mercredi 24 mai 2017

Prey : Le test par IDG !




Prey : De l'hommage à l'inspiration , de l'inspiration au Plagiat !

Le Moteur Graphique : Une déception tolérable
On commence tout de suite avec la première chose qui fâche , oui , car il y en aura bien d'autre. Désolé pour tous ceux qui ont adoré ce jeu , je vous donne ici mon avis personnel. Donc , le moteur graphique utilisé est celui de Crysis , on imagine le 3. Cryengine. Et vous avez tout de suite en tête le Photo-réalisme , les effets de particules dans tout les sens , StarCitizen qui a basé tout son aspect dessus... Bref , oubliez ! Raté , ici , vous aurez droit à un Miroir sans reflet , des textures baveuses et des personnages aux aspects Comics/Lambda textures cartoon pour éviter d'avoir à aller trop loin dans les détails. C'est la douche froide subit par le rendu daté que vous retiendrez le plus. Pas de drame ni de tragédie et nombre d'autres jeux ont prouvé que aspect visuel n'entachait en rien l’intérêt d'un jeu , mais ici , quand vous prenez conscience que cette qualité aurait été la dernière chose qui vous aurais apporté de l'espoir , vous êtes bien vite attristé !

Les premières heures : j'ai déjà vécu ça
Alors c'est partie , on fait fit de ces aléas graphiques et on accepte ce postulat. Voyons un peu le jeu maintenant , c'est scénarisé , certes. Mais c'est étonnant , ce scénario , je l'ai déjà vue ailleurs... Oh non de zeus , Marty ! On est revenu en 1998 avec Half-Life ! Mais oui , c'est ça , une expérience scientifique qui a mal tourné , un début sous forme de transport d'un point A à un point B , des créatures qui vous saute dessus , mélange de crabes et d’araignées, c'est ça, on est bien dans Half-Life ! Ah , la première arme , voyons voyons , ah ... Une clé à molette. Les monstres nous arrive avec quelques effets de lumière stylés et des séquences de "sursaut de l’effroi" comme dans ... Oh non , encore une autre "inspiration" ... Fear. Ah , beh oui , même les traînés de sang par terre juste avant les monstres , allez , soyons indulgent et ouvrons le menu. Qu'avons nous ? Diantre ! C'est Deus Ex , ni plus ni moins. Je ne comprend pas , on m'avais parlé d'un système HUD révolutionnaire ... Ah beh oui , c'est vrais , Deus Ex Revolution :p

Intérêt du jeu : Ça chute très vite
On place ces éléments derrière soit et on se dit que si tant de monde ont aimé ce jeu , il doit bien y avoir une raison. On se force on avance mais les énigmes faussement intéressantes et les combats artificiellement complexes parce qu'on a démultiplier les monstres histoires que vous alliez pas dans une direction , mais que vous empruntiez l'autre , c'est grossier. Mention spéciale pour le troll "Si tu augmente ta capacité Réparation , tu pourras réparer cet appareil qui te fait de l’œil depuis le départ - Bravo , tu as accordé ton premier point dans Réparation - Ah non , désolé pour réparer ça , il te faudra aussi plein de trucs chiant à looter dans 1 heure ou 2... - Oui , c'est vrais , t'aurais mieux faire de t'octroyer plus de point de vie - Ah tiens , justement au sujet des Points de vie , voici 50 monstres sur ta gueule , j’espère que ta clé à molette vas tenir !" Et ce genre de troll est monnaie courante , ça n'en fait pas de Prey un jeu difficile , non , car vous avez plus le sentiment qu'on cherche à vous piéger d'une manière sournoise. Et ce sentiment qui s'installe viendra peu à peu remplacer celui de l’intérêt que vous porterez au titre...

Ambiance Sonore : Trop décalé
On cherche à nous plonger artificiellement dans une atmosphère angoissante , mais le reste de l'activité n'est pas accordé avec ce "forcing". En effet , vous remarquerez souvent que le volume sonore est volontairement augmenté puis diminué avec des séquences où vous aurez carrément de grand boom dans vos oreilles (si vous jouez au casque par exemple) mais sans aucune raison associé. La musique est assez stressante , c'est vrais , mais le décalage qu'elle incarne avec les séquences que vous traverserais la décrédibilise complètement. Mention spéciale pour la salle de bain du début qui fait stopper la musique immédiatement , quel qu'en soit l'ambiance que les développeurs souhaitaient installer... Géniale pour l'immersion !

Conclusion : La peur laisse place à la déception
Une peur simulé qui finit par s'estomper quelques minutes plus tard. Des Scènes qui nous auraient volontiers effrayé si on ne les avaient pas déjà vécu 10 fois dans les 3 titres qui ont servit "d'inspiration". Un degrés d'hommage à la limite du Plagiat , on imagine les développeurs étudier le cahier des charges ligne par ligne pour s'assurer d'éviter un procès à chaque seconde. Le même syndrome qu'Ocean Horn finalement...
Prey peut plaire , il a plu d'ailleurs , au vue du nombre d'estimation positives qui retentissent sur la toile. Mais pour quelqu'un qui a déjà "dosé" (NDLR : nouvelle expression à la mode) Half-Life , platiné Fear et Retourné Deus Ex , aucune scène ne relève de la nouveauté , et la question qu'on peu se poser , c'est "Les testeurs aux avis si positifs ont ils vraiment trouvé ça FUN de revivre un scénario calqué sur les 3 autres ? Un début de jeu copier-coller sur celui d'half life , le métro remplacé par l’hélico ? Une peur plagié sur les sursauts de Fear ? et un système d'évolution du personnage méchamment piqué à Deus Ex ?. Certes , ce titre transpire de bonnes idées au delà de tout ceci , telles que le système de craft ou les interfaces fluides et ordonnées , mais l'impression de redondance qu'il offre non pas sur lui même mais sur les titres dont il emprunte trop de choses est à mes yeux totalement rédhibitoire. En bref , Un sentiment de découverte quasiment inexistant et des Jump-Scare qu'on a le sentiment de subir plus que de vivre. Dommage , ce Prey partait de bonnes idées... Mais pas les siennes !



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