lundi 9 novembre 2020

Red Dead Redemption 2 : Le test par IDG !


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ATTENTION SPOIL ALERT
Cette critique peut divulguer et gâcher votre progression 
si vous n'avez pas encore terminé le titre. 
Vous êtes prévenus...
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Red Dead Redemption 2 a mis plusieurs années avant d'arriver sur mon écran. Et fort de cette découverte , Manette en main , je pouvais enfin comprendre pourquoi toute une liasse de joueurs hurlait de bonheur lorsqu'en Octobre 2016 , Rockstar publiait sur son compte Twitter une simple image toute de rouge vêtue... M'accordant sur le fait que la prochaine annonce de Rockstar du même acabit me verra hurler de bonheur , à mon tour. Vous êtes sur InfodeGeek , vous lisez la critique de Red Dead Redemption 2 , bonne dégustation ...

Technique :
Ici , pas de RayTracing , ni d'effet flamboyant malgré une version PC revisité pour le meilleur. Les artistes derrière cette œuvre ont jugé qu'il serait insultant d'user des dernières options graphiques rendant tout leur travail obsolète. En effet , pourquoi prouver qu'une puce GFX peut rendre les reflets et les lumières plus réelles que réelles , si vos équipes ont déjà réalisé , goute de sueur perlant sur le front , cette même tâche à la main pendant des années de développement... Et c'est précisément ce que RDR2 nous donne , une œuvre dont le photoréalisme est à tomber par terre. Avec ses séquences Cinématiques provoqués par le joueur à la volée , le spectateur que nous devenons alors commence sérieusement à se demander parfois si certains paysages sont vraiment de l'ordre du jeu-vidéo. Barres 16/9ème appliqués pour une immersion totale , angle de caméra judicieusement incliné pour que la distance ne nous permette plus de voir les micros défauts de texture ou l'apparence légèrement cartoon des visages , inhérente au moteur utilisé , et voilà que plus rien ne permet de faire la différence entre cette capture d'écran et cette photographie prise dans le dernier western à la mode. Ca en deviendrait presque effrayant. Mais tellement jouissif.


Histoire :
Le scénario est , d'après ce qu'on ma dit , un préquel de Red Dead Redemption , premier du nom (Que je ne connais pas). Et apporte la subtilité d'intégrer le personnage principale de cette première aventure à la manière d'un simple PNJ de cet opus. Arthur , le héro de notre histoire , nous propose un des personnages les plus pragmatique et humain que j'ai pu croiser dans un jeu. Désabusé parfois , presque au regret d'un constat amère en conclusion de la plupart de ses propres actions qu'il osera même juger avec un ton détaché. Parfois , on penserait même qu'il interprète nos propres pensées face à certaines situations. Le travail d'écriture a due être colossale pour anticiper ces milliers de possibilités. Nous suivons donc notre partenaire et son fidèle canasson (que nous personnaliseront à la manière d'une voiture dans GTA) pour aider son groupe salvateur , et leur meneur , Dutch , vers une sorte de rédemption (Vu dans le titre, ca ne s'invente pas). Là où GTA nous propose la vision décalé d'un groupe de malfaiteurs en proie à leur vice , RDR2 chercherait plutôt à nous montrer toute la difficulté que fut cette croisade pour pérenniser un groupe de gens qui ne demandait qu'à se faire une petite place dans le grand ouest Américain sans prendre le risque d'être sans cesse considéré comme l'ennemi public à abattre. Cette notion de dangerosité transpire à chaque cut-scene que les plus pressés d'entre nous n'oseront même pas passer , tant la profondeur du message qui nous est transmis est grande. Le tableau commence vraiment à être beau à regarder , mais une grande histoire , et une technique irréprochable ne font pas forcement les meilleurs jeux. Nous l'avons constaté récemment, il faut aussi un Gameplay à la hauteur. Et là , je pense qu'RDR2 fait mouche. Venons y tout de suite.


Gameplay :
Une toile de maitre , c'est ainsi que je considère le travail effectué sur RDR2. Le réalisme de chaque détail est à la limite de l'indécent. Baladez vous dans une échoppe et chacun des articles vendus dans le catalogue trouvera sa place dans les rayons. Montez à cheval , éloignez la caméra juste un peu pour que l'œil humain ne fasse plus la distinction entre les textures d'un jeu vidéo et le photoréalisme , et vous constaterez alors que les mouvements du canasson sont si réels que vous commencerez à sentir le malaise du doute. Une Partie de Poker n'a jamais été aussi captivante , un concours de boisson dans le barre , et vous vous sentez presque aux cotés d'Arthur. Mais qu'en est-il des combats , fusil en main ? Pas de problème , le système est juste assez permissif pour éviter la frustration , et juste assez détaillé pour permettre aux plus fines gâchettes d'explorer leur potentiel. Là où le titre est le plus grand , c'est quand vous décidez de ne plus suivre la trame scénaristique. A la manière d'un GTA , RDR2 propose alors un des bacs à sable les plus gigantesque et à la finesse la plus exemplaire qu'il soit. J'ai retrouvé un peu de la fibre de l'aventure que je connaissais dans Zelda ici , puis un peu de l'envie de tout explorer que j'avais aperçue dans GTA. Le tout bercé par un des système de quête les plus immersifs que j'ai pu croiser ces dernières années. Exit le point d'exclamation au dessus de la tête , ici , c'est en s'approchant d'une personne qu'une mission se déclenche. J'ai rarement connue quelque chose de plus immersif. (J'ai entendu dire que CyberPunk 2077 serait du même style). Je pourrais continuer de vous parler pendant des heures de toutes les petites astuces que j'ai croisé dans cet univers fantastique , mais je vais m'arrêter là pour parler des quelques défauts que j'ai croisé.


Quelques défauts malgré tout :
S'il fallait trouver quelques imperfections sur cette œuvre , je m'attarderais sur Deux défaut majeurs qui s'entremêlent et mènent à une conclusion étonnante. Avant toute chose , j'ai bien conscience que cela ne correspond qu'à mon avis personnel, et si j'ai l'habitude de rappeler qu'une critique n'implique que ma propre subjectivité , ici , ca n'a jamais été aussi vrais. Je m'explique. Red Dead Redemption 2 ne permet pas d'effectuer la moindre Sauvegarde tant que vous êtes en mission. Le panneau "Histoire Sauvegarder" est alors bloqué et vous ne pourrez plus l'atteindre tant que vous n'aurez pas terminé la quête sur laquelle vous êtes concentré. Et l'ennuie principale , comme je l'ai souligné plus tôt , c'est que les Missions se déclenche toutes seules dès que vous approchez d'un personnage concerné. Et elles se déclenchent même plutôt vite. Ainsi , vous pouvez vite vous retrouver malgré vous capturé par la jeu , emprisonné par une Mission , souvent très longue. S'enchaine alors la gêne d'un joueur qui ne peut plus faire pause pour arrêter sa partie quand d'autre jeux aux sessions plus courtes lui permettent de le faire. Ici , évidement , ce n'est pas tellement un défaut notable pour la plupart des joueurs qui s'immergeront dans l'aventure pour des heures sans pause , une situation bien incompatible avec la vie d'un père de famille. 


Tellement réaliste ... Presque un peu trop !
Suite à ce premier constat , un autre arrivera très vite aux yeux du joueur tatillon , cet univers si réaliste en devient même trop physique puis inexorablement fragile , notamment pour notre propre avancé. Avec cette phrase , il vas me falloir m'expliquer. Pour faire simple disons que le moindre écart de conduite vas se payer au centuple. A la manière du grand Far West , un regard de travers , l'appuie trop furtif , même par erreur , sur votre gâchette , et c'est partie pour un duel frissonnant en plein milieu de la ville souvent payé au centuple par des amandes affolantes. Un petit rocher sur la route quand vous galopez , et votre cheval s'effondrera telle un tapis de brocante , agonisant sur le sol et attendant une libération salvatrice. J'ai rarement connu un jeu où recharger la dernière sauvegarde devenait presque une discipline à part entière. Et tout le souci , c'est que cette technique permettant d'avancer malgré tout n'existe tout simplement pas en mode mission puisque comme je vous l'ai dit , il n'existe pas de sauvegarde pendant ces moments là. Néanmoins , il y a des points de passage , mais leur usage ralentie le temps que l'on passe dans ces instants de capture temporelle. Tant et si bien qu'on finisse par ne même plus oser lancer une mission, on préfères sauvegarder à un moment stable et se laisser aller à la flânerie façon GTA. Encore une fois , je dois l'avouer , c'est vraiment mineur comme défaut , et cela ne correspond vraiment qu'à ma seule expérience. Je ne pourrais guère défendre ce point de vue très longtemps face à la quantité astronomique de qualités que ce titre possède. Sans transition , passons à la conclusion.




Conclusion :
RDR2 est de ces jeux que je ne finirais pas. Non pas qu'il manque d'intérêt , bien au contraire , mais simplement parce que sa fin ne m'intéresse pas face au voyage qu'il propose. C'est son parcours qui me passionne et je prend un plaisir fou à le lancer sans raison. Rien que pour m'y balader comme on voyagerait dans un autre monde , je continuerait à le voir ainsi et à le lancer régulièrement pour cela… C'est un chef-d'œuvre , il n'a pas volé sa place. Il la mérite autant que d'autre grands noms du jeu vidéo. D'une technique à rendre fou les plus attentifs , d'un scénario qui captive sans pour autant imposer sa conclusion pour rester passionnant, c'est avant tout par son Gameplay qu'il capture le cœur de tous. Je retrouve chez lui ce coté bac à sable qui rend les GTA si incroyables. Mais RDR2 n'est pas du genre à se laisser approcher sans contrepartie. Si vous désirez vous immerger totalement dans ce qu'il a de plus fort à offrir , il vous faudra préparer vos soirées à quelques aménagement. Vous ne pourrez hélas pas considérer ce titre comme un "rapide à jouer" à la manière de bien d'autre titres plus récents. Ici , c'est sur des sessions de plusieurs heures que vous pourrez apprécier l'œuvre dans son entièreté. Et si néanmoins vous ne trouvez pas de meilleurs moments pour lancer le titre , son coté bac à sable devrait vous suffire tout aussi bien. Pour le reste , la fusion d'une technique irréprochable , d'un Gameplay au réalisme inégalé au service d'une histoire passionnante font de Red Dead Redemption 2 une des œuvres les plus marquante qu'il m'ait été donné de vivre ces dernières années dans le monde du jeu-vidéo. Je réservait le meilleur pour la fin et ce fameux moment parmi les plus intense que j'ai pu rencontrer dans un jeu. Cet instant magique où le joueur appuiera sur le bouton "Mode Cinéma" et constatera alors que son jeu vient de basculer soudainement dans la catégorie Grand Film Western ... Une sensation digne de celles qui peuvent vous faire dresser les poils sur les bras ... C'est pour ca qu'on aime le jeu vidéo , c'est pour ce genre de sensation , et je n'ai pas souvenir d'avoir croisé ce genre de point de vue par la simple pression d'un bouton dans un titre ... Merci RockStar !




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