mercredi 6 mai 2020

Half-Life Alyx : Le test par IDG !



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ATTENTION SPOIL ALERT
Cette critique peut divulguer et gâcher votre progression 
si vous n'avez pas encore terminé le titre. 
Vous êtes prévenus...
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Je viens de terminer Half Life Alyx, après plus de 15 heures de jeu. J'ai si rarement été autant "vidé" après une expérience de ce genre. Ceci me rappel Sekiro et Zelda Breath of the Wild. Oui, je place déjà ce titre face aux plus grandes pointures que j'ai croisé mais vous allez voir que ce titre a les atouts suffisant pour tenir la comparaison sans sourciller. Vous lisez la critique d'Half-Life Alyx, bonne dégustation !
Les conditions de jeu :
Pour jouer à Half Life Alyx, quelques investissements ont été nécessaire. Hélas, nous parlons ici d'un titre qui réclamera plusieurs centaines de Brouzoufs pour être accessibles (oubliez les version Moddés sans Casque, c'est clairement du gâchis). J'ai donc cassé ma tirelire pour un Oculus Quest accompagné de son câble Link USB-C que j'ai combiné avec mon PC équipé d'une RTX 2060, 16 Go de Ram et un Ryzen 5. Tout devrait bien se passer, et le test d'une quinzaine d'autre titre VR avant celui-ci m'avait conforté dans cette idée. C'est d'ailleurs les 6 premiers chapitres du jeu qui ont été dans ce sens. Pour le reste j'y reviendrais dans un autre couplet. Mais techniquement, avec une config comme celle que je viens de vous présenter, Vous devriez pouvoir profiter d'Half Life Alyx dans d'excellentes conditions.


Les Ambitions d’un grand studio au service d'une technologie orpheline :
J'avais donc testé plusieurs jeux avant celui-ci. Vader Immortal, The Room, Asgard Wrath, Moss VR. Chacun d'entre eux ont de bonnes qualités et de petits défauts. Mais l'effet Waouh est souvent présent. Une chance quand on sait que la VR s'appuie essentiellement sur cet effet pour motiver son achat. Mais qu'est ce qui a fait qu'Half Life Alyx s'est hissé à la première place de MetaCritics pendant plus de 90 Jours là où aucun autre Titre VR n'avait encore jamais réussit l'exploit ? Eh bien, imaginez-vous la qualité scénaristique d'un Vader Immortal, l'immersion d'un LoneEcho et l'interaction d'un RoboRecall mais pendant plus de 15 heures de jeu non-stop avec aucun temps mort ? imaginez L'effroi d'un Resident Evil 7 à chaque rencontre avec un Crabe, La finesse d'un FPS tel que Firewall à chaque échauffourée. L'ingéniosité d'un The Room dans chaque énigme. Half Life Alyx donne au joueur l'équivalent de l'intégralité d'une des expériences précédemment citées à chaque minute comme si Valve tenais à s'installer sur le trône de la VR laissé inoccupé depuis plusieurs années. Quand Valve y met les ambitions qu'aucun autre studio n'a été capable de mettre, la mâchoire se décroche et vient littéralement se poser au sol, voilà vous savez déjà dès le premier paragraphe de ma critique ce qu'HLA m'a inspiré mais on ne va pas s'arrêter là...


Certaines Critiques "troll" :
Qui dit grand jeu dit grande audience et avec cette aura étendue aux 4 coins du globe, Half Life Alyx ne s'est pas fait que des amis. Parmi ces critiques, certains ont choisi de faire de ce titre leurs victime personnelle. Selon ces différentes évaluations, 3 défauts majeurs seraient à relever, observons les ensembles. Le jeu serait bien trop facile avec des rencontres Gun-Fight risibles ? C'est un défaut relaté de nombreuses fois Mais en toute sincérité, je n'ai que rarement croisé un titre aussi exigent. Les ennemis croisés semblent parfois attendre vos réactions, mais nous ne sommes pas tous des Militaires entraînés au maniement des armes les plus techniques et recharger un colt pour y intégrer les balles, refermer le barillet , tirer la gâchette vers soit puis viser la cible avec justesse est bien plus compliqué quand cela ne se fait pas en quelques touches de clavier... Sans parler de la gestion des munitions qui relève parfois d'un véritable casse-tête.
Le jeu serait trop court ? Oh, mais peut être que si on enchaîne les sessions de 4 heures d'affilé, la goutte de sueur perlant sur le front, on doit pouvoir le terminer en une semaine, mais sincèrement, moi , personnellement , avec un casque sur la tête , je n'allais jamais plus loin qu'une session de 2 heures grand maximum et le repos qui s'en méritait derrière me donnait le sentiment d'avoir véritablement vécue ce morceau d'aventure. Et dans ces conditions, le jeu m'aura tenu toute la durée du confinement (presque 2 mois !).
Enfin, La perte de certaines mécaniques de jeu autrefois connues dans Half-Life serait rédhibitoire ? Mais Personne n'a dit qu'Alyx était Gordon Freeman, personne n'a jamais reproché à Chell de Portal de ne pas avoir de CrowBar dans Aperture Science. C'est un non-sens. Chaque jeu de l'univers Half-Life vient avec ses mécaniques de jeu propres. On ne va pas reprocher à Gordon Freeman par exemple de ne pas être capable d'attirer à lui tout ce qu'il croise du regard ? c'est pourtant une mécanique exploitée divinement bien dans ce titre.
Bref, c'est avec ce dernier argument que j'en ai fini de dézinguer du troll et je vais maintenant me concentrer sur mon ressentis en posant une seule question à ceux qui se retrouve plus ou moins dans cette critique vidéo, maintenant que vous avez joué à Half Life Alyx dans ces conditions VR, imagineriez-vous un Half Life 3, le titre arlésien tant attendu, en non VR ? C'est là où je veux en venir, Valve a réussi clairement à faire de ce titre une sorte de Bible pour ce type de jeu et Half Life 3 si il existe un jour ne pourra clairement pas faire l'impasse sur ce qu'ils ont réussi à proposer grâce à Alyx , à commencer par la VR , tout simplement.


Quand l'immersion est totalement acquise.
Mais il faut bien que les heures s'enchaînent et derrière l'effet Whaou pourtant durablement installé, qu'est-ce que cache Half Life Alyx ? eh bien, c'est précisément au bout de plusieurs heures de jeu que l'impensable se produit, Quand l'impression de présence est devenue notre douce alliée et qu'on maîtrise peut à peu les différentes mécaniques de Gameplay, quelque chose d'indicible se donne à nous, le sentiment qu’Alyx, c'est nous. Et les réflexions que nous impose chaque salle deviennent autant de plaisir à parcourir. J'y retrouve un sentiment que je croyais disparue depuis si longtemps, cette impression de découverte du temps de Tomb-Raider, premier du nom. Quand chaque nouvelle salle était une énigme au degré de satisfaction inégalée jusqu'en 2020... On observe, on ausculte, on se déplace dans la salle, on cherche, on étudie, quelque part entre l'Escape Game et l'enquête policière dont nous serions le héros. Ce qu'ajoute la VR, c'est nous, ça je m'en suis bien rendu compte, mais ce qu'ajoute Half Life Alyx, c'est l'importance que l'on joue à travers ce rôle. Ainsi, on n'est plus vraiment spectateur d'une situation, erreur commise par beaucoup d'autre titres beaucoup trop contemplatifs, ici, nous sommes clairement à l'origine de chaque instant croisé. L'immersion passe par une interaction de l'ordre du génie. Les mouvements sont soit glissés soit téléportés, à votre convenance, mais les développeurs ont pensé aussi à donner à ce choix résidu des précédentes expériences VR, un véritable intérêt, ainsi, même en glissant d'une séquence à l’autre, la téléportation continue de garder un intérêt en représentant le "saut" tout simplement, du génie que je vous dis. Et ce génie transpire à chaque instant, parmi les scènes scriptés qui vous catapultent directement dans un film de science-fiction, les instants de dialogue entre humour et révélations. Tout y sera présent pour vous plonger quelque part ailleurs, ce que les titres VR cherchent à faire depuis 2017, c'est un jeu Valve qui y est parvenu le premier... Non, camarade, ne te rue pas sur ton clavier pour me parler de Lone Echo, de Transference, de Doom VFR et de toute autre titre, soit raisonnable et reconnais l'in-reconnaissable, Half Life Alyx est un monde à part qui range tous les autres titres (même Asgard Wrath et ses 120 Gigas d'aventure) au rang de petite expérience. Justement, ce fameux Asgard Wrath , je pensais en faire toute une critique en arrivant dans l'étable principale , je disais "Whouaaa , c'est beau" , puis j'essayais alors d'interagir avec tout ce qui m'entourait , un nouveau reflexe qu'Half Life Alyx m'avait inculqué , mais aucune interaction n'était possible. Asgard Wrath souffre de la même maladie que tous les titres VR les plus "honorables", ce sont des décors sans vie, et pire encore, ce sont des décors sans NOTRE propre vie. Half Life Alyx est une expérience de jeu sans commune mesure car il propose d'injecter dans un monde foisonnant NOTRE propre personne, c'est cela que j'essaie de traduire par mon test, et c'est cela que j'ai compris en jouant à ce jeu.


La technique en première lecture, quand l'impression de présence s'installe :
La technique du jeu est carrément Irréprochable ! Le titre est Fluide, d'une beauté sans égale en VR, des effets d'immersion dans tous les sens. Pas de RTX certes ... (dommage pour la seconde partie, le DLSS aurait été un ajout indéniable, j'y reviendrais) mais qu’importe, l'attrait esthétique est ailleurs. Des éléments graphiques à foisons, des effets de particule qui vous entoure et vous charme. Un moteur Physique à la limite de l'indécent (un héritage des précédents Half Life) ... Enfin, tout ou presque tout est "utilisable" et "touchable" comme je le notais tout à l'heure. Aucun autre titre n'avait eu l'ambition de proposer de "tout toucher" et d'interagir avec TOUT ce qui traine pendant plus de 15 heures de jeu ! Les mains se courbe au contact avec un mur, les boites de conserves, les livres, les chaises, tout peut être pris à bras le corps. La craie peut écrire sur une vitre, mais aussi sur un écran ! Tout a été pensé comme si le joueur allait clairement basculer dans un autre monde. Et c'est clairement le cas ! Au bout de quelques minutes de jeu, on commence même à avoir des réactions imprévisibles à la manière de cette porte que vous entrouvrez avec délicatesse pour ne pas attirer l'attention d'un garde puis vous vous mettrez à vous baisser pour de vrais, histoire qu'on ne vous voit pas. Ça y est, vous ne jouez plus à un jeu vidéo, vous êtes dans ce jeu. Et la promesse qu'on attendait depuis tant d'années est enfin tenue. L'effet Waouh est alors Cœur de l'aventure avec Quelques exemples de fulgurance comme la première échelle que vous gravirez, la laverie du départ qui m'a clairement donné un sentiment de rupture entre ce que je voyais sur mon écran d'ordinateur (Quand j'ai fait tester le jeu à ma tendre moitié) et la même pièce que j'ai traversé avec le casque sur la tête (C’étaient les mêmes graphismes, mais ce n'était pas le même jeu, c'est vraiment difficile à expliquer ...). Et tout ceci est peu de chose encore face à votre première rencontre avec un crabe qui vous saute dessus. Là, c'est clairement « recule IRL et cris incontrôlable ». C'est tout simplement cela qui s'appelle l'impression de présence et qu'Half Life Alyx réussit brillamment à installer.


Quelques problèmes techniques pour casser l'ambiance...

Half Life Alyx se compose de 11 Chapitres, et c'est vers la fin du 6ème Chapitre (Course aux armements) que d'étranges bugs ont commencé à retentir. Des Artefacts Violets ponctuaient les textures pourtant si belles jusqu'ici. Des Ralentissements, des décrochages de VR (j'utilise un Oculus Quest) , des « freezs » puis des crash quand j'ouvrais l'un des menu en surbrillance Orange, et tout un tas d'autre curiosités ponctuait mon aventure pourtant si irréprochable jusqu'ici techniquement. Tant et si bien que le jeu s'est même mis à m'indiquer de temps en temps un message pour me demander de diminuer la qualité des graphismes progressivement à chaque nouveau lancement. Message d'ailleurs qui n'apparait pas si vous lancez une partie depuis le début du jeu (chose que j'avais faite pour montrer à ma tendre moitié l'effet Waouh). Comme si l'optimisation du jeu se dégradait au fur et à mesure de votre progression réclamant de plus en plus de mémoire Graphique et RAM. Si bien qu'à la fin j'étais passé de Ultra à Faible pour espérer garder un taux d'échantillonnage convenable. Ce message d'information performance étant le résultat d'une équation entre les caractéristiques de votre machine et celles que réclame le jeu pour être jouable, j'en déduis que les développeurs ont parfaitement conscience que ces caractéristiques nécessaires vont crescendo avec l'histoire. Mais comme le titre ne me parait pas plus "beau" esthétiquement à la fin qu'au début (Il l'est juste tout le temps, qu'on soit claire là-dessus, c'est une tuerie), j'en déduis qu'on a juste affaire ici à un effet de flemmardise sur l'optimisation. Comme si les Dev se dont dit au fur et à mesure du développement "Bon, on a passé des mois à peaufiner les premiers niveaux pour qu'ils soient ultra fluide sur toutes les config, maintenant, on se relâche, et tant pis si les derniers niveaux vont mettre à plat les PC les plus coriaces, ras le bol de chercher à supprimer les polygones en trop cachés derrière des textures opaques pour économiser de la RAM. Maintenant, c'est Open Bar !". Parce que petit lecteur, saches le, c'est clairement ça, l’optimisation, c'est comme ça que ça marche et c'est ce qui explique qu'un Doom 2016 ou un Crysis colle une gifle à la limite de l'anachronique tout en restant à 60 FPS constant quand un Bloodstained, un jeu en 2.5D rame et plante à 15 FPS sur des Machines de guerre (J'adore BloodStained, mais pas pour sa technique). Et donc, ici, avec Half Life Alyx, vous avez pour la toute première fois réunit dans un titre l'optimisation la plus incroyable (les 5 Premiers Chapitres) puis la pire au monde. Quand je vous disais que ce jeu était pionnier, ce n'est pas que dans le positif...


Le Scénario :
Je vais terminer ma critique par ce point oh combien essentiel. Half Life fait partie de ces univers qui ont réussi à s'imposer dans le cœur des Geeks dans les années 2000 mais que le poids de la célébrité a peu à peu rongée jusqu'à ce que la légende devienne un mythe et le mythe une ombre légère bercée de fantasmes. Gordon Freeman est devenu presque aussi célèbre qu'un Link ou un Mario en étant le scientifique qui réussit à sauver l'humanité avec une barre à mine à ce moment-là puis plus rien... Laissant le joueur dans le vide abyssal d'un scénario jamais achevé. Half Life Alyx n'aura pas la prétention de continuer ce scénario, bien au contraire, il s'installe AVANT les évènements du 2ème opus, mais repose clairement sur ce constat et propose ni plus ni moins que d'inverser la tendance relevée dans les titres produits précédemment. Exit le héros solitaire, c'est Mademoiselle qui devra le sauver cette fois-ci. Et inutile de vous dire que cette tâche ardue rythmera clairement votre progression. L'exploit de ce jeu réside aussi (au-delà de tout le reste) dans sa faculté de remettre ce vielle ami à sa place de Héros oublié. Gordon Freeman n'a jamais autant brillé que par son absence et vous passerez presque toute l'aventure d'Alyx à vous demander ce que ce jeu pourrait donner si vous étiez lui ... Avec une conclusion en forme d'apothéose répondant à tant de questions, autant celles portées par le jeu que celles chuchotées par les fans depuis tant d'année. Alyx s'en donne les moyens et offre LA réponse que les amateurs de la barre à mine se pose depuis presque 15 ans ...


Conclusion :
La réalité virtuelle ... Cet objet étrange que je regardais d'un œil presque moqueur avait besoin d'une œuvre pour démontrer ce qu'elle peut offrir. Avec Half Life Alyx, la Réalité Virtuelle tient enfin son porte étendard et ses 91% Metacritics ne sont clairement pas volés, n'en déplaise à ses détracteurs. A la manière d'un Zelda Breath of the Wild qui redistribua les cartes de ce que l'on appelait Open-World, Half Life Alyx s'installe à son tour comme un maitre étalon. Half Life Alyx est à la VR son "Console Seller" si les casques étaient des consoles (ils en ont le prix en tout cas) et ce titre repose sur deux piliers clairement annoncés du début à la fin, le "Waouh dans la durée" et "l'Immersion permanente". Si jusqu'ici les titres VR ne se divisaient qu'en 2 catégories , "Petites expériences Whaou" ou "Grands Jeu pas vraiment aboutis" , Half Life Alyx réussit enfin à concilier une histoire incroyable dont VOUS êtes le héros et une qualité irréprochable sur plus d'une quinzaine d'heure sans sourcilier et si le titre ne péchait pas autant techniquement sur les 4 derniers chapitres par excès de flemme des développeurs j'imagine, on n'aurait ici rien d'autre à ajouter qu'un chapeau bas et un grand merci. Hélas, ces fameux bugs d'optimisation rencontrés gâche clairement la fête et oblige souvent à reporter au lendemain une belle session qui nous hypnotisait pourtant si bien. Mais qu’importe, s'en tenir à cela, ce serait tourner le dos à l'une des plus belles claques que j'ai eu la chance de vivre en tant que Geek Nouvellement immergé dans la VR. Je n'avais clairement pas le même regard sur cette technologie avant d'avoir connu Half Life Alyx. A La manière des grands jeux, il pose de nouvelles bases, de nouvelles règles qu'il conviendra pour les prochaines créations VR de suivre rigoureusement si l'on ne veut pas passer à coter de la cible principale de la VR, l'immersions et l'interaction intégrale. Pour le reste, que dire ... « Half Life 3 Confirmed ? » On verra bien... Toujours est-il que je n'ai toujours pas répondu à la question que beaucoup ont dû se poser en lisant cette critique, faut-il investir dans un Casque VR pour Half Life Alyx ? C'est tellement compliqué à répondre. Cela dépend de votre aisance financière je dirais, car dépenser plus de 500 Euros pour un seul titre, c'est une exagération que je ne peux me résoudre à vous conseiller. Je dirais plutôt que si vous disposez Déjà d'un casque VR sur PC, Half Life Alyx est INDISPENSABLE, mais dans le cas contraire, je pense , la mort dans l'âme , que je vous déconseillerait l'investissement. Il faut PLUS d'Half Life Alyx pour justifier d'un tel investissement. Mais si les prochains titres VR continuent de respecter les nouvelles règles qu'impose ce chef d'œuvre (oui, je parle de chef d’œuvre, et je l'assume) , alors l'achat d'un casque VR deviendra bientôt tout aussi indispensable que ce jeu...

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