mercredi 23 décembre 2020

CyberPunk 2077 : Le Test par IDG !


=============================================
Il n'y a pas de Spoil dans cette critique
=============================================



Conditions de test : J'ai eu la chance d'y jouer sur un PC de bonne qualité équipée d'une Nvidia RTX , d'un Ryzen installé sur un Disque NVMe accompagné de 16 Go de Ram. Je ne peux donc parler que de mon expérience lié à un PC relatviement haut de gamme, et non à l'expérience vécue sur consoles de jeux ou avec un PC moins onéreux qui visiblement (d'après les retours) seraient très différente. CP77 Semble être le tout premier jeu véritablement Next-Gen et cela se ressent considérablement ici.

CyberPunk 2077 se présentait comme une œuvre majeure pour l'année 2020. Laissant planer son aura sur les 10 années de développement par une communication maitrisée de haut-vole , il se devait d'être irréprochable. Et irréprochable , il l'est si tenté que vous l'approchiez par le bon angle. Il devait impressionner , et il impressionne , il devait rassembler , mais il sépare... Et je le range pourtant déjà à coté de Zelda Breath Of The Wild , sans l'ombre d'un doute , il est désormais une de mes œuvres les plus marquantes , mais aussi frustrantes. Vous êtes sur InfoDeGeeks et vous lisez la critique de CyberPunk 2077 , bonne dégustation...

La Technique :
Comme à mon habitude, et comme il faut bien un peut de stabilité dans mes écrits , je vais commencer par un point Technique. CyberPunk 2077 est clairement la toute première œuvre véritablement Next-Gen. Il est le premier jeu qui ne vole pas cette appellation pour se faire valoir. Il la sublime. Pour faire simple , si vous y jouez sur PC dans de bonnes conditions (comprenez par là , équipé d'une RTX et d'une machine relativement récente) , CyberPunk 2077 (Disons CP77 , ce sera plus court) , vas simplement vous décrocher la mâchoire à un point jamais atteint jusqu'à aujourd'hui. Mais par quel miracle CP77 atteins des sommets visuels ? Tout d'abord , les Reflets qui change toute l'apparence des flaques d'eau , des chromes , des verres. et cela se ressent en permanence , même quand vous buvez un verre. Des gouttes d'eau qui tombent au sol , des panneaux publicitaires qui reflètent même jusqu'à la ville entière. Le RT Existe depuis quelques temps maintenant , mais de l'aveux même du site Digital Fundry (expert dans le domaine) , jamais il n'avait été poussé à un tel paroxysme. Si bien que le titre devienne sans l'ombre d'un doute , le nouvel étendard de cette technologie révolutionnaire. Ensuite , c'est La Lumière calculé en RayTracing donnant à l'occlusion ambiante un sérieux coup de vieux, face à un degrés de réalisme qui bouleverse rappelant ce que Shadow of the Tomb Raider avait de plus sophistiqué à nous montrer. Mais cela au prix d'une baisse de FrameRate assez conséquente. c'est amusant d'ailleurs de constater que c'est le calcule des Ombres en RT qui est le plus gourmand et non les reflets (qui n'affectent que très peu finalement le résultat).




Le DLSS , Votre plus grand allier !
Mais heureusement , il y a le miracle du DLSS qui fera alors passer d'une patate à bout de souffle en Expérience Ultime sans concession. Pour ma part , j'ai opté pour un équilibre léger entre "un peu d'occlusion ambiant" et les Calcules d'ombre en Moyen. Ainsi , Les Reflets à fond , les lumières RT en moyen , et l'occlusion ambiante pour compenser cela , accompagné d'un DLSS de haute volé (en Auto) , je me suis retrouvé avec l'œuvre parfaite et les FPS à 60 sans souci. C'était mon conseil beauté , mais comprenez bien qu'avec ces options perdues lors du transfert vers les autres machines , il n'est pas étonnant qu'on ait retrouvé ce Bashing des PS4 Fat et autre Xbox. Ce n'est juste pas le même jeu. Et je ne dis pas ca pour diviser les joueurs , vous savez que mon objectif est le contraire , mais on sent tout simplement que le jeu a été articulé sur cette technologie pro-Nvidia et qu'il ne peut clairement pas être présenté autrement sans repasser à la case départ. Disposant d'une RTX , j'ai donc eu la chance de profiter du bouzing dans sa plus belle parure , et j'ai envie de dire , dans sa seule parure possible, tant l'expérience est amoindrie quand ces options sont désactivés. Sans , le jeu ressemble à un Watch Dogs sur Wii U (de l'aveu même d'un journaliste GameKult ayant tout essayé) , avec , on est sur l'hommage réussit à l'univers le plus dystopique et le plus réussit qu'il m'ait été donné de voir. Je virevoltait entre Blade Runner , le 5ème élément, Ghost in the Shell et Matrix. Rien que ca. Aucun superlatif ici , c'est vraiment l'expérience que propose CyberPunk 2077 à condition d'être correctement équipé en RTX...




Scenario :
CP77 Est le nouveau bébé des papas de Witcher 3 , l'œuvre qui a montré qu'un monde ouvert pouvait tout aussi bien être cohérent et proposer des quêtes narratives aussi profondes qu'un jeu linéaire. Et cet héritage transpire tout au long de la partie. Certaines scènes m'ont laissé à genoux , comme si j'étais entrain de les vivres. La vue à la première personne est érigé ici tel un art. Une science divine qui vous guide discrètement vers les moments les plus poignants du titre. Le tout pour vous faire vivre des instants semblables à aucun autre. Une narration égale à un grand film dont vous seriez le héro. Cette narration est épaulée par des acteurs charismatiques. Keanue Reeves nous prend littéralement la main pour nous guider à travers cet univers et on n'a plus vraiment envie de la lui lâcher. Il n'est pas forcement notre allier , mais il est loin d'être notre ennemi. Il dépend de nous , on dépend de lui. Et cette interaction titille même jusqu'à nos propres valeurs en tant que joueur face à notre écran. Les thèmes abordés raisonnent au fond de nous et nous invite à nous questionner sur la nature même de ce que l'on est entrain de vivre. Certaines quêtes, de type tertiaires sont plus accessoires mais je les ai tout simplement mises de coté. Quand aux quêtes secondaires , je les considère comme principale puisque de leur accomplissement dépend tout simplement la fin de votre aventure. Entre ces quêtes secondaires et la quête principale , il n'y a pas une seul ligne de dialogue qui n'aurait profité d'un soin irréprochable. C'est du niveau d'un grand film scénarisé avec amour , sur plus de 30 Heures de jeu ...




NightCity :
Un chapitre entier pour cette ville mérite d'être écrit. C'est tout simplement l'architecture la plus organique qu'il m'ait été donné de trouver dans un titre. Toute en verticalité (pour peux que vous preniez le temps d'acheter le double saut chez un Charcudoc). Remplie de personnages aux activités réalistes. Presque tous interactifs. C'est la nuit que cette ville démontre toute sa profondeur. Quand la pluie perle sur sa route , au volant d'une des voitures que propose CP77 , vous voilà plongé dans ce futur chaotique. Mais curieusement , on s'y sent bien. On s'y sent même vraiment bien... C'est douillé , c'est chaleureux. Je me doute que l'esprit des développeurs ne devaient pas de présenter quelque chose de rassurant , mais pourtant , j'aurai du mal à dire pourquoi , je m'y sent vraiment bien. Je prend plaisir à lancer le jeu rien que pour me balader dans la ville à la manière de ce que je ressent pour Zelda Breath of the Wild quand je me ballade dans Hyrule. NightCity est envoutante , on a juste envie de la visiter encore et encore. Même pas forcement pour y faire des quêtes , mais juste pour s'y promener comme quand vous vous dite le soir , tien , après manger , j'irai bien faire un tour en ville ... NightCity , c'est ca , 90 % de l'envie de lancer le jeu se rattache à NightCity...


Un petit mot sur la musique ?
Pas grand chose à en dire. Le titre "Hyper" (que je vous propose en musique accompagnatrice du test) est agréable mais les thèmes principaux du jeu ne sont pas non plus inoubliables. Néanmoins , ils plongent parfaitement dans l'ambiance à l'instare de la radio Jazz en voiture ... Mais quelque part je dois avouer que j'ai pris un pied fou à couper la musique du jeu et la remplacer par celle de BladeRunner pour quelques séances d'immersion intimes... Je vous encourage à essayer (notamment celle du Blues de Blade Runner , vous m'en direz des nouvelles)...

Points Négatifs :
Ce jeu est il aussi parfait ? Et bien si on reprend l'adage qui dit "On apprécie les gens pour leur qualité , on les aimes pour leur défauts" , alors oui , il l'est... Et des défauts on vas en parler maintenant. Avant d'aborder les Bugs , je vais commencer par vider mon sac sur le reste. Tout d'abord , Les BadLands , là où vivent les Nomads. Cette zone est selon moi , littéralement , Inutile , Vide , et semblable à Rage 2. Elle n'a rien à faire dans un jeu qui propose NightCity. On y retrouve Panam et son arc scénaristique essentiel , j'en convient , mais à part elle , il n'y a strictement rien d'autre. Les BadLands sont un désert , mais au dela de cela , c'est aussi un désert d'un point de vue du jeu. C'est bien simple chaque passages du jeu qui s'y rapportaient , je trépignait d'impatience pour retourner à NightCity , si bien que je choisissait mes quêtes uniquement en fonction du temps que cela m'imposerait loin de la belle ville nocturne. Un autre point négatif , ce sont ces fameuses BrainDances (Danses Sensorielles en Français) qui ont été Survendues comme quelque chose de révolutionnaire et qui s'apparentent selon moi juste à quelque chose de stupide , passable et remplaçable sans l'ombre d'un doute par une vulgaire vidéo de surveillance (Le Troll vas loin puisqu'une quête propose justement cela , et ca n'y change rien à l'avancé de l'histoire). Ces moments ne sont que des prétextes pour aller à un moment sur une barre orange et cliquer sur "lire". C'est complètement idiot et ca n'apporte rien d'autre que quelques crises d'épilepsie pour certaines personnes sensibles.




L'équilibrage aux fraises en fin de jeu !
Le dernier point négatif (en dehors des bugs) que je voudrais mentionner dans mon test , c'est l'Equilibrage du titre en fin de jeu , après avoir obtenu les lames mentis et disposer d'au moins un module vestimentaire par vêtement , vous devenez tout simplement invincible rendant le reste de vos armes totalement inutiles. Quel qu'en soit votre niveau de difficulté. Il semble que l'IA relativement fragile ne résiste tout simplement pas à un assaut violent d'un individu avec plus de 300 Points de vie et des Sabres à la place des bras... Vous pouvez rouler sur n'importe quel ennemi. Si bien que le jeu proposera de temps en temps des genres de mines disséminés ca et là qui vous tue instantanément , histoire de rattraper ce carnage. Mais quand vous l'avez compris , vous pouvez juste les éviter et devenir un demi-dieu. Disposer d'une telle progression dans un jeu est rare , mais pas impossible. Le seul souci c'est que ce phénomène arrive un peut avant la fin. Je dirais à partir des Deux Tiers si vous progressez correctement. Et donc le dernier tiers du jeu est un peut comme si vous n'aviez plus aucun obstacle de difficulté. Mais Qu'importe , on se doute que CP77 n'est pas là pour vous montrer un désert aride , des vidéos de surveillance ou encore un avatar timide. Vous serez là pour NightCity , pour une narration qui impose le respect et pour une puissance gagnée à la sueur de vos mains...Alors ces défauts seront vite oubliés... Ceux-là oui en tout cas ... Mais les bugs ... Allez , je me lance ... il le faut bien !




Les Bugs :
CyberPunk propose une expérience gigantesque. Cela était il possible sans quelques bugs ? Je ne le crois pas. Maintenant , est ce que ceux-ci sont vraiment handicapants ? Pas le moins du monde. Pour tout vous dire , j'ai due croiser 3 ou 4 moments avec un script qui ne se lançait pas nécessitant une recharge de partie (heureusement très présentes) jusqu'à la fin et son Crash Monumental mais j'y reviendrais dans un chapitre dédié, Pour le reste, quelques glitchs amusants qui m'ont fait sourire et puis de temps en temps un Vibromasseur qui traine au sol et qui semble avoir choqué quelques testeurs qui devraient éventuellement songer à se dérider. Peut-être espéraient-ils une œuvre Pegi 3 , mais qu'importe , je ne m'attarderais pas là dessus. Ces Bugs sont inhérent à l'immensité de l'œuvre qui nous est présenté , et en toute sympathie , je pense que le Patch DayOne a due considérablement alléger cette sensation désagréable qu'ont due vivre certains testeurs en Pré-Release. Loin d'être le tollé que ses détracteurs semble lui trouver (Toute cette histoire va beaucoup trop loin selon moi , bien que les version PS4 et Xbox One furent sacrifiés hélas ... Bref). Encore une fois , je pense vraiment que leur version de test (J-7 avant Patch Day One sur PC) devait être beaucoup plus éloigné de la version que nous avons eu (Public) que ce que ne laissait présager les paroles des développeurs. Tout du moins , jusqu'à la version 1.05 ...



Et là , c'est le drame :
Le 20 Décembre , j'étais à quelques encablures de terminer l'œuvre, face à la porte d'entrée qui vous dit "Point de non retour" ... Et tant qu'a faire , je me suis dit qu'il valait mieux passer par le tout dernier patch , le 1.05 qui venait de sortir, histoire de profiter de la belle dans sa plus belle robe. Je l'installe , je lance le jeu et là , waouh , le titre qui était déjà si beau l'est encore plus et gagne au passage quelques FPS non négligeables. Me voici avec une œuvre aux performances indéniables et aux graphismes inégalés dans une NightCity tout de technique vêtue en RTX... Puis Crash/Plantage ... Ah , bizarre , un "trait-plat" comme ils l'appellent , je n'en avais encore jamais eu avec la version précédente (1.04), Cela provoque un retour Windows pour les non-initiés à l'univers CyberPunk. Je relance , j'avance un peu plus , me voici sur la dernière ligne droite , ca sauvegarde , je choisis un certain embranchement pour vivre la fin du jeu comme un spectateur face à un des meilleurs films qu'il ait eu l'occasion de vivre , j'avance , je suis aux côtés de Panam , c'est la fin que j'ai choisi. Je traverse un endroit et ... Trait-Plat ... Agaçant, je relance ... J'avance 2 mètres , Trait Plat ... Trait Plat Trait Plat Trait Plat ... Le jeu ne veut plus rien savoir , je charge une partie plus tôt , dans la ville , bien avant cette dernière ligne droite , je réalise que je ne peux plus dégainer mes armes , j'approche d'une quête annexe , Trait Plat ... Trait plat encore quand j'appel ma voiture , Trait plat quand je change les paramètres graphiques... Je fouille le net et là je tombe sur l'improbable , les commentaires pleuvent sur les forums , la communication est en feu pour reprendre la métaphore  et ce commentaire pris au hasard résume bien la situation "CDProject a littéralement cassé le jeu avec la 1.05 , il n'est plus du tout jouable ! Et en plus , ils ont annoncé qu'ils se concentre sur un futur patch qui ne sortira pas avant Janvier prochain ! Il ne faut donc pas s'attendre à y rejouer avant l'année prochaine , surtout ne mettez pas à jour votre jeu !". Bon , je RollBack (comprenez par là que je reviens en 1.04) et je lance le jeu "Vos Sauvegardes ont été converties en 1.05 vous ne pouvez les lancer sur une version antérieur du jeu ...". Mazette , me voici piégé , avec un jeu d'une ampleur phénoménale et une fin haletante qui me tend les bras , mais dont l'excès de zèle probable de certains développeurs a conduit à une pause forcée de plusieurs jours ... semaines ? La frustration porte désormais un nom , elle s'appelle CDProject ! Mais je ne vais pas attendre encore plus d'un mois pour vous parler de ce titre magistrale et vous pondre ma critique ? Qu'importe , je me garderait la fin pour moi seul , comme une friandise jalousement gardée. Et je ne vais pas tourner le dos à ce titre incroyable sous prétexte qu'un patch a ruiné mon expérience sur les quelques dernières minutes, ce serait oublier les 30 précédentes heures parmi les plus folles de ma vie de Gamer.



A qui s'adresse CyberPunk 2077 :
Par cette question , j'ai déjà commencé à entrevoir quelques pistes de réflexion sur mes précédents tests pour lesquels j'avais été plus que radicale. Un Death-Stranding au Vitriole , par exemple. En effet , il apparait qu'il existe 2 types de joueurs , à savoir ceux qui cherchent les expériences qui exigent une intellectualisation profonde de son investissement et ceux qui préfèrent celles qui rassemblent autour d'un certain standard , ce qui n'a rien de péjoratif , au contraire , je commence même à me sentir plus proche de ce genre là que de l'autre. M'est d'avis que CyberPunk 2077 a adopté une communication étrange et bancale qui présentait le jeu comme un de ceux qui pourrait diviser par un atypisme et une originalité proche d'un titre de niche. Ainsi , voir certain tomber de haut avec une profonde déception de constater un CP 77 plus grand publique qu'il n'aurait aimé , ne m'étonne guère. Finalement , ce titre est beaucoup plus "Normal" que ne l'aurait suggéré les premières mises en gardes de certains journalistes chanceux ayant profité du titre par avance. Mais de cette normalité ne ressort , à mon sens que du bon. En effet , je commençait à craindre une sorte de Bladure's Gate en vue à la première personne qui m'aurait passablement inspiré un grand respect pour son publique cible , mais une totale indifférence quand à mon implication. J'aime les jeux de rôle , mais pas quand ils cherchent à se donner un genre. Clairement , CyberPunk 2077 n'est pas de ceux là , et Heureusement ! Là où il perd deux ou trois fans , il en gagne des millions d'autre. Et comme je le rappel souvent , je préfères les titres qui rassemblent le plus grand nombre que ceux qui les divises , les fameux jeux "clivant" comme on les appels, je les évites soigneusement... Ainsi , et avec un immense plaisir , je répondrais que ce titre s'adresse à presque tout le monde , tant que vous êtes adultes (vue que le jeu fait clairement référence à son PEGI 18) et que vous aimez les univers futuristes. Ce jeu ne s'adresse pas à vous par contre , si vous vous sentiez concernés par les craintes de certains journalistes qui disaient que le titre serait plus RPG que prévu , et qu'ils avaient peur que le grand public ne se sente pas impliqué. C'est clairement faux , tout simplement. CP77 est un Action RPG fantastique aux principes de jeu parfaitement normaux et accessible à tous. Tant pis pour les Rageux qui espéraient The Witcher 2077 sur fond de Dungeon et Dragon avec des embranchements si complexes qu'on aurait perdu les 3 quarts des néophytes en chemin. CP77 est pour tout le monde et il veut vous le faire comprendre dès ses premières heures.




Conclusion : 
Il semble que toute la difficulté pour comprendre ce jeu avant de pouvoir s'y investir , c'est de parvenir à le définir. Une sorte d'énigme dont la réponse conditionnera votre appréciation du titre. Le mieux pour réussir cet exercice , je pense c'est de commencer par dire ce que CP77 n'est pas. Ce n'est pas GTA , un jeu d'action basique aux inspirations sauvages dans un Open World bac à sable. Ce n'est pas non plus The Witcher et ses embranchements de quêtes organiquement fusionnés. CP77 n'est pas non plus un jeu d'Action RPG laissant telle une page blanche l'avenir de son rôle au joueur à la manière d'un Zelda Breath of the Wild. Et c'est pourtant de ce titre que l'œuvre de CD Project se rapproche le plus selon moi par son talent à immerger le joueur quelque part ... ailleurs ... pour passer un moment exilé dans un autre univers. Et s'il est difficile de réduire sa porté à un vulgaire jeu narratif en monde ouvert comme certain semblent l'avoir bassement catalogué, il serait déraisonnable d'ignorer cette facette de  CP77 qui en emprunte quelques atouts. Je dirais qu'au final ,  CyberPunk 2077 est un jeu qui vas revenir aux fondamentaux , c'est à dire tenter de vous divertir en vous racontant une histoire poignante tout en essayant de vous faire réfléchir sur votre degrés d'implication dans cet univers. Le tout sur fond de quelques composantes RPG savamment distribués dans un monde ouvert à échelle humaine...
S'il vous faudra plus de 5 heures (soit des jours pour un joueur normal) avant de commencer réellement l'aventure , dites vous qu'il ne vous en faudra guère plus de 5 minutes avant de savoir si CP77 deviendra votre nouvelle référence vidéo-ludique ou si , tout au contraire , il vous laissera de marbre. Pour ma part , la question fut vite répondue et je remercie vivement CD Project de nous avoir rappelé que l'univers du Jeu-Vidéo n'a jamais aussi mal porté son nom tant le mot jeu n'a plus rien à voir avec ce genre d'expérience intime. Laissons donc alors les critiques pour ceux qui cherchent à dénigrer cet art et immergeons nous toujours un peu plus profond dans les histoires passionnantes telles que celle que je viens de vivre à NightCity... Ah , NightCity , je te désire ma belle ville , sensuelle , tu as tant de chose à nous montrer. Je veux te retrouver sans cesse et si seulement ton Bug "FlatLine" ne me conduisait pas contraint et forcé à devoir te laisser de coté pour quelques jours , je me replongerait dans ton gigantisme sans retenue. J'ai bien conscience de l'allusion érotique de ces dernières phrases , ne vous laissez pas avoir , CyberPunk 2077 est pour personnes adultes consentantes ... Et quelque part , cette ville est à l'égale d'Hyrule , un monde alternatif qui nous appel sans cesse... CDProject devra revoir légèrement sa copie pour rendre la technique à la hauteur de l'artistique. Mais pour le reste , tout y est , le Fun , le plaisir , l'immersion ... Oui , ce sera tout simplement le dernier mot de ma critique sur CyberPunk 2077 , s'il n'était qu'un seul mot pour le définir ... CyberPunk 2077 ... L'immersion ...

Merci pour votre lecture !





Si vous avez aimé cet article , n'oubliez pas que vous pouvez me soutenir en regardant une simple publicité sur ce site uTip : https://www.utip.io/synepcice Par avance , merci !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.