Dragon Quest XI : Le test par IDG !

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Attention : Mes Critiques et mes tests sont rarement sans Spoils , je n'aime pas me censurer sous prétexte que certains n'ont pas joué à un jeu ou vue un film dont je parle. Je ne vois pas mes Critiques comme des incitations à découvrir une oeuvre , mais plutôt comme un simple étalage de mon ressentis afin de comparer avec d'autres ce qu'ils ont pensé de la même oeuvre que moi une fois terminé ou vue. Donc , encore une fois , ici , Spoil Spoil et Spoils encore...

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Et Voilà ! Dragon Quest XI est terminé ! Le mot Fin est apparue. La vrais fin , pas celle du milieu du jeu , je vous rassure et il y a tant de chose à dire. Par où commencer ? C'est vaste, très vaste ... J'ai aimé ce jeu , je l'ai même adoré... Je l'ai parfois détesté , mais j'ai adoré le détester , je vous explique tout ici ...

Il était une fois...

Dragon Quest XI se divise en 3 actes bien distincts et repérable aisément. A la manière de ces belles anciennes pièces de théâtre que nous aimions tant. Le premier acte concerne la mise en place d'une équipe valeureuse et la présentation de chacun des personnages qui la compose. Notre Héro, qui n'a pas de nom; Eric , Véronica , Séréna , Sylvando , Hendrik , Théobert et Jade. Chacun dispose d'un petit morceau d'histoire pour l'introduire et le tout se tiens avec fluidité. Ce premier acte est pour vous l'occasion d'apprendre à manier le jeu comme on le faisait autrefois et de voir quels sont les liens qui rassemblent chacun d'entre eux face à la menace grandissante qui approche de l'Yggdrasil , l'arbre monde qu'il convient de protéger à tout prix.

Le deuxième acte , quand à lui , est marqué par la douleur et la souffrance. Tout a été raté et toute l'équipe se retrouve explosée aux quatre coins du monde. L'arbre monde a succombé au mal et nous n'avons plus qu'à retourner les chercher un par un pour espérer y parvenir. C'est l’acte que j'ai le moins apprécié , car il traîne en longueur et les intrigues ressassés des individus sont surtout des excuses pour forcer le joueur à s’intéresser à des personnages qu'il n'aurait peut être pas eu envie de jouer précédemment. Et comme je déteste être "forcé" , j'avoue avoir passé et ignoré certains pans entiers de cette séquence pour mieux retrouver mon équipe originelle plus tard.

Le troisième et dernier acte reprend juste à la fin de la petite pirouette scénaristique qui nous permet de comprendre que le générique de fin offert à la fin de l’acte 2 n'était pas vraiment justifié. On comprend alors qu'il nous faut recommencer mais "mieux" cette fin et on retourne chercher ceux qui ont manqué à l'appel. Et alors là , le sentiment de puissance qui se dégage de votre avancé est formidable. En quelques heures de jeu , on reprend tout ce qu'on avait raté et on y ajoute une petite pincé de génie pour provoquer sur la manette , et en jeu , un véritable raz de marrée. 

Les lenteurs de l’acte 2 s'efface et votre équipe se révèle comme vous rêviez d'elle , en surpuissance et en finesse. L’héroïsme qui se dégage alors est tellement explosif que même l'histoire la met en avant "Nos anciens héros n'avaient pas réussit à détruire le mal , mais vous , aujourd'hui , vous avez atteins une telle puissance qu'on se doit de s'incliner , allez y et montrez leur ce que nous n'avons pas été capable de leur montrer !". Mais pas de problème mon gaillard ! On y vas... 

Vous l'aurez compris, les émotions que suscite DQ11 sont légions et c'est un exploit pour une oeuvre autant encré dans les rouages du passé mais cela ne l’empêche en rien de dérouler une intrigue si attachante que vous ne trouverez jamais la force de l’abandonner.

Gameplay et Graphisme, il y a du bon en lui !

Je vous parle depuis tout à l'heure de rouages du passé , mais qu'en est il exactement ? Et bien , Le tour par tour déjà qui est la base même du titre n'a clairement pas dit son dernier mot. Chaque action vous donne un sentiment de contrôle et de gestion qui manque tellement dans certains autres titres dont l'action sans saveur devient de plus en plus un brouillon imbuvable que seul les développeurs semblent réussir à défendre... (FF15 , si tu m'écoute , elle est pour toi celle là !). 

Mais ils ont pensé à tout chez DQ11 , ils ont même ajouté un petit mode mélange Auto-Manuel de toute beauté qui permettra aux plus impatients (dont j'avoue avoir fait partie de temps en temps) de simplifier certains combats. Et que serait ce Gameplay sans un graphisme d'aujourd'hui ? Car ne nous mentons pas à nous même , les Pixel Arts , c'est bien joli , mais quand on veut vivre une belle aventure , on veux que ça chatoie aussi nos rétines , c'est humain ! Alors les standards de 2018 , c'est quoi ? Bon , en général c'est du Unreal Engine 4 avec des textures bien propres et des effets à la hauteur. Et là dessus , pas de panique , DQ11 est à la hauteur. Profitant d'une technique parfaitement aboutie sur le moteur d'Unreal et combinant cela avec la Direction Artistique Exceptionnel du grand Maître Akira Toriyama (Je vous insulte en vous rappelant qu'il s'agit du père de Dragon Ball , n'est ce pas ?) , vous allez charger votre disque dur de prêt d'un millier de Capture d'écran toutes plus jolies les unes que les autres.

Tout le paysage de Dragon Quest XI est il aussi rose ?

En toute sincérité non , et si j'avais suivie scientifiquement les notes que j'ai faite pour préparer cette critique, ma conclusion ne manquerait certainement pas de piment. Entre une musique si convenue et si mal synchronisé qu'on se retrouve à voir des scènes tragiques avec des musiques guillerettes ou des péripéties parfois si nombreuses qu'on en oublie la moitié. Sans parler de ces heures que j'estime de perdues à courir de point en point pour rechercher désespérément nos personnages fétiches en act 2 sans toutefois parvenir à ses fins. Autant le dire, non , tout n'est pas rose au pays de DQ11. Mais que voulez vous , ce titre fait partie de ces petits chouchous qu'on n'arrive pas à fâcher et qui nous demande de leur pardonner leur petits caprices au travers d'un petit sourire en coin. Alors vous finissez par dire "Allez , c'est bon ... On en parle plus , fait moi un câlin !". Puis DQ11 vous donnera en échange exactement ce que vous aimez quand vous le lancerez, ses autres qualités...

Des Qualités ? Lesquels précisément ?

Une émotion , bordel ... Une véritable émotion et un attachement à certains personnage comme on en faisait plus. Si vous avez encore une âme d'enfant qui résiste derrière votre visage d'adulte , vous ne résisterez pas aux facéties de la petite Véronica et à sa relation de sœurette espiègle entretenue si lumineusement. Et fichtre ! C'est pas moins de 50 heures de jeu qui passent crèmes ! 57 au compteur quand je regarde alors même que je n'ai de cesse de parler de la difficulté qu'on a quand un agenda de trentenaire père de famille ne trouve plus de place pour vivre ce genre d'aventure ! C'est Un exploit qui remet en question le vieux débat "Peut on encore jouer longtemps quand notre vie change ?" et qui y apporte une réponse franche.

Conclusion : 

Dragon Quest XI est une sorte de héro à lui tout seul , un valeureux guerrier parti en croisade contre la "nouveauté" que certains autres titres cherchent à imposer par tout les moyens que ce soit à grand coup de "C'est Nouveau ! Comment ca ? c'est violent ? C'est que de l'action ? T'a plus de Tour par Tour ? Les personnages se ressemblent tous d'un jeu à l'autre ? Pas grave , c'est nouveau alors ferme ta gueule et accepte le ! Petit Trentenaire , ton ancien temps est révolu , maintenant , bouffe la nouveauté comme un BigMac bien graisseux !". 

Dans cette quête héroïque , il n'en ressort pas indemne , et certaines mécaniques venues d'un autre temps jurent un peut avec ce que l'on trouve ailleurs. Mais qu'importe , Dragon Quest XI a quand même réussit son paris , et je me doit de lui rendre l'hommage qu'il mérite , alors de tout mon cœur , Merci à lui , il a donné cette gifle que les nouvelles productions refusent d'entendre. Qu'il soit porté en héro, car c'est précisément ce qu'il est , ce jeu vidéo est un Héro de 2018 car il montre que dans les mécaniques du passé , pourtant si décriés , il y a encore tellement de bonnes choses à garder ! MERCI !