lundi 2 septembre 2019

Control : Le Test par IDG !


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ALERT SPOIL sur Tout le test. Si vous le lisez , je considère que vous avez 
déjà terminé le titre , ou que la divulgation de son intrigue ne vous gène en rien. 
Mais vraiment , ici , je dévoile TOUT , jusqu'à la toute fin. Alors soyez sure de vous !
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C'est au terme d'une petite dizaine d'heure de jeu que le titre Control s'achève entre nos mains.
Il y a beaucoup à dire tant le jeu souffle le chaud et le froid et ce ne sont pas Les différents articles de test parlent d'un jeu médiocre aux graphismes ratés qui me contredirons là dessus. Pourtant , selon moi , il n'en est rien ou tout du moins , pas tant dans le fond que dans la forme, mais leur point de vue est tout à fait explicable et On vas y revenir ensemble. Tout de suite , entamons notre expérience par un peu de technique...

Mes amis de la Technique , qui me disent !
Control est donc le tout premier jeu RTX qui exploite la totalité des options offertes par l’expérience Nvidia. Battlefield , Metro Exodus et Shadow of the Tomb Raider étaient de ceux là également , néanmoins , ils n'avaient pas été pensés pour cela dès le départ et L'option RTX n'avait été que rajouté pendant leur développement afin d'user de certaines de ses Features disséminés ça et là. Avec Control , c'est tout le contraire , la totalité de l'oeuvre a été réalisé en partenariat avec Nvidia pour mettre sous les feux de la rampe tout ce que l'on peut espérer de mieux , tant qu'on dispose d'une carte graphique de dernière génération. Réflexions des éléments sur les miroirs , les flaques d'eau , les murs en métal. Ambiance lumineuse par Global Illumination , DLSS poussé à son meilleur, tout y est pour offrir une image époustouflante de réalisme. Les Effets se combinent entre eux dans des gerbes pyrotechniques et des halos de pouvoir dont l'impression est renforcée par les reflets présents tout autour de vous , jusque dans les rebords d'un Cendrier en Céramique sur lesquels vous verrez même votre reflet. Non content d'apporter un véritable plus visuellement , ces options apportent un confort de Gameplay insoupçonné , et vous vous étonnerez à utiliser les reflets sur les murs luisants pour mieux surprendre vos ennemis dans leur dos. Une nouvelle boucle de Gameplay est donc né. C'est impressionnant de constater comme les explosions lumineuses diffusant leur lumière sur vos cotés à l'aide du RTX vous aide à rapidement prendre conscience qu'il est temps de se retourner pour mieux se battre. Cela rappel l'avantage dans certains affrontement qu'offre le son 5.1 pour ceux qui en dispose. On est tout à fait dans ce cadre. Cependant , il faut être maintenant honnête , c'est bien joli de la part des Développeurs d'avoir reposé tout leur savoir faire sur la technologie RTX , mais qu'en est il pour ceux qui n'en dispose pas ? Les Consoleux ou les PCistes qui n'ont pas franchie le cap ? Et bien , sincèrement , c'est très moche. Oh que c'est laid. Ça transpire le Shader raté , les reflets simulés sont à leur strict minimum. Les textures bavent avec des effets manqués. Les défauts pourtant aussi présents en mode RTX que sont l'animation des personnages et qu'on pardonne aisément tant le reste est beau , sont maintenant la seule chose qu'on constate. On a envie de pouffer de rire entre la honte d'avoir osé proposer un titre de cette médiocrité et l'impression de retour 10 ans en arrière... Peut être que sur PS3 on faisait la même chose !
Le contraste qui existe entre ces deux version du même jeu est tellement saisissant qu'on a l'impression que les développeurs l'ont fait exprès. Je veux bien que les RTX ajoutent des reflets et un travail de lumière saisissant , mais tout de même , on savait faire un peut mieux que ça avant leur arrivé , il n'y a qu'à regarder le résultat sur God of War ou Red Dead Redemption 2. Là , c'est vraiment du foutage de gueule , passez moi l'expression. Bref , sans le RTX , le titre est laid , rien d'autre à dire là dessus.




Le Gameplay aux Hormones :
Control se joue à la manière d'une héroïne qui acquis des pouvoirs au fil du temps. Les deux plus utiles en début d'aventure sont la télékinésie et l'envole ainsi que toutes leurs variantes (Bouclier , Evasion , saisie...). Combinant tout ceci avec une arme qui peut se recharger toute seule et changer de forme pour proposer des fusils à pompes , des mitraillettes , des Lances roquettes. On réalise alors que les combats sont un échange entre ces différentes méthodes pour atteindre nos objectifs. Mais leur enchaînement est pour ainsi dire jouissif. On s'envole , on saisie un Canapé , on le jette sur un groupe d'ennemi tout en chargeant un coup ultime à balancer sur un autre groupe , on tire , on s'envole ailleurs avec la technique d'évasion (sorte de mini téléportation à quelques mettre de là où on étaient) , on prend le contrôle d'un individu qui se bat à nos côtés puis on tape du poing sur le sol à la manière d'un Iron Man bien "Vener" pour expluser ceux qui osent encore rester dans l'affrontement !... C'est aussi beau à regarder qu'agréable à jouer. Et tout coule naturellement , les sorts tombent parfaitement sous la main et la chorégraphie qu'on exécute est divine. A ce Gameplay s'ajoute l'ambiance lumineuse et les petits avantages que donnent le RTX , comme le fait de voir dans les reflets ceux qui sont situés derrière nous , tout est nickel. Toute la partie Gameplay est une merveille délicieuse qui se déguste avec gourmandise d'un bout à l'autre du jeu.
Ah , par contre , juste une petite parenthèse , le coté MetroïdVania qu'on nous a vendu est un peu pipoté. Pour être juste , on peut plutôt parler de pouvoirs qui se suivent les uns après les autres. Mais la carte du jeu n'invite pas à aller voir "ailleurs" tant que vous n'avez pas le pouvoir associé à cette zone. En réalité , les zones bloquée si propre au style MetroidVania le sont ici dès les premières secondes , ne nous donnant même pas l'opportunité de se dire "Ah , tien , ici , il faudra que je revienne". C'est plutôt des portes fermés ou des parties bloquées par des meubles... Comme tout les jeux d'aujourd'hui ont aussi ce genre de "blocage" on ne se rend même pas compte qu'on pourra revenir plus tard. C'est le scénario qui nous y invite , pas les pouvoirs fraîchement acquis...



Scénario :
On peut raisonnablement séparer le Scénario de ce jeu en 3 étapes. Dans La Première partie qui s'étend à peu prêt jusqu'à la moitié, on ne comprend rien ou pas grand chose. Et alors que le personnage qu'on interprète semble tout savoir d'elle même et de ce qui l'entoure , le joueur qui tient la manette (ou le clavier souris dans mon cas) quand à lui est totalement laissé pour compte proposant une Situation étrange de fissure entre l'univers qu'on découvre et ceux qui en font partie. Cependant , c'est aux file des Vidéos affichés sur les murs par des projecteurs et d'autre cassettes audio disséminés ça et là (Syndrome MGS V ?) que l'intrigue nous est révélé. Et de cette histoire classique en forme d'épisode à la X-Files ont se surprend à faire nos propres déductions. Le délire devient alors si grand et les pièces de l’énigme concordent toutes vers deux issues possibles. Et On se dit que dans les deux cas ce serait une fin tout bonnement génialissime. On réalise que soit Jesse , notre avatar est en réalité la méchante du jeu , et qu'elle se laisse manipulée pour faire revenir un monstre gigantesque. Une théorie aidée par les commentaires de certains protagonistes nous rappelant qu'on ne devrait pas faire de mal aux gens qu'on croise , vue qu'ils sont eux "gentils" ... Des voix dans notre tête nous guidant à faire ceci ou cela , sans jamais trop savoir pourquoi. L'autre théorie serait qu'en réalité , tout ceci n'est qu'un rêve ou quelque chose dans ce genre. Avec des cassettes Audio relatant des séances de Psy qu'on a vécu étant petite et dans lesquelles les Objets de pouvoir que l'on croise sans cesse ne sont rien d'autre que des objets du quotidien croisés dans notre enfance... En combinant tout ces indices , on se prend à rêver d'une fin au dénouement royale quelque part entre les deux. Sommes nous la méchante du jeu et guidons nous alors notre monde à une fin certaine parce qu'on aurait TROP bien réussit notre mission? Ou bien vivons nous dans un rêve éveillé à la manière d'Alice au Pays des Merveilles ? Hummm , la fin promet d’être formidable!
Et là ... Le choque ! On a ici affaire à l'une des Fin de jeu les plus convenue et les plus minable qu'on puisse imaginer. Ce n'était donc ni la première possibilité ni l'autre. On se retrouve avec un truc bancale où on répète plusieurs fois une séquence pour réussir à se sortir d'une illusion et prendre le Control du Bureau. Puis alors , tout le monde vous remercie , vous n'étiez pas la méchante , et en plus , tout ceci était bien réel. Bref , le classicisme dans toute sa splendeur. Le genre de scénario qui aurait pu être écrit par des gars de chez Disney. Limite une petite chanson à la fin en forme de "Écoutes ton cœur" et on y était vraiment. Je caricature , mais on en est pas loin. La déception est immense. Ils avaient là deux options pour terminer en apothéose une sauce montée telle la plus belle des mayonnaise , et au lieu de cela , ils concluent le tout comme une vinaigrette avariée. Ahhhh , l'agacement que provoque cette fin me dégoutte ! Ils avaient pas le droit de faire ça ! Ça aurait pu être si beau ! Même notre frangin nous dit un moment "Tu as remarqué comme on se ressemble ? Parfois je me dit qu'on est la même personne toi et moi"... Babababa , rien qu'avec cette phrase , ils s'offraient une troisième option incroyable aux revirement situationnel dingue , mais non ... Ils ont conclue en le plaçant dans le comma. Grrr , ils ont TOUT Gâché !



Conclusion :
Control est une Vitrine incroyable de ce que les cartes graphiques RTX ont à offrir. Seulement , la feignantise des développeurs les ont poussé à négliger les shaders sans la présence de ces nouvelles options d'Nvidia, conduisant le jeu à devenir horriblement laid sans l'ajout "miracles" des dernières CG du Caméléon. Ne nous étonnons pas alors des critiques acerbes qu'il s'est ramassé sur console de jeu. Pour le Gameplay , on adore cette méthode de combinaison entre le combat classique à l'arme et les pouvoirs sur dimensionnés qui nous offre le sentiment d’être un super héro. Enfin , pour le scénario , tout est divin jusqu'à la fin... L’enchaînement de ce que l'on nous propose nous donne envie de réfléchir , de méditer et on ne peut alors s’empêcher d'imaginer une fin incroyable quelque part entre X-Files et 6ème Sens... Mais bon sang ! Pourquoi avoir tout flingué à la fin avec cette explication pourrie apportée par les créateurs du jeu ? Vous aviez la possibilité de proposer un des scénarios les plus intenses et les plus fins jamais réalisés dans un jeu. Pourquoi diantre avoir choisis cette issue si téléphonée et d'un classicisme déplorable ? Comme un soufflet qui gonfle et qui retombe dès qu'on ouvre le four , Control vous décevra et vous agacera même. On se dit qu'on a offert 10 Heures de notre temps pour un titre parce que celui ci nous promettait quelque chose de révolutionnaire à la fin , et finalement , ne nous l'offre jamais ! Comme un Youtubeur qui promet de montrer son visage si il atteins le million de vue et qui disparaît ensuite ;) C'est ça , Control est un Youtubeur trompeur ! Cela dit , quand on voit ce que le titre a à offrir en terme de graphismes avec les options poussées à son maximum , on se dit qu'on a vraiment franchi une étape et qu'il était grand temps qu'un jeu nous montre ce que c'est véritablement que le RayTracing poussé à son paroxysme. Bref , Control est donc une Vitrine technologique avec un scénario trompeur et tristement convenu au final. Est ce que j'aime ce jeu ? Au final , je dirais oui pour son Gameplay , la moitié de son Scénario et pour ses options graphiques , mais surtout pas pour sa fin !


MAJ : Et le EndGame alors ? Et bien , après avoir terminé le titre , j'y suis revenu histoire de voir ce que les missions supplémentaires avaient à nous proposer. C'est assez cruel à dire mais c'est vraiment pas passionnant. On réalise des petites actions un peu FedEx , un peu "téléphonés" , on se fait quelques combats supplémentaires (contre notre propre double par exemple) , et on acquis encore plus de pouvoirs... Mais pourquoi ? En fait , on en sait rien et on a plus du tout de sentiment de progression. On Fait tout ceci dans les mêmes décors que ceux que l'on a déjà rincé , et l'impression de "déjà vue" plutôt discrète pendant l'histoire s'accentue maintenant à mesure qu'on prend conscience que tout ceci à lieu dans un Bureau... Toujours les mêmes décors , et les mêmes affrontements un peut aléatoire désormais. On peut maintenant saisir nos ennemis de plus loin , on peut utiliser un Bouclier , on peut voler plus longtemps ... OK , mais Pourquoi faire ? Control ne réussit pas à nous le dire , et on terminera inexorablement par quitter le jeu en se disant "Ok , maintenant , je sais faire tout ça , mais on m'a enfermé dans une prison doré , et je n'ai plus du tout envie d'y rester..." Il aura fallu donner des objectifs alternatifs plus "Challenge" que ceci. Car on devient surpuissant mais rien ne nous résiste depuis déjà quelques temps... (Un peu avant la fin du jeu , ce sentiment transpire déjà). Le EndGame catalyse donc un problème du titre dont je n'avais pas encore parlé car il ne m'avait pas sauté aux yeux , sa difficulté déséquilibrée. Tanto ardue en début , puis peut à peut plus simple pour finir au Risible en End Game... Éventuellement , un selecteur de difficulté (étrange qu'il n'y en ait pas un , probablement le phénomène Sekiro qui les a inspiré), un New Game + ou des quêtes plus complexes auraient été les bienvenues. Mais en l'état , le EndGame ne fait que lever le voile sur un défaut qu'on aurait pu négliger jusqu'ici. Dommage !

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