wonka est une comédie musicale et saura vous le faire accepter de la plus douce des manières. Bien trop fort sera alors celui qui ne retrouvera pas dans son esprit les musiques entrainantes rester plusieurs jours après.


Timothée Chalamet au sommet !
Voici un acteur de la nouvelle génération qui mérite tout les éloges. Connu dans son rôle pour Dune (et sa suite bientôt) , on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'il excelle autant dans ce rôle qui , contre toute attente , semble taillé sur mesure. Son sourire en toute circonstance rappel un petit coté Pirate des Caraïbes (dont l'acteur principale jouait justement le même rôle que Wonka quelques années plus tôt). Ce genre de Héro qui ne sait absolument pas ce qu'il fait , mais qui le fait bien quand même au point de guider tout le monde avec lui vers une solution sans accros. Il faut avouer qu'à ce jeu là , Timothée Chalamet y arrive méchamment bien !




Le Lien subtile avec le film de Tim Burton
Comme annoncé , ce film propose l'histoire de Willy Wonka avant les évènements qui ont été montré dans l'œuvre de 2006 (Avec Johnny Depp dont nous parlions précédemment) tout en dépoussiérant certains éléments (notamment ses musiques) de l'œuvre de 1960. Et il faut dire qu'à la fin , les wagons entre les deux films les plus récents se raccrochent à la perfection. Donnant alors l'envie irrésistible de s'en faire le diptyque d'affilé !




Conclusion :
Pour peu que l'on accepte de ranger sa carapace endurcie au placard le temps d'un petit film qui se pose là , sans prétention, le Spectateur se trouvera alors transporté ailleurs ... Dans un monde de rêverie et de chocolat où tout vas bien. Biensure que c'est nievre , et un peut trop "facile". On pourrait même argumenter aisement sur toutes les ficelles un peu grossière qui tirent un peut trop la corde vers l'emotion... Et biensure aussi que Timothé Chalamet porte le film à bout de bras parfois en occultant littéralement tous les autres acteurs par son jeu inimitable et son image "de super bon copain" qu'on a envie d'adorer malgré nous... Mais après tout , n'avons nous pas le droit aussi de temps en temps à un peu de "légereté" , à poser les armes si j'ose dire , et à profiter sans raison d'un petit bonbon telle la gaufrette divine d'un Chocolat à la Gimove ! Allez , allez , ne vous faites pas priés , et reprenez en un avant qu'on ne referme la bôite !




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lundi 24 juillet 2023

Diablo IV - La Critique par IDG !

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Peu ou Pas de Spoiler dans cette critique.
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Diablo IV est installé sur mon ordinateur depuis plus d'un mois et demi maintenant. J'ai terminé l'histoire principale et commencé ce qu'on appelle vulgairement dans ce milieu, le EndGame... Le tout sous la douleur d'un ennui mortel. Et j'aimerais tant alors vous dire qu'il fut le meilleur HackNSlash que la planète ait vu, mais pour l'instant, cette définition, c'est précisément celui qu'il cherche à faire oublier qui la garde... Et pourtant, malgré cela, je reste intimement persuadé que c'est bel et bien Diablo IV qui trouvera cette couronne, mais pas tout de suite et je vais m'expliquer. Vous êtes sur IDG, et vous lisez la critique de Diablo IV, Bonne dégustation !

Les Graphismes : C'est plus sombre, c'est moins Cartoon !
Partons tout de suite du principe que les graphismes de ce jeu sont bons, excellents même mais qu'il reste compliqué de dire qu'il est "plus joli" que Diablo III. Ce genre de comparaison, c'est cruel, mais il faudra vous y faire dans cette critique et ce sont les Développeurs eux même qui l'ont martelé, ou plutôt qui l'ont brillamment évité. Le plus fin des détectives constatera tout l'amour que les Devs ont donné au 2eme opus à chacune de leur prise de parole. Comme si le 3eme n'avait jamais existé. Pourtant, ça parle Paragon , ça évoque Build , ça rappelle certains lieux de Sanctuaire qui n'existaient QUE dans le 3eme, mais non, apparemment, ce titre n'existe que pour être Dénigré... À commencer par les graphismes d'ailleurs qui seraient soient disant plus "beaux" dans le 4eme. Alors bon, on ne va pas se mentir, c'est très joli, il n'y a rien à redire là-dessus, mais C'est juste que les deux jeux sont très beaux, et que l'un a retiré le filtre Cell Shading de l'autre ... Finalement, ça ne va pas plus loin et tenter d'écraser l'un pour sublimer l'autre a autant de valeur que de frapper avec une épée dans de l'eau. Pour le reste, l'univers de Diablo IV est donc bien sombre, et les technologies embarquées sont relativement récentes. Ça ne parle pas Ray Tracing, mais la vue du dessus n'en a pas forcément besoin pour rester fine et faire chatoyer notre rétine. En dehors de quelques éléments techniques parfois gênants (Des sursauts de lag en lien avec l'affichage de certains éléments de temps en temps) tout est cohérent, et arpenter Sanctuaire sur votre cheval est toujours très agréable. Bien, continuons.


Le Scenar' : Ça ne cassera pas trois pattes à un canard !
L'Histoire de ce 4eme opus nous parle d'une guerre entre Lilith et un ange (j'ai oublié son nom, et je m'en fou !). Des sortes d'enfantillages d'un niveau "Cour de récréation" qui m'ont bien souvent fait esquisser un sourire. Il est alors difficile d'imaginer que de pareilles "futilités" puissent animer l'esprit de deux êtres si puissants et si grandiloquents, mais comme le soulignerons bon nombre de joueurs, à raison, si on commence à juger un HackNSlash Diablo pour son scénario, on tomberait bien bas. Alors donc, une histoire, il en a une, c'est déjà ça, mais franchement, il ne faudra guère s'y pencher dessus plus de 5 minutes, au risque de finir par se dire "Mais attend, ils ne peuvent pas être débiles à ce point-là ? Le Héros dit clairement que faire ce qu'un protagoniste veut faire, c'est une énorme connerie, et il y va quand même, la tête dans le guidon... ?". Précisons aussi que cette histoire semble (mais je n'en suis pas certain, à vérifier) ignorer les événements de Diablo III... Un nouveau pied de nez à son illustre parent pauvre ? Bref ... Donc, bon, allez, on passe avec tendresse en se disant que les cinématiques sont déjà bien agréables (mention spéciale pour la toute première qui m'avait donné des frissons il y a quelques mois, avant la sortie du jeu ! Je l'avoue !).



L'OpenWorld et le Multijoueur : Le premier a tué le second...
Un des éléments les plus martelés pendant la campagne de communication de ce nouveau titre, ce fut son aspect OpenWorld. Et alors autant être clair, ce ne fut pas la meilleure des idées de Blibli. Si vous vous souvenez bien avoir terrassé un Immense Boss à la fin d'un Act dans Diablo III, puis vous téléporter quelque part dont les assets sont l'opposés de là où vous étiez. Passant d'une jungle foisonnante à un désert aride en quelques clics et provoquant un inexorable sentiment de progression, ici, c'est mort, littéralement. Tout est lissé d'un espace à l'autre ... Et par cet élément, vous n'aurez plus aucun moyen de faire la distinction entre chaque zone, ni entre chaque acte. Tout se ressemblera, et vous ne croiserez plus aucun lieu marquant. Alors bien sûr, le tout reste quand même sympathique mais les Biomes sont relativement tous identiques, à part quelques exceptions. Il existe des noms de zones, et parfois on croit qu'un truc est un peu différent d'un autre. Mais ça n'ira jamais plus loin. Si ce n'est à la toute fin de l'aventure, sur un lieu qui, ironie du sort, n'est pas rejouable car lié à une partie de l'histoire qui ne se présente qu'une seule fois... Alors donc, on parcourt la carte d'un point A à un point B, sans trop faire la différence avec le point C, mais le tout est assez "cohérent" ... Terminée la fantaisie, la magie, faut que ça soit réaliste apparemment, ou un truc comme ça, je n'ai pas tellement compris ce délire, mais je l'accepte. En tout cas, je dis "bon courage" à quelqu'un qui voudrait reconnaitre le lieu où se trouve un joueur sur une simple capture d'écran, parce que maintenant, ce n'est clairement plus l'ambiance qui lui permettra de le deviner ! Bon et le Multijoueur alors, dans tout ça ? Ben le souci c'est qu'en dehors de certains passages très, très rares (j'en dénombre 3 si je ne dis pas de bêtise) dans le jeu, tout le reste adapte votre niveau à votre activité. Ils appellent cela le Level-Scaling , une méthode bien connue de ceux qui jouaient à World of Warcraft ces dernières années et que je ne porte pas vraiment dans mon cœur... (Si vous lisez mes critiques, vous connaissez tout l'amour que j'ai pour cet étron du vidéo-ludisme qui traduit le plus souvent une véritable flemme des Dév' de réaliser des Zones bien calibrées pour chaque niveau...). Ici, eh bien, cela fera quelque chose d'assez inattendu. Un joueur de niveau 5 (prenons des extrêmes) qui tapera un Boss lui fera perdre Strictement le même taux de dégâts que son ami présent dans le même donjon, niveau 35 ... On ne parle plus de Dégâts d'ailleurs, mais plutôt de Pourcentage ... Et je pense que vous voyez vite venir la douille ... À quoi bon jouer à plusieurs, au risque de devoir adapter nos calendriers souvent décalés, puisqu'on effectuera précisément le même résultat qu'en solo. Ah, manant, ne me parle pas de Lien Social et de plaisir à jouer à plusieurs, Blibli n'en veut plus de ça ! Du coup, ils ont trouvé la meilleure méthode pour éradiquer le Multijoueur d'un jeu taillé pour ça à sa base, Lisser Scrupuleusement TOUS les niveaux d'expérience... Du génie que je vous dis ! Le tout dans un OpenWorld qui n'en demandait pas tant !... Bon, et les 3 moments où il faut impérativement appeler un ami ? Facile, Les 2 passages de Niveau de Monde si on est impatient, puis les Worlds Boss (qui ne loot quasiment rien de bien MDR !). Ainsi, et c'est dur à avouer, mais l'OpenWorld de ce jeu est une excuse pour lui ajouter ce Level-Scaling qui a simplement tué le Multijoueur. Je vous mets au défi de tenter de réunir vos amis pour une soirée... Vous allez y arriver une première fois à l'aide du pouvoir magique de la curiosité, peut-être une deuxième s'ils sont motivés, puis vous n'y arriverez plus jamais... C'est ainsi, c'est voulu par Blibli , c'est leur nouvelle politique... Chez eux, le Multijoueur n'est qu'un prétexte pour argumenter la présence du Online Permanant, qui justifie surtout leur sécurité anti-piratage. Ça n'est plus DUTOUT leur volonté sociale.


Le EndGame : 50 sur 100 ... Vous allez vite comprendre !
Atteindre la fin de l'histoire réclame le plus souvent le niveau 50. Non pas pour le Level Scaling , puisque vous l'aurez compris, votre "niveau" n'a plus aucune importance sur votre DPS, mais pour le stuff et certains passages qui sont arbitrairement limités. Comme des portes qui ne s'ouvriront qu'à partir d'un certain level. On sent là une volonté absurde des dév' qui auraient peut-être eux même compris leur faiblesse. Ainsi, proposer tout un jeu avec un LevelScaling permanent, et bloquer le passage vers un T4 (Difficulté Tourment) Level 70 est l'une des idées les plus démoralisantes qu'un joueur de HackNSlash pourra croiser dans sa vie de Gamer. Une fois le 50ème Level traversé, et aidé d'un ami qui vous passera le T3, vous réaliserez qu'il n'y a plus aucun autre intérêt que d'avancer level après level, paragon, après paragon. Et la Catastrophe se présentera à votre esprit bien plus vite que vous ne l'auriez espéré, passé le level 50, le jeu ne sait littéralement plus ce qu'on est censé faire. Alors, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, des objectifs, il y en a des "masses", seulement, tous aussi creux que vides. Avec une seule route au final, atteindre le Level 100 par tous les moyens, et tant pis pour le reste. On devra remplir des carrés rouges pour avoir un loot inutile sur un arbre cassé. On devra terminer des Donjons Cauchemars pour améliorer des cases dans un Système de paragon plus foireux qu'un tableau Excel réalisé par un stagiaire. On devra Traverser une zone rouge sanglante pour casser du Mob et ouvrir des boites... Et voilà, voilà voilà ... Encore et encore. Alors, oui, camarade lecteur, tous les HackNSlash sont redondants, je le sais, tu le sais, il le sait, nous le savons, vous le savez, ils le savent tous ! Oui, mais c'est la mauvaise fois la plus totale qui fera rappeler cet argument ici, car non, aucun autre HackNSlash n'a été aussi peu inspiré sur les objectifs de fin de jeu que celui-ci. Et ce ne sont pas les dernières allocutions des Développeurs tremblants et avouant qu'ils planchent sur ce problème d'inspiration, qui me donnera tort... La faute à un manque de pallier marquant ? D'objectifs ambitieux sur un EndGame ? De "trucs" plus difficiles à faire que d'autre ? Peut-être, après tout, il y a bien cette fameuse version de Lilith sous stéroïdes qui propose une forme de challenge plus engageant que d'autre. Mais si c'est vraiment tout ce qu'on peut espérer de la fin du jeu, autant dire que ça ne va pas aller très loin. Pour le moment...




Ton Stuff l'ami : T'y attache pas trop !
Le Stuff d'un joueur de Diablo, c'est ce qui le démarque d'un autre. On peut personnaliser son avatar autant qu'on veut, de toute façon, à la fin, il sera recouvert d'une armure imposante. Oui, mais cette armure justement ? C'est la connaissance de la difficulté que représente son accomplissement qui donnera aux autres joueurs les étincelles dans les yeux. Souvenez-vous, camarades, des louanges obtenues lors de la récupération d'un Shako ou d'un Set Complet Trang'oul ? Bon, et bien, ici, dans ce 4ème Opus qui ne souffre visiblement aucun défaut (de l'aveux même de ses développeurs), c'est mort ! Oui, Désastreux, jusqu'au T4. On se dépense, que dis-je, on se ruine, pour améliorer et fignoler des items qui seront valables environ 2 heures avant d'être remplacés par la première broutille venue. Plus de Set, plus d'item au noms célèbres. Ce sera un énième "Truc-Bizarre" sur lequel vous poserez un "Aspect-Nécessaire-a-mon-build" Numéro 24 ... Puis, Au bout d'un moment, un ami finit par nous avouer que de toute façon, le level Max des Items, c'est 700 en T3, puis 800 en T4 jusqu'à la fin, et à partir de là, on n'en a juste plus rien à foutre (excusez la vulgarité mais il n'y aura pas d'autre mot dans votre esprit quand le déclic vous parviendra comme à moi) ... Le principe des Aspects qui s'arrachent ne fait qu'augmenter le mal de crane et la futilité des items croisés sur votre route, le reste se passe de commentaire avec certains objets uniques (Donc terminé les Aspects dès qu'on monte en niveau, ah bravo ! Vue que c'était ce qu'on nous martelait pendant environ 30 Heures de jeu... Sympas de se rendre compte qu'à la fin du EndGame , ce sont les Items qui s'en passent qui sont les plus recherchés ... Du grandiose dans l'art de l'aveux d'échec !). Alors on essaye de faire un truc qui tienne à peu près la route pour ne pas mourir et on progresse comme ça. Impossible de se souvenir du nom de nos items, et de toute façon, OSEF comme on dit dans le milieu ! Bon, Mais le GamePlay alors ?




GamePlay : Pour le Jeu, c'est nerveux, pour le reste, c'est la crise de nerf !
Alors, Jouer à Diablo IV, c'est très addictif, c'est un fait que je ne remets absolument pas en question. Quand nos pouvoirs sont bien assemblés, et que nos boutons se pressent correctement les uns après les autres, on prend plaisir, c'est indéniable, à dégommer du Mob, groupe après groupe. C'est une chose évidente, et vue que c'est le cœur des HackNSlash, il aurait quand même été triste que cette partie-là soit ratée. Mais rassurez-vous, il n'en est rien, et le GamePlay, manette/Souris/Clavier en main est tout aussi fluide et nerveux qu'on puisse l'espérer de ce type de jeu. Cependant, camarade lecteur, quand les menus, tu ouvriras, les dolipranes, tu consommeras ! Ici, tout est artificiellement compliqué pour rien. Des PNJ d'usage qui sont à des kilomètres des points de TP jusqu'au Compétences qui réclament de faire des Captures d'écran pour pouvoir être réinitialisés intelligemment... Sans parler d'un effet perturbant à la Eve Online qui trouve son paroxysme dans les Paragons... Ici l'ami, Tu devras choisir des Plateaux d'augmentation qu'il faut tourner dans un certain sens, puis accorder des augmentations à certaines pièces qu'on ne peut placer qu'à certains endroits et développer en fonction des autres cases à proximité, le tout dans un rayon qui augmentera par rapport aux cycles de la lune, mon cul sur la commode ! Kamoulox ! Non, je n'ai même pas caricaturé cette phrase (sauf la lune, mais tu n'es pas stupide, j'ai foi en ton intelligence ami lecteur). Et je ne vous parle même pas des options qui peuvent se valider alors que l'icône est grisée, mais que "de toute façon, on pouvait cliquer puisque personne ne t'a dit que tu ne pouvais pas cliquer ??? hein ?" (Petit clin d'œil pour un ami à moi qui se reconnaitra). Savent-ils seulement qu'un joueur de HackNSlash veut bien passer du temps à perfectionner son Build, mais pas en s'équipant d'une TI89 sur-boosté, Blibli ne se serait-il pas trompé de cible, je pose la question ... ? J'ai parfois le sentiment d'une complexité exacerbée artificiellement pour allonger la durée de vie par un remplissage maladroit, mais je dois être mauvaise langue ! Et alors ce titre ? Ce serait vraiment Diablo III en mieux comme cherche à le souligner leurs créateurs implicitement ? Eh bien, dans l'état initial où se présentait le titre de 2012 peut-être, mais alors il ne faudrait pas oublier que ce dernier profita par la suite de très nombreux patchs et correctifs avant de devenir la merveille qu'on lui connait. Il va falloir que les Devs' en prennent conscience et se remettent en question, Diablo IV est très loin d'être égale à ce qu'était le 3ème opus qu'ils ont pourtant tellement méprisé dans leur communication... Et s'il faut parler comparaison, alors la disparition des Sets d'équipement ou de builds complexes qu'on pouvait recalibrer en quelques clics font figure de premiers furoncles sur l'étalage du problème. Et s'il fallait le comparer au 2ème opus (soyons fous !), alors ce sont les Runes qui brillent par leur absence. Et ce n'est pourtant pas faute de la part des développeurs de les avoir promis dans leurs nombreux cahiers de dev', un oubli ? C'est fâcheux... Je suis chafouin !... Bref, non, la jouer "Comparativo" n'était peut-être pas la meilleure des idées de leur part ... Allez, on va conclure cette critique car vous allez le voir, je ne regrette pourtant absolument pas mon achat... 



Conclusion : Diablo IV révèle une proposition qui voudrait comme par magie faire oublier son prédécesseur. Le seul hic, c'est qu'il se retrouve alors à se comparer à ce qu'était le 3eme Opus au moment de sa sortie et non pas quand il fut corrigé. Bien loin alors de la qualité que celui-ci avait réussit à arborer après avoir fait table rase de son hôtel-des-ventes et sacrifié tous les défauts qui avaient fait fuir certains puristes à son lancement. Ainsi, les développeurs de Blizzard nous annoncent ce jeu comme spectaculaire, et planquent sous le tapis la 3ème itération qui avait pourtant, si brillamment attiré les foules une fois la rédemption acceptée de tous. Et c'est fort de cette comparaison que les joueurs croient à l'annonce et achètent le titre. Alors pour faire simple, certes les 50 premiers niveaux, la promesse est belle. On part, la fleur au fusil, et on s'émerveille d'une nouvelle histoire dans Sanctuaire. Mais il ne faut pas très longtemps hélas pour que l'ennui vienne taper à notre porte et que le vernis s'écaille montrant que ce défaut est le plus grand de ses fléaux. Quel malheur alors que de constater qu'il apparait si vite. Le EndGame, ce qui fait le sel d'un titre Blizzard (Easy to Learn , Hard to Master), ne proposera aux joueurs que des activités aussi rébarbatives qu'inutiles, et bien maladroit serait celui qui déclarerait que c'est ainsi que se jouent tous les HackNSlash , prouvant au passage qu'il n'avait pas du s'y consacrer très souvent sur les dernières années (Diablo III Remanié, PathToExil, toi même tu sais...). Le Stuff quant à lui (l'équipement), véritable objectif chéri et attachant du joueur, pièce après pièce, ne représente plus grand chose. Les Sets d'équipement ayant disparue, difficile pour un joueur de viser avec passion une build en particulier. Au final, je dirais que ce titre est tout aussi "raté" et "bâclé" que ne l'était celui qu'il cherche à faire oublier, à son lancement. Et c'est pour cette raison que je lui donne toute ma confiance. Oui, je sais, je viens exactement de passer plusieurs heures à écrire que je trouvais Diablo IV désastreux, et j'affirme maintenant qu'il sera justement pour cette raison-là, probablement un des meilleurs HackNSlash dans les prochains mois... Remonte ta mâchoire l'ami, je t'explique mon point de vue ... C'est après tout la même équipe, et les mêmes conditions qui ont conduit le 3eme opus à passer du massacre qu'il était au commencement jusqu'au Chef-d'œuvre qu'il devint par la suite et qui m'occupa pendant des années, jusqu'à vous en proposer des Tutos sur votre site adoré. Ainsi, je ne doute pas une seule seconde que ce vin plutôt vinaigre aujourd'hui, deviendra un très grand cru, saison après saison, patch après patch, pour proposer finalement un titre tout aussi passionnant que ne l'était son prédécesseur. Je vois à travers cet étron, un diamant qu'il faudra polir avec finesse. Je constate qu'il dispose du meilleur terreau pour devenir un chêne, même si pour l'instant, il ne ressemble guère plus qu'à un gland. Cependant, si je devais conseiller mes amis lecteurs avec toute l'honnêteté que je pense avoir, je dirais qu'il est urgent d'attendre. Le jeu mérite encore un équilibrage et surtout une sorte de prise de conscience sur ce qu'il se passe dans la tête d'un joueur lambda quand celui-ci atteint le 50ème niveau et qu'il constate que les 50 prochains seront un enchainement sans saveur d'activités inutiles aux ambitions vides et aux enjeux absents, bordés d'un Level-Scaling qui détruira toute sensation d'évolution. Par quels moyens ? Supprimer le LevelScaling ? Je ne sais pas, pas forcément, Blibli trouvera, c'est leur rôle. Encore une fois, je fais confiance à cette armée de Développeurs créatifs pour changer tout ceci prochainement et faire de Diablo IV le jeu que nous attendons tous et qu'il deviendra à n'en pas douter, dans quelques temps. C'est pour cette raison que je ne peux décemment pas dire que ce jeu est mauvais, ni moyen. Car je sais déjà (j'ai vu la fin du film, à la fin ça se termine comme ça) qu'il sera fabuleux... Plus tard ! Merci d'avoir tout lu !




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jeudi 1 juin 2023

The Legend of Zelda , The Tears of the Kingdom - La critique par IDG !

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ATTENTION SPOIL ALERT
Peu ou Pas de Spoiler dans cette critique.
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Musique Conseillée pendant la lecture de cet article


The Legend of Zelda , the Tears of the Kingdom invoque le joueur dans un univers duquel il ne pourra probablement pas s'échapper indemne. Après quelques images d'une bande annonce énigmatique, le chaland aura tot fait de brayer quelques mots vulgaires "Hein ? Ils ont mis six ans pour pondre le même truc ? C'est le même jeu ?" ... Mais soixante heures plus tard, l'individu honnête et sincere sera condamné à une tout autre conclusion ... "Mais comment ont-ils fait pour développer un truc aussi monstrueux en seulement six ans ???", Vous êtes sur InfoDeGeeks et vous lisez la critique de Tears of the Kingdom , bonne dégustation ...



La Musique :
Et oui, vous ne vous attendiez pas à celle-là ? Avouez ... Je vais commencer par LE point noir (si j'ose dire, selon moi) du précédent opus. Tout simplement parce que c'est clairement ici devenu un des elements les plus réussit (enfin, tout est réussi, vous allez vite le comprendre). La musique du thème principale est un Pure Chef d'Œuvre qui reste dans l'esprit comme un mantra qu'on marmonne malgré soit à chaque fois qu'on se balade sur Hyrule. Elle éclipse totalement toute autre forme de musique principale de Zelda. C'est même devenu pour moi désormais le Thème de base dans mon esprit. Héroïque, Epique, Salutaire ... On a le sentiment qu'on devient Link à chaque fois qu'on l'entend.



Les Graphismes :
Bien sûr, ils sont datés. On ne va pas tirer sur une ambulance, on le sait tous. C'est le moteur de Breath of the Wild , rien de plus. Il n'est pas refait, il n'est pas amélioré, d'ailleurs comment auraient-ils pu lui ajouter quoi que ce soit alors que la Switch crache déjà ses poumons à chaque texture. Tant pis, la Direction Artistique fait tout le job, et ça passe sans problème. D'un point de vue de la carte, A mesure que vous progresserez, le sentiment de connaitre les environs s'effacera. Tout est pareil, mais en réalité, rien n'est identique (plus vous avancerez, plus vous comprendrez ce que j'entends par là). Sa Direction Artistique est la même elle aussi, toujours cette petite rustine pour faire accepter les années de retard technique du vaisseau qui l'héberge ... Cette Nintendo Switch qui souffle et souffre le martyre... Une fois n'est pas coutume, Ce n'est pas ici que Zelda nous cueillera ... Et pourtant, il m'a retourné littéralement ! On pourra se plaindre de sa technique facilement, un peu au début, puis on passera à autre chose, son Gameplay et son Histoire ont tellement plus à raconter... Si vous saviez...



L'histoire de ce Zelda :
Il se passe quelque chose dans ce jeu. Quelque chose d'immense. Et on n'en perçoit pas la portée au départ. Attention néanmoins à certaines quêtes qui pourraient vous trahir des éléments qui sont tellement plus "doux" quand on les découvre au dernier moment. Si je devais même être plus "précis", je vous demanderais de zapper littéralement la quête des "Larmes du Dragon". Contentez-vous de retourner chercher votre épée là où vous l'aviez trouvé la première fois, dans Breath of the Wild... Ça vous évitera un Spoil que le jeu aurait due cacher. Pour le reste, ben, vous allez être soufflé. Si vous acceptez enfin de retrouver votre âme d'aventurier, celle que vous aviez caché au fond de votre cœur de Gamer et que Mr Shigeryu Myamoto et Mr Eiji Aonuma ont réussi à faire trembler depuis 30 ans, alors votre emotion sera sans égale. Oui , ce jeu est taillé comme du diamant pour celui que nous sommes ... Plus que des joueurs, Link , ce lien entre notre univers fantastique et notre monde plus classique. Nous allons la sauver notre princesse, ce contrat sera rempli, tout ira bien...



Un peu plus de détails ?
Pour résumer, il y aura à nouveau 4 points cardinaux à résoudre puis des petites choses à côté. La structure est ressemblante en apparence. Mais bon, si vous avez compris le thème de cette critique (et donc surtout du jeu), vous avez saisi que tout va basculer rapidement et que vous ne serez pas prêt pour la finalité. Il y a donc une Ile du Prélude, comme le Plateau dans le précédent. Quatre points principaux avec une histoire apparemment solide. Puis des quêtes annexes. Beaucoup plus que dans le précédent opus. Vous les enchainerais tranquillement puis vous réaliserez certaines choses qui devraient vous mettre des étoiles dans les yeux assez rapidement... De l'humour, de la surprise, des elements de perplexité ... Je l'avoue, certaine fois j'étais en mode "Ils n'ont quand même pas osé ? Ouf , c'est chaud là quand même !". Vous devriez traverser les mêmes émotions.


Le GamePlay :
Pour ce que j'appelle affectueusement, le Bac à Sable, c'est une oeuvre d'art... A croire que Eiji Aonuma a regardé chacune des vidéos des SpeedRuners de Breath of the Wild et se serait dit : "Ils appellent cela un Glitch ? J'adore, faisons-en une mécanique du jeu !" Et c'est ainsi que vous règlerez leur compte à plusieurs Sanctuaires... Vous arriverez quelque part, Vous vous direz "Heuuu , ça a l'air complexe ... Des engrenages, des plaques à mélanger ? Oh et puis Au diable ce que le jeu veut que je fasse , je vais faire autrement ..." et Vous utiliserez les astuces de véritable petit Roublard pour parvenir au bout... Le moment alors où on y arrive, on se dit qu'on a "Glitché" le jeu, et la satisfaction que cela donne ... Puis alors, on se rend compte que c'était exactement ce que le jeu attendait qu'on fasse ... Ce n'est pas vraiment nous alors les génies, c'est eux ! Ça bouleverse ! Bien plus encore que dans le précédent opus. Pour le reste, Le mélange des pouvoirs qui se présente à nous est à peu près équivalent à du Minecraft qui fusionnerait avec des Legos Technics ... Puissance Mille ! Quand on comprend alors que tout ce qu'on voyait dans les Vidéos de présentation peu en plus du reste se combiner à EUX MÊME, c'est de la folie... Oui, les pouvoirs de "retour en arrière" et "colle magique" se combinent entre eux, et c'est quand on réalise cela que le jeu devient juste une pure addiction !



Conclusion : Je craindrai presque de juger une pareille oeuvre , je ne me sens pas à la hauteur d'un tel monument. Mais c'est pourtant un exercice que je vais tenter ici de dresser. Tout d'abord, il me parait maintenant indéniable que ce titre fait partie d'un tout. Il ne peut être dissocié de Breath of the Wild. Comme si les deux jeux devaient être traités l'un par rapport à l'autre. Et cette fusion (telle qu'on peut l'imaginer entre les armes et leur objet par l'amalgame) est naturelle. Attention, je ne dis pas qu'il serait inaccessible pour ceux qui ont manqué l'aventure il y a 6 ans, la nouvelle vague passionnée de mes amis sur le jeu me prouve chaque jour le contraire, alors qu'il n'avait même pas de console Switch en 2017. Ainsi, bien que jouable sans disposer du bagage que propose son prédécesseur, Zelda ToTK se montrera plus "docile" et plus "parlant" pour celui ou celle qui disposera de quelques informations supplémentaires acquis par le passé. Mais cela ne s'arrêtera qu'au scénario et apparence générale du titre, tout le reste étant revu de fond en comble. Ce que le vétéran pensera connaitre, le Néophyte pourra s'en passer. En effet, le titre cherchera sans cesse à lui faire oublier tout ce qui fut réalisé autrefois pour le remplacer par des mécaniques tout simplement géniales se révélant peut à peu indispensable. Néanmoins, celui qui aura dans son encéphale quelques brides des émotions ressentis à la sortie du premier titre trouvera ici quelque chose de plus, comme une sorte de Madeleine de Proust permanente et délicieusement sucré dont la saveur deviendra hypnotisante lors des derniers moments de la quête principale. Pour le reste, La technique du titre est bien entendue faible face à ce que l'on peut proposer en 2023, après tout, le moteur n'a pas bougé. Bien sûr, sa Direction Artistique fera le job, tout comme pour son illustre ancêtre, afin de proposer le petit tour de magie que Nintendo maitrise aujourd'hui. Et finalement, une fois ses défauts absorbés, on ne résistera plus à enchainer les Captures d'écran de panoramas tout simplement époustouflants. L'image et la musique sont si divines que l'immersion est totale. Le joueur, à travers Link, se sent peu à peu comme chez lui, à chaque fois qu'il relance une partie. Zelda Tears of the Kingdom proposera au joueur pas moins de trois fois plus de contenu que le précédent, littéralement. Une prouesse vue l'espace requis sur le disque. Et les heures s'enchainent, les éléments sont acquis, Link avance vers son destin. Quelque fois, une larme de nostalgie s'impose à nous quand on croise certains lieux qui finalement, par hasard, se trouvent à peut prêt là où ils devraient être pour nous montrer alors le bouleversement du cataclysme qui divise Les deux jeux. Enfin, et pour conclure, les derniers instants, probablement les plus épiques qu'il m'ait été donné de voir dans une fin de jeu, viennent clôturer en apné une séquence qui s'était étendue depuis plus de 6 ans maintenant ... Les retournements sont dantesques et le joueur investis ne pourra guère faire plus qu'un léger bégayement. On se sent tout petit quand on en arrive là. On se dit qu'on a vraiment l'impression d'avoir fait quelque chose de grand. Notre vie reprendra, d'autre jeux viendrons. Oui, mais il y aura eu cette pause dans l'existence, ce souffle sauvage qui s'est terminé dans les larmes d'un royaume ...




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lundi 20 mars 2023

Hogwarts Legacy - La critique par IDG !

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ATTENTION SPOIL ALERT
Cette critique peut divulguer et gâcher votre progression 
si vous n'avez pas encore terminé le titre. 
Vous êtes prévenus...
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Musique Conseillée pendant la lecture de cet article

Introduction : Hogwarts Legacy va vous plonger dans l'univers d'Harry Potter comme aucun jeu avant lui n'a su le faire et réussit même l'exploit d'y parvenir sans jamais citer son nom... Oui, mais à ceci près qu'Hogwarts Legacy n'est clairement pas un bon jeu. En tout cas, pas avec les codes des titres depuis 2017... Ses 5 premières heures, aucun d'entre vous ne saura lui trouver le moindre défaut. Finissant même par vous demander s'il on ne serait pas ici en face du meilleur simulateur de Sorcellerie au monde. Pourtant, cela ne durera pas, et je vais vous expliquer pourquoi dans ces quelques lignes à la lumière de mon experience. Vous êtes sur InfodeGeeks et vous lisez la critique d'Hogwarts Legacy , bonne dégustation !



L'ambiance, Oculus Emerveillo !
Aucun joueur ne pourra remettre en cause le fait qu'Hogwarts Legacy vous émerveillera par son respect de l'univers dépeint par JK Rowlings (oui, parce que bon, ici, on ne va pas faire semblant qu'elle n'existe pas sous prétexte qu'elle a bavé une touche de clavier ou deux en trop sur la poubelle des réseaux sociaux, Harry Potter, c'est elle, et Hogwarts Legacy , par voie de conséquence, c'est elle aussi, fin du débat). Ce titre restera pour longtemps le premier jeu ultime pour les Fans du jeune sorcier à lunettes. On n'avait jamais refait avec autant de fidélité le Chateau de Poudlard, et ses environs. Quant à la musique, elle demeure tout simplement magistralement bien interprété et caresse avec beaucoup de légèreté les notes des titres devenus célèbres depuis les 8 films, sans jamais les atteindre, délicate prouesse comme pour nous faire comprendre qu'on est ici 200 ans avant l'aventure célèbre. Les Graphismes, quant à eux, pour parler de technique, sont une pure merveille. Le RayTracing y est divinement bien intégré, La Qualité générale du moteur s'accompagne de celle d'une Direction Artistique de folie ! Tout y est parfaitement bien millimétré. Enfin, Le scenario qui s'installe avec sagesse est très agréable, on se sent impliqué dans une aventure de Poudlard et tout colle à la perfection avec l'univers qu'il emprunte, il n'y a pas d'incohérence scénaristique, et c'est déjà assez rare par les temps qui courent pour le souligner... Bref, par ce premier chapitre de ma critique, vous ne sauriez trouver le moindre défaut. Et c'est une réalité, sur ses premières heures de jeu, on est tout simplement face à une copie irréprochable, un élève doué qui répond toujours juste à chacune des questions du professeur... Oh ma foi, certes, on pourrait alors évoquer un petit bémol, en effet, on a malheureusement quelquefois le sentiment que cette aventure est comme un train sur des rails qu'on ne pourras clairement pas faire changer de direction. Quel qu'en soit les réponses et les choix que l'on fait, y compris le choix de la maison d'origine, de toute façon, rien n'y fera, on suivra précisément ce qui a été écrit à l'avance, un sentiment de frustration qui s'impose de plus en plus à mesure que l'on progresse, mais croyez-moi , ce n'est clairement pas ce qui viendra gâcher votre experience. Et pourtant, je ne l'ai pas fini ce titre si exceptionnel ... On va y venir ...



La Peinture s'écaille peu à peu...
Je pourrais vous parler des pertes d'FPS, mais cette partie de mon texte deviendrait probablement obsolète quelques patchs plus tard (probablement au moment où vous lirez ces lignes). Et alors, évoquer La fluidité du jeu qui s'écroule de 60 à 10 FPS par moment sans aucune explication n'aurait plus de sens. Je pourrais aussi aborder les interactions avec les PNJ qui deviennent un peu consensuel à mesure qu'on progresse. D'un petit côté Gentil Très très gentils, et méchants très très méchants à la limite de la Caricature. Mais cela devient hélas assez commun dans la société victimisante que l'on connait désormais à la Disney/Netflix et Vous connaissez mon point de vue là-dessus alors autant ne pas tirer sur l'ambulance. Je pourrais aussi parler de certains choix étranges comme le sortilège Revelio qui se transforme littéralement en CheatCode , probablement une des pires idées du jeu quand on commence à intéresser de prêt à sa difficulté. Et pourquoi pas aborder aussi le GamePlay , en apparence révolutionnaire , et finalement tellement lambda quand nos fantasmes d'une machine à Combos viennent s'écraser face à la cruelle réalité de 4 boutons à enfoncer , relativement les mêmes pour tous ceux qui ont été suffisamment loin dans l'aventure et comprendre lesquels sont véritablement efficaces quand on les enchaines (Si vous ne voyez pas de quoi je parle , cherchez Best Combo Hogwarts legacy , et vous trouverez sur YouTube environ 154 Vidéos qui disent toutes la même chose ... Glacindo Difindo ! fin du game). Le Bestiaire ensuite n'est hélas pas très étoffé, Quelques Gobelins, des Braconniers, Des Chevaliers et des Trolls. Changez le skin de temps en temps et ça sera pour ainsi dire tout ce que vous croiserez. J'exagère à peine, Il y aura quelques loups et des araignées aussi pour vous tenir compagnie, mais ça n'ira pas plus loin. Enfin, et pour finir sur cela, La bien-pensance de notre avatar n'est pas irréprochable, et si Les Braconniers sont clairement montrés du doigt quand ils volent des bêtes pour faire "on sait quoi avec" il sera difficile d'expliquer avec morale pourquoi nous, on les tue puis et on récupère leurs bêtes pour faire "on ne sait pas plus quoi qu'eux avec", mais bon, nous, on est gentils et eux, ils sont méchants. Les bons et les mauvais chasseurs quoi ... ! Cette notion de Morale discutable et douteuse fait quelque peu frissonner quand on prend conscience qu'on interprète un gentil petit écolier de Poudlard, En 5eme année d'étude de magie, mais qu'on n'hésitera pas à Tuer Froidement n'importe quel Braconnier ou Gobelins qu'on croise ! Gentils/Méchant, on ne sait pas, mais notre baguette ne fait pas de prisonnier ! Mais encore une fois, tout ceci pourrait s'arranger à coup de petit patch. Cependant il y a bien une chose qui réclamera d'Hogwarts Legacy d'être refait à Zéro, probablement pour une suite si les ventes sont à la hauteur. Et j'y viens maintenant ...


Dans l'ombre d'Ubisoft ...
Voici chers amis le Voldemor d'Hogwarts Legacy , Les équipes qui ont réalisés ce jeu étaient tellement impliqués pour donner à leur univers la "skin" parfaite d'Harry Potter, qu'ils n'avaient plus la moindre énergie pour proposer un GamePLay innovant ... Du coup, ils ont pris ce qui existait déjà, et se sont trompé d'inspiration. Au lieu de pomper du côté d'Elden Ring ou Zelda (meilleurs Opens World des 10 Dernières années, force est de le reconnaitre), ils ont choisi comme image celle des titres que plus personne ne veut ... Assassin's Creed et autre Watchdogs, l'Ubisofterie à son apogée... Et quand on parle de remplissage bizarre de quêtes à la Ubisoft voir un peut indigeste vers la fin, on n'imagine pas à quel point cela peut donner une indigestion. C'est bien simple, je n'ai pas terminé le jeu et j'ai mis longtemps avant d'accepter de pondre ma critique sans en venir à bout. Pour résumer, au début, on veut tout faire, mais rapidement, on comprend que ça va manquer d'intérêt, voir devenir du simple FedEx, du coup, on commence à donner priorité à certains trucs, mais comme la carte est saturé de points d'intérêt, on sait plus vraiment où on veut aller. Alors on vise les points Essentiels, et on se retrouve bloqué artificiellement quand la quête principale impose d'avoir réalisé en amont 5 ou 10 quêtes annexes pour avancer ... A partir du moment où vous vous sentez piégés par le jeu qui semble alors vous refuser le Fun au prix d'un gavage, c'est terminé, vous n'y trouvez plus que les défauts ... Et justement on va y venir maintenant à tous ces défauts ...


La notion d'RPG, pas vraiment comprise !
L'équipement tout d'abord, c'était une bonne idée sur le papier, que de donner à des capes et des chapeaux, un certain niveau, après tout, JK Rowlings ne s'en était pas privé avec le Balais Nimbus 2000, on sentait déjà cette petite notion RPG. Oui, seulement, ici, le problème, c'est que vous n'aurez aucun attachement au Stuff pendant quasiment tout le jeu, vue que vous en changerez toutes les 5 minutes ! Et donc, aucun intérêt à poser des Attributs Boost dessus, même si toute une partie des quêtes annexes en parle. Puis cette notion d'Identifier des Objets, pourquoi faire ? Qu'est-ce que ça ajoute, à part un déplacement vers Salle sur Demande ? On est loin d'un Diablo qui génère des Attributs aléatoires en fonction du moment où on identifie l'item. Ici, c'est purement gratuit et ça ne fait que perdre du temps artificiellement... Puis le jeu n'arrête pas de s'auto-spoiler ! On connait déjà la totalité des sortileges qu'on vas avoir dans le jeu dès les 5 premieres minutes, vue qu'ils sont tous inscrits dans le menu principal, certains grisé et d'autre pas. Et si jamais vous espérez une petite surprise sur les "derniers sortileges", vous êtes de toute façon divulgâchés (pour reprendre cette nouvelle expression à la mode) avec les Equipements croisés en jeu. C'est donc en plus, un énorme point noir du jeu, selon moi, cette Notion de RPG qui est complétement aux fraises. En ce qui concerne le niveau de notre personnage par exemple. Puisque de toute façon, la totalité du jeu s'adapte sur ce niveau, quel qu'en soit le moment où vous effectuez "quelque chose", y compris le niveau des Loots trouvés sur les monstres, ou dans les coffres est calqué sur le nôtre, On en arrive à se poser la question "quelle importance d'améliorer son Niveau si ce n'est pour l'arbre des talents qui provoque donc artificiellement cet intérêt ?". Les items quant à eux sont soit exactement de notre niveau (qu'importe le lieu où on puisse les trouver) soit d'un niveau de plus que le nôtre, aléatoirement, pour nous pousser à monter notre niveau de 1 Et C'est absurde... Alors effectivement, en dézoomant la carte, on constate que les zones sont censées être capés en Niveau. Mais en réalité, c'est le niveau Minimum qui est capé (à 10 pour la majorité, c'est à dire après 2 heures de jeu, j'exagère à peine), et tout le reste est donc bel et bien adapté au votre jusqu'à 40 ... C'est complétement débile. La courbe de progression n'existe donc tout simplement PLUS du tout ! C'est une ligne plate de difficulté égale entre les premières minutes du jeu, et les dernières ... On ne s'arrête pas là, ça serait dommage, maintenant qu'on est lancé, au sujet des Pieces d'équipement, leur couleur, hérité du monde des MMO, n'a ici, strictement aucun intérêt puisqu'on change de niveau comme de chemise. Ainsi, l'Epic du Niveau 10 sera le Médiocre du niveau 11 ... Et ainsi de suite. Et le nombre de fois où l'on remplace un Orange Légendaire par un Vert "Normal" est désespérément fréquent. J'en ai un peu plus, je vous le mets quand même ? Bien, alors sachez que ça ne s'arrête pas qu'aux Equipements, Les monstres ont exactement le même problème. Croiser un Monstre ultra difficile au début du jeu, même de très loin sur la carte, ça sera simplement, un Monstre de niveau Vous+3. Et le même monstre, à la fin du jeu, ça sera un monstre de niveau Vous+3 ... Aucun intérêt sur toute la notion RPG qui perd alors completement son objectif. Les monstres normaux, eux, c'est Votre Niveau précisément. Et puis c'est tout. Rien d'autre à noter là-dessus, c'est désespérant. On a le sentiment que le jeu est ici "pour nous attendre", et pas qu'on arpente un monde qui pourrait vivre sans nous. Dans le genre "Casser l'Immersion", c'est du haut de gamme, on ne va pas se mentir.



Quand plus rien ne va ...
Alors, biensure, le "TaGueule c'est magique", ça passe crème dans ce jeu, vue qu'on est dans l'univers des Sorciers. Je suis d'accord par exemple pour justifier les Flammes de téléportation. Mais pourquoi diantre existe-t-il des Murs invisibles quand on se balade en Balais magique sur la carte ??? Comment peut-on l'expliquer si ce n'est par la flemme des développeurs pour leur facilités scénaristiques ? Et, au registre des incohérences absolues, comment se fait-il qu'on ne puisse plus utiliser notre baguette magique si on se baisse ... Y'a un problème d'honneur ou un truc comme ça ? La magie, ce n'est pas pour les fragiles qui sont à genoux ? Mention spéciale bien entendu, pour la Quête de Natty qui canalise toutes ces énormités à elle toute seule et qui m'a bien fait rire ... C'est que ça va être difficile de monter en haut d'une fenêtre d'un chateau pour ensuite taper sur un Coffre sans le balai et avec obligation d'être à genoux dans les passages étroits ... Hum hum hum ... Bon, je vous fais cadeau du système de ciblage qui déclare forfait dès qu'on a plus de 3 ennemis à l'écran ! Et je n'en rajouterais pas non-plus sur le système de combo ultime qui de toute façon devient stérile puisque les Couldown Timer des Sortilèges sont en général plus long que la durée d'un combat. Oui oui , vous l'avez bien lu, le plus souvent vous n'en ferez qu'un seul et le reste du combat, ça sera spam bouton attaque normal Baguette ... Allez, éventuellement, un deuxième si vous y pensez, après tout, sur deux ensembles de 4 boutons , ca passe... Mais franchement, ça sera vite une perte de temps et vous vous en rendrez compte. Le Spam Attaque Etincelle sans Couldown fera le job dans 90% des cas...!



Puis c'est le drame ...
Et voilà, au bout d'une dizaine d'heure, c'est l'indigestion, le Sentiment hyper désagréable qu'on a fait le tour, qu'on a surtout envie de se débarrasser du jeu, comme si on avait vu ce qu'on voulait en voir, et que le reste n'était plus si important que ça. Pas même la quête principale. Quand un certain niveau est même réclamé pour pouvoir la continuer, comme j'en parlait plus tot , les petites quêtes annexes commencent à ressembler à des sortes de Pay-To-Continue qui tapent sur les nerfs. Le phénomène de "Click To Pass" des dialogues arrive même alors à devenir contagieux ... Puis on visite avec frénésie l'arbre de talent comme pour trouver une dernière pépite à se mettre sous la dent. Et c'est, comble du comble le constat le plus objectif du jeu, cet arbre de talent reflète parfaitement le problème qu'on y rencontre, il est clairement fait pour proposer 4 ou 5 façons de jouer différentes, mais si on joue d'une seule façon (comme 95% des gens le feront), et bien, on a plus aucun intérêt à mettre des points ailleurs. J'avais vue qu'il était probable qu'on n'ait pas assez de point avec 40 pour le remplir, mais le souci, selon moi, c'est l'inverse, au bout du niveau 22, je commençais déjà à avoir des points de talents que je ne savais pas où placer vue que de toute façon, j'avais déjà rempli tout ce que je jouais, le reste étant largement de trop ... Comme tout le reste du jeu, il y en a trop, et surtout trop d'inutiles ... ! Allez amis sorciers, il est temps de conclure...



Conclusion : Il n'est désormais plus rare de constater qu'à l'aide des moteurs les plus moderns que sont Unreal Engine ou Unity , des équipes de Fans passionnés réussissent au prix de quelques heures d'une énergie commune à nulle autre, à redonner vie à des univers qui illuminent nos yeux. Bien souvent inspirés des oeuvres que nous aimons tant. Je pense évidemment à la reproduction de la Cantina de Star Wars avec le moteur d'Unreal Engine , à la BatCave de Batman avec celui d'Unity , j'en passe et des bien meilleurs... Par suite de ces experiences "amateurs" au mérite des meilleurs éloges, les commentaires des spectateurs rendant grace à ce talent ne manquent pas et dans cette masse de compliments viennent inexorablement le très attendu "Ah mais là, c'est tellement bien fait, il faudrait qu'ils en fassent un jeu entier ! C'est sûr !". Seulement, les bien-pensants, à l'affut de rectifier ce qui pourrait sombrer dans l'erreur sur la toile répliquent aussi sec "Ah non, vous savez, un jeu, c'est beaucoup plus que refaire un univers, même si c'est super bien fait, le Gameplay derriere , et les équipes pros qui peuvent transformer cette tentative en quelque chose de véritablement "amusant", c'est quelque chose de bien plus aboutis..." En général, s'en suivent alors des petites disputes comme seul Internet arrive à nous en proposer d'aussi croustillantes que fidèle au Pop-Corn. Oui mais alors pourquoi est-ce que je vous parle de cet exemple trivial ? Eh bien, amis lecteurs, pour la simple et bonne raison qu'ici, Hogwarts Legacy m'y fait cruellement, terriblement et indéniablement penser ... Oui, l'univers de Harry Potter y est parfaitement bien démontré, oui, en quelques minutes de jeu, on a véritablement le sentiment d'être immergé dans Poudlard et ses environs ... Mais non, le subterfuge ne dure pas. Il ne peut pas durer... La faute à un Type de Jeu vidéo resté enfermé dans le passé. Des Open-World aux Points d'intérêts plus nombreux que des boutons sur un enfant qui a la varicelle, aujourd'hui, ça ne passe plus. Surtout quand ces quêtes deviennent au bout d'une dizaine d'heure, de simple prétexte à cliquer sur "Passer la Cinématique, suivre des Points Jaunes, Tuer des monstres" ... A l'heure de l'Elden of the Wild (comme je le dit souvent), on ne peut plus accepter cela comme quelque chose d'amusant... Et c'est ainsi que ce pauvre Hogwarts Legacy va rejoindre dans la douleur le panthéon des jeux qui mérite notre attention pour une durée Très limité. Juste celle nécessaire à l'émerveillement d'un univers Extrêmement bien réussit puis à l'oubli d'un GamePlay datant d'une bonne dizaine d'années ... (Watchdogs et Assassin's Creed, toi même ... Tu le sais !). Alors voilà, ami lecteur, je n'irai pas plus loin dans cette conclusion ni même dans mon experience du jeu que je ne terminerais probablement jamais, Vous en tenez déjà bien le sens. Les équipes d'Hogwarts Legacy ont bien affirmé des mois plus tot qu'ils n'étaient pas taillés pour du Triple A. Et ils n'ont pas mentis, mais leur qualité pour reproduire avec finesse et fidélité un univers ne souffre pas la moindre critique. Et c'est ici que la "petite arnaque" a bien fonctionné. Une sorte de sortilège d'illusion comme seul un certain Harry saurait nous en faire la démonstration, c'est peut-être en cela que ces équipes étaient de véritables Sorciers ! Mais comme la Magie n'existe pas (désolé de vous casser un doux rêve), eh bien, le sortilège s'effrite assez rapidement, et la peinture s'écaille ... C'est ainsi. Merci d'avoir tout lu !




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