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ATTENTION SPOIL ALERT
Cette critique peut gâcher votre découverte de la série
Si vous ne l'avez pas encore vu.
Si vous ne l'avez pas encore vu.
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Un acteur au sommet de son art...
Ewan McGregor reprend son role éponyme, fort d'un certain age ajouté à sa prestation de 15 ans plus tôt. Ces quelques rides acquises nouvellement donne à son personnage une apparence tout simplement parfaite pour donner le sentiment d'une période de transition avec le role joué par Alec Guinness dans "un nouvel espoir". Notre bel homme, Ewan porte, ne craignons pas les mots, littéralement tout l'intérêt de la série sur ses épaules. Et c'est une aventure qu'il survole haut la main (ou le sabre, si j'ose dire). Son jeu d'acteur est d'une crédibilité si profonde qu'on ne peut s'empêcher de penser que c'est probablement lui, qui a de nos jour le mieux compris comment incarner avec sincérité la vie d'un Jedi tel qu'imaginé par George Lucas, jadis. Tant et si bien que parfois, on a le cruel sentiment d'un individu parfaitement naturel œuvrant dans un univers factice entouré d'autre acteurs nettement moins inspirés par leur personnage. Une impression à la limite d'un Trueman Show porté au souvenir des plus anciens peut-être.
Obi-Woke , le Piège de Disney !
Une fois qu'on redescent de son petit nuage en admiration devant un Obi-Wan interprétant avec splendeur son rôle, on commence alors à regarder à droite à gauche le reste des protagonistes. Et là, un malaise indicible commence à se poser devant nos yeux. Bien que bon nombre de mes proches à qui j'ai posé la question ne s'en sont même pas rendu compte, j'avoue que pour ma part, cela m'a completement sorti de l'histoire. Et avant de poursuivre, face à la sensibilité de ce sujet, il va me falloir détailler 2 définitions qui me paraisse fragiles et qui me vaudrons très probablement de vives critiques. D'ailleurs, quelque part, je pense que Disney a probablement joué sur ces points sciemment. La premiere définition, c'est l'inclusion. C'est d'après moi, Le fait de vouloir réhabiliter avec intelligence des minorités (ethniques, d'alignement sexuelles ou même d'Handicape) trop longtemps mises à l'écart. L'inclusion est une bonne chose et elle mérite d'être maintenant au cœur de nos plus belles valeurs. Elle se caractérise selon moi par le fait qu'une minorité qui serait avancé au premier plan serait présente par la nécessité du scénario. Par exemple Daredevil (Le héros est un Malvoyant et c'est ce qui lui donne ses pouvoirs). La seconde définition, c'est un terme un peu à la mode qu'on appelle "Woke". C'est tout simplement d'après moi le contraire de l'inclusion et bien loin de la définition que Wikipedia aimerait qu'on adopte. Non, ce ne sont pas des éveillés qui cherchent à libérer la parole. Pour moi, c'est surtout la plus mauvaise des façons d'essayer de défendre la cause des minorités. En essayant avec grossièreté d'inclure des minorités comme principaux protagonistes sans autre intérêt que de cocher des cases "Asiatique / Pakistanais / Femme Forte contre le Patriarcat / Personne de couleur Noir" Et si je reprends donc ma vision de ce qu'on appelle Woke , je dirais que Obi-Wan Kenobi est le plus bel exemple du Wokisme... Avec une disparité entre les protagonistes à la limite du caricatural. Des méchants très très méchants, pâles, voir peints en blancs, homme ou mâle, bien entendu. Aux activités sombres et perverses. Face à des gentils, très très gentils, asiatiques, noirs de peau, pakistanais, indiens, la peau la plus mate possible. Dont les actions seront toujours synonymes de bienveillance et de raison sage et intelligente... Et si l'un d'entre eux semble égaré, cela ne sera que pour mieux briller un peu plus tard par sa sagesse immaculée... Vous avez l'idée et je viens très probablement de vous diviser en deux groupes distincts, ceux qui me considère immédiatement comme une ordure de raciste, et ceux qui voudrons bien continuer leur lecture pour en savoir d'avantage sur mon point de vue...
Quand le Wokisme fait de nous des Devins!
Cela ne serait pas si gênant si au moins, la perversion de ce principe n'était pas poussée à un tel paroxysme que j'en arrivais carrément à deviner l'issue d'une séquence, d'un dialogue, et même parfois d'un épisode tout entier, rien qu'à partir des protagonistes qui y participait. "Un combat entre un homme blanc et une femme asiatique ? L'homme blanc va perdre..." Gagné ! "Une discussion entre un homme blanc sis et une femme noire ? C'est évidemment la dame qui aura raison, et le scénario saura nous le montrer plusieurs fois de la plus grossière des manières quelques minutes plus tard..." Cette même femme noire justement est présentée comme la grande Méchante au début de la série... Évidemment, c'est Impossible, nous sommes là en présence d'une représentante du combo ultime de deux minorités, alors elle finira forcément par montrer qu'elle est gentille ... Spoil évident, C'est Gagné ! Cet état de fait en devenait même démoralisant, provoquant ce petit "pouvoir" inattendu mais surtout indésirable quand on cherche à découvrir une nouvelle histoire, de réussir à deviner une intrigue rien qu'à la représentativité d'un groupe. Mais pire encore, à mesure que je le constatais, je réalisais surtout que je me sentais enfermé dans l'impossibilité de m'en plaindre (et tant pis, je le fais quand même ! Après tout, c'est mon site), Et pourquoi me direz-vous ? Eh bien, ami lecteur, autant l'individu d'aujourd'hui se sent libre de pouvoir parler de moulte sujet, autant il existe des points sur lesquels l'habilité d'une société politiquement correcte impose la limite (volontairement instruite) entre le constat précédent et une forme de Racisme ou d'Homophobie qui serait alors finement orchestré (PS : le sujet de l'homophobie n'est pas présent dans Obi-Wan Kenobi , mais je généralise pour le reste des oeuvres que j'ai constaté ces dernières années). J'entends par là que vous avez le droit de constater ce phénomène, mais si vous en parlez, alors les étiquettes finirons très vite par vous être collé sur le front, peu importer vos convictions politiques (Mention spéciale pour la nouvelle théorie à la mode selon laquelle toute ce malaise serait orchestré par les politiques extrême droite, mais les cons, ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait ! Vous vous souvenez ?). Et je n'ose pas imaginer les débats qui vont fondre sur la toile quand la prochaine série d'Amazon du Seigneur des Anneaux vas arriver. J'espère de tout mon cœur qu'elle sera splendide, parce que sinon, je ne vois vraiment pas comment quiconque pourra la critiquer sans passer pour un monstre insensibles racistes et patriarcales (cela a même déjà commencé rien qu'à partir de ses bandes annonces) ... Bref, c'est Ainsi, par ce prisme, tanto étonnant, tantôt ennuyeux, souvent gênant, que j'ai traversé la lecture de ces 6 épisodes. Ou plutôt des 2 3 4 et 5 (le premier étant exempté de ce constat, peut-être ont-ils voulu épargner les spectateurs sur l'épisode Pilote, histoire de ne pas créer de polémique sur l'opus qui sera probablement le plus regarder , sachant que la majorité du public a pris la fâcheuse habitude de ne plus regarder que le premier épisode de chaque série qui fait l'actualité ... bref)
Cela ne serait pas si gênant si au moins, la perversion de ce principe n'était pas poussée à un tel paroxysme que j'en arrivais carrément à deviner l'issue d'une séquence, d'un dialogue, et même parfois d'un épisode tout entier, rien qu'à partir des protagonistes qui y participait. "Un combat entre un homme blanc et une femme asiatique ? L'homme blanc va perdre..." Gagné ! "Une discussion entre un homme blanc sis et une femme noire ? C'est évidemment la dame qui aura raison, et le scénario saura nous le montrer plusieurs fois de la plus grossière des manières quelques minutes plus tard..." Cette même femme noire justement est présentée comme la grande Méchante au début de la série... Évidemment, c'est Impossible, nous sommes là en présence d'une représentante du combo ultime de deux minorités, alors elle finira forcément par montrer qu'elle est gentille ... Spoil évident, C'est Gagné ! Cet état de fait en devenait même démoralisant, provoquant ce petit "pouvoir" inattendu mais surtout indésirable quand on cherche à découvrir une nouvelle histoire, de réussir à deviner une intrigue rien qu'à la représentativité d'un groupe. Mais pire encore, à mesure que je le constatais, je réalisais surtout que je me sentais enfermé dans l'impossibilité de m'en plaindre (et tant pis, je le fais quand même ! Après tout, c'est mon site), Et pourquoi me direz-vous ? Eh bien, ami lecteur, autant l'individu d'aujourd'hui se sent libre de pouvoir parler de moulte sujet, autant il existe des points sur lesquels l'habilité d'une société politiquement correcte impose la limite (volontairement instruite) entre le constat précédent et une forme de Racisme ou d'Homophobie qui serait alors finement orchestré (PS : le sujet de l'homophobie n'est pas présent dans Obi-Wan Kenobi , mais je généralise pour le reste des oeuvres que j'ai constaté ces dernières années). J'entends par là que vous avez le droit de constater ce phénomène, mais si vous en parlez, alors les étiquettes finirons très vite par vous être collé sur le front, peu importer vos convictions politiques (Mention spéciale pour la nouvelle théorie à la mode selon laquelle toute ce malaise serait orchestré par les politiques extrême droite, mais les cons, ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait ! Vous vous souvenez ?). Et je n'ose pas imaginer les débats qui vont fondre sur la toile quand la prochaine série d'Amazon du Seigneur des Anneaux vas arriver. J'espère de tout mon cœur qu'elle sera splendide, parce que sinon, je ne vois vraiment pas comment quiconque pourra la critiquer sans passer pour un monstre insensibles racistes et patriarcales (cela a même déjà commencé rien qu'à partir de ses bandes annonces) ... Bref, c'est Ainsi, par ce prisme, tanto étonnant, tantôt ennuyeux, souvent gênant, que j'ai traversé la lecture de ces 6 épisodes. Ou plutôt des 2 3 4 et 5 (le premier étant exempté de ce constat, peut-être ont-ils voulu épargner les spectateurs sur l'épisode Pilote, histoire de ne pas créer de polémique sur l'opus qui sera probablement le plus regarder , sachant que la majorité du public a pris la fâcheuse habitude de ne plus regarder que le premier épisode de chaque série qui fait l'actualité ... bref)
Un Dernier épisode Magistral
Loin des clichés grossiers présentés dans les épisodes 2 à 5 que j'ai dénoncé plus haut, le 6ème (le dernier) est à lui tout seule une Master Classe (sans ironie cette fois-ci), d'une qualité égale à celle d'un des films que nous aimons tant. Ce dernier provoque un lien surprenant et impeccablement inscrit entre la prélogie et l'épisode d'un nouvel espoir. Peu à peu, on en vient à se demander si la réalisatrice de ce dernier opus est la même que pour les précédents et c'est en conclusion probablement l'un plus beau combat de Jedi qu'il m'ait été donné de voir dans l'univers StarWars que le clou fut définitivement enfoncé. S'en suit alors une fin gorgée de symboles tous plus forts les uns que les autres rappelant les meilleurs moments des évadés de Shawshank ou du Retour du roi (Sacré comparaison, mais j'assume !). Puis on en ressort en se disant qu'on ne pourrait presque plus imaginer les Episodes Canoniques des 2 trilogies abordés ici sans cette mini-série racolant les morceaux divinement. Bien entendu, il reste encore un peu de cette maladie évoquée plus haut à travers ce dernier épisode, mais par chance, cela est grandement dilué dans le reste de la qualité de cet épilogue.
Une Musique fantastique
Que ne serait une bonne série (si elle demeure bonne malgré ses terribles défauts) sans Un Nouveau Theme musicale. Avec le retour inattendu d'un John Williams au sommet de son art, il aurait été inconcevable que cela soit une déception. Et c'est notamment pour notre ami Obi-Wan qui ne possédait pas le moindre thème à son nom que le chef d'orchestre s'est donné à fond. Et Thème épique, il le mérite ! C'est donc une mélodie qui vient réussir en douceur à s'imposer et rester dans la tête au même titre que ceux des Trilogies précédentes. Le tout fusionne avec douceur pour rendre aux musiques originales la force de caractère qu'on leur connait et cet exploit fait frissonner à chaque note entendue le spectateur médusé devant pareille performance...
Visuellement, Ça passe ...
Les effets spéciaux sont corrects mais pas transcendant. La faute est Probablement due à une technique de projection circulaire par Unreal Engine connue sous le Mandalorian et d'autre productions moderne. Cette méthode permet une grande simplicité pour la post-production mais peut (si l'abus de technique se fait ressentir) provoquer des impressions d'environnement plus confinés. Réduisant alors les ambitions. A ceci également vient s'ajouter une tendance à l'assombrissement des séquences (notamment sur les derniers épisodes) qui pousseraient presque à augmenter la luminosité de nos écrans. Mais qu'importe, ces éléments auraient probablement été corrigé si cette série n'en avait pas été une ... J'y viens justement à ma conclusion !
Conclusion :
Selon moi , Cette série ObiWan Kenobi aurait mérité d'être un film à part entière , puis qu'après tout , les épisodes n'excède que rarement les 30 minutes , on peut légitimement imaginer qu'on aurait vaguement réunit les 5 premiers épisodes en une première partie d'un film en le nettoyant au passage de toute cette vague absurde de fausse inclusivité mal dosée qui vient desservir une cause qui pourtant n'a clairement pas besoin de cela pour être correctement abordée et non sabordée comme seul Disney sait le faire depuis quelques années. Nous aurions alors eu sur le grand écran un film de 2 heures environ qui parlerait de ce grand Jedi porté par un Ewan McGregor tout simplement magique, protégeant la petite Leïla, capturée par le terrible Dark Vador. Le reste, superflux et à la limite du gênant, aurait passablement disparue pour le plus grand bonheur des spectateurs, et aussi (j'en suis intimement persuadés) de ceux que Disney croit le plus tristement du monde, défendre ici ... Non, les Asiatiques, les Femmes ou même les personnes de couleur noir, n'ont pas le moins du monde besoin d'être considérés comme forcément plus louables et plus fort que les hommes blancs pour se sentir exister, même à travers une oeuvre médiatique... Si ce n'est pas le propos d'origine, alors les ajouter au forceps comme c'est ici le cas, est au mieux, maladroit, au pire, gênant ... Mais bref, comme je me doute déjà de m'être vôtré dans le piège habilement déployé par la firme de Walt Mickey pour instantanément être catalogué dans le mauvais panier, j'ose imaginer qu'il me faudra passer sous silence cette critique. Chose que je vais faire mais sans oublier malgré tout de parler avec bienveillance de la qualité indéniable de l'histoire qui est proposé avec cette série que j'ai mal aimé sur la majorité de sa période pour toutes les raisons évoquées, mais adoré sur sa fin tout simplement anthologique et indispensable (j'ose le terme) pour la compréhension de certains passages du 4eme opus diffusé dans les salles obscures en octobre 1977 ... Un bel hommage ! Merci d'avoir tout lu Et surtout dans l'espoir que ma pensée ne soit pas mal comprise...
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