dimanche 22 novembre 2020

Halo 4 : Le Test par IDG !


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ATTENTION SPOIL ALERT
Cette critique peut divulguer et gâcher votre progression 
si vous n'avez pas encore terminé le titre. 
Vous êtes prévenus...
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Et voilà , suite et fin de bill , c'est ainsi que je pourrais ponctuer ce Halo 4. Je viens de terminer ce titre que j'ai adoré et je vous propose ici ma critique. Vous êtes sur Infodegeeks et vous lisez le test de Halo 4 , bonne dégustation.

Gameplay :
Le seul point noir je pense de cette œuvre , et je préfères d'ailleurs commencer par là. Toute la puissance des armes Covenant a été littéralement bridé pour valoriser des armes ForRunner (Prométhéennes) dont la saga n'avait clairement pas besoin. Certes , leur animations est sympas (un petit coté Control pour ceux qui ont eu la chance de faire ce jeu) mais rien de transcendant au niveau du comportement. Les outils Prométhéens ne sont que des armes humaines camouflés derrières de nouvelles skins. Et quelle tristesse que de voir toute l'originalité des versions Covenants dissimulés bêtement derrière un bridage artificiel. Déjà que nous avions perdu la double arme depuis Halo 3 , voilà que maintenant , le fusil à aiguilles , symbole même de l'ingéniosité des titres Halo , se voit limité à 44 balles , grand maximum , exit les têtes chercheuses , fini les alternances avec une autres armes pour tailler dans le vif pendant que la première se recharge. C'est navrant et le feeling n'en est que moins bon , c'est un fait. Mis à part cela , le reste du titre est toujours aussi agréable à parcourir , mais cette fois-ci , ce sera quasiment contraint et forcé qu'on utilisera presque que les armes Prométhéennes , seuls à profiter d'un ajustement de la puissance suffisant par rapport aux situations rencontrés. Qu'importe , passons vite aux autres points !



Graphismes :
Halo 4 est enfin un titre qui ressemble presque à du contemporain. Plus besoin d'une quelconque remasterisation des textures et d'une touche Tab pour ne le faire toucher du doigt, ici l'œuvre originale se suffit enfin à elle même. Rien ne choque , rien ne dénote , tout est ok. C'est joli , c'est chatoyant et ca se déguste sans le moindre mal. Un habillage parfait pour une œuvre toute en retenue et en douceur.




Scenario :
Nous retrouvons Cortana atteinte d'une maladie appelée la frénésie inclus nativement dans toutes les IA afin de limiter leur durée de vie. 8 ans se sont écoulés depuis le début de son histoire et cette pauvre demoiselle lutte difficilement pour retenir encore ce qui la compose. John 117 quand à lui , rustre et direct dans son approche , à son habitude , se retrouve pour une fois bien dépourvue. Il essai d'aller là où Cortana lui dit d'aller pour trouver des solutions , mais il est perdu , tout comme nous , et sa voix devient de plus en plus humaine et fragile au fur et à mesure qu'il prend conscience de son impuissance. Au delà de cela , Un autre couple , Dictat et Bibliothèque (ce sont leur prénoms) , ancien ForRunners revenus à la vie par le miracle de l'astuce scénaristique , tentent de détruire les habitants de la terre (Madame essai d'empêcher Monsieur de le faire , mais bon). C'est dans ce bouillons de problème que vous tenterez de vous faire une place. Subtile !



Conclusion : 343 Industrie signe ici leur dernier titre et ils ne s'en prive pas pour nous le signaler (avec leur dernier texte). Et tant qu'à proposer leur œuvre ultime, autant qu'elle soit décomplexée. Fort de cette prise de décision , les développeurs ont enfin accepté de libérer leur coté "romantique" qui demeurait bridé jusqu'ici par quelques touches ca et là toujours limités derrière un emballage FPS virile de "bonhomme". Mais ici , ce sera presque du Shakespeare pour une histoire d'amour dont seul le mot n'est jamais prononcé. Cortana en fin de vie ne sait pas comment dire adieu à son J117 qu'elle aime tant. Et ce J117 traversera la galaxie entière et plus encore pour trouver une solution afin que sa belle ne sombre pas dans la frénésie d'une fin de vie cruelle. Bien sure , il y a toujours un autre scenario plus classique au delà de cela afin de contenter ceux qui veulent leur dose de "burinage". Ici , c'est un ForRunner appelé le Dictat qui cherche à détruire la terre , une sombre affaire bien classique à la manière de ce que l'on a déjà croisé sur tout les autres opus , mais c'est bel et bien la romance entre John et Cortana qui occupe toutes nos pensées pendant les 8 Heures que compose cette aventure et c'est précisément ce qui manquait à cette saga pour entrer au panthéon des grandes œuvres. Pas grand chose de plus à ajouter , une fois qu'on en a pris conscience , on se laisse bercer , presque une larme à l'œil , à chaque échange entre nos deux héros. Halo 4 est une longue lettre d'amour entre les deux amoureux les plus éloignés technologiquement de cette univers. Une IA et un Spartan ... Mais qu'importe , ils s'aiment et ca en devient beau à voir. Halo 4 est donc une histoire d'amour magnifique et c'est ainsi que j'aime à m'en souvenir... Reste plus qu'à savoir si Microsoft fera le nécessaire pour mettre entre les mains des joueurs PC Halo 5 Guardian avant la sortie de Halo 6 Infinit l'année prochaine. Wait and See !





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