lundi 27 novembre 2017

Super Mario Odyssey : Le test par IDG !




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Premier contact : Here we go !
Le premier point qui impressionne , c'est le style graphique. Quelque part entre sublime dans son style "Nintendo Minimaliste" et touchant par les couleurs joyeuses. On aime tellement jouer à un Mario quand on a fait une overdose de "Call Of Couleur gris kaki". Puis le fun s'installe doucement , les mouvements d'un Mario toujours aussi agile. Un sourire habite maintenant notre visage et une petite phrase "Ahhh ... Voilà un bon Mario ! Here we go !".



Après 10 minutes de jeu : Arf , pas de multijoueur ...
Maintenant qu'on se fait plaisir avec Mario , on regarde un peut notre environnement , et on aimerait bien jouer avec ses proches. Alors soudainement , on avoue fébrilement à sa compagne que non , elle ne pourra pas jouer avec nous ou si peux. On le savait , mais bon , la prise de conscience est toujours douloureuse , peut être à cause de l’ersatz ajouté à la vas-vite de la casquette qui frustre encore plus. En effet, ce mode "multi" a un énorme Bug , la casquette sort du champ de vision tout le temps , rendant l’expérience désastreuse. D'autant que dans ce mode là , toutes les combinaisons essentiels aux mouvement de Mario entre la casquette et lui disparaissent, la casquette devenant un personnage à part entière. Une erreur , assurément. Mais puisque Mario Galaxy et Sunshine étaient eux même solo , ne gênant absolument pas l'aventure , pourquoi en vouloir autant à ce titre d’être lui aussi solo ? Tout simplement parce que Mario 3D world est passé par là , et qu'il a révolutionné le multi de façon magistrale (Vous vous souvenez des parties à 4 avec la caméra qui réussissait l'exploit de garder tout le temps chaque joueur à l'écran de manière lisible ?). Quand on a goutté au caviars , les œufs de lompes restent bon , mais moins ... C'est tout :) Et Finalement , seul un petit bug de manette qui permet à deux joueurs de contrôler Mario en même temps rattrape un peut la catastrophe. On passe.

Attention : Ici je parle de quelque chose de très subjectif , et avec du recule , je réalise que pour une personne solitaire , ce point est totalement négligeable.




Le Gameplay : La casquette !
Capy est une petite casquette magique qui permet donc de prendre le contrôle de presque tous les habitants du monde richement coloré qui vous entoure. On prend plaisir indéniablement à jouer de cela , mais on déchante vite hélas quand on réalise que cette prise de contrôle des monstres ne permettra aucune combinaison des gameplays. Un point pourtant centrale des précédents titres Mario. Ici , vous contrôlez un personnage , vous faites "un truc" et vous lâchez le contrôle , puis vous en prenez un autre , et vous ferez "autre chose". Si dans l'absolue , cela permet de simplifier le Gameplay , on ne peut que regretter cette "perte d'ingéniosité". D'autant plus que l'utilité du pouvoir d'un monstre est aussi cantonné à un lieu donné. Par exemple , n’espérez pas user de la hauteur de saut d'une grenouille pour le niveau de la cuisine , cela aurait été pourtant bien pratique , et vous vous ferez souvent la réflexion "ah tiens , dommage que je ne puisse pas faire cela ... frustrant". Mais il faut quand même avouer que cette casquette a du charme , et les idées d'utilité des compétences des monstres est parfois très amusante. Mi Figue mi Raisin , en somme.



Retour à l'émerveillement : L'aventure en ligne droite !
Bien , une fois que ces petits défauts sont acceptés , intéressons nous à l'aventure. Ce n'est un secret pour personne , le jeu est très court pour atteindre la fin du titre. Et cette première séquence sera considéré à tors par beaucoup de joueurs comme la fin du titre. Un brin courte , cette première ligne droite regorge pourtant d'un plaisir sans concession. Le sentiment que les développeurs ont tenus à mettre toutes leur cartes dans cette séquence de 8 heures se remarque dans tout les instants. Et là , impossible de jouer les difficiles. On veut du fun , on veut du plaisir , on a tout ça. Cette séquence est rafraîchissante , et l'envie d'atteindre le niveau suivant est immense. Quelques petits passages plus difficiles que d'autre pourraient vous ennuyer , mais dans l'ensemble , vous prendrez un vrais plaisir à franchir ces étapes et arriverez finalement à la fin du jeu avec un grand sourire en vous disant "Cool ce jeu. Vraiment très cool".



La fin du jeu : Overdose de lune !
Vous avez donc atteint la fin du jeu , et par une pirouette scénaristique , vous apprenez donc maintenant qu'il vous faudra trouver non plus 4 ou 5 lunes par niveau histoire de passer au suivant , mais plusieurs centaines. Et ce qui choque une fois l'aventure terminé, véritablement, c'est la prise de conscience qu'il faudra capturer plus de 840 Lunes (Ce n'est un spoil pour personne , vous l'avez déjà tous vue sur le net) ! Si bien qu'à terme , et n'ayant plus d'espace pour en caser la moindre supplémentaire (Les niveaux sont gorgés de lunes comme un hamburger américain du concours "Heart Attack") , les développeurs attristés  ont finit par mettre en vente les 160 manquantes histoire d'atteindre le score invraisemblable mais plus "rond" de 999 lunes. L'Absurdité du placement de certaines vous surprendra plus d'une fois et mène vers l'incompréhension de l’intérêt pour le Gameplay. Finalement , cette histoire de lune rappel douloureusement les graines Korogu de Zelda Breath of The Wild, cette erreur cruciale du titre au milles récompenses. Et on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi avoir fait d'un des seuls bémol de l'oeuvre d'Aonuma le point centrale du titre phare de la mascotte de Big N.




Le plus grand défaut selon moi : l'absence de progression dans la difficulté.
On vas s'attarder un instant sur cette histoire de Lune. Si encore les mille lunes disposaient d'une courbe de progression intelligente , je ne dis pas. Mais la topologie des niveaux de plateforme 3D et la position de certaines est pour le moins étonnante... Pour faire simple , on a le sentiment que les dev' sont arrivés à la conclusion qu'il fallait en "caser" encore 3 par ici et 4 par là bas. Ayant consacré toutes leur ressources pour les lunes de la première ligne droite , celle du début de l'aventure dont je parlait tout à l'heure , leur marge de manoeuvre devînt alors nettement plus réduite pour les autres ... Celles-ci , elles sont soit cachés derrières des caisses , soit le résultat d'une énigme dérisoire, soit le prix d'une petite épreuve. Et  c'est là que le bas blaisse ... Ces fameuses petites épreuves (souvent un tuyaux qui mène vers un passage écarté du reste du monde) sont surement l'oeuvre du démon ! En effet, le delta affolant qui réside entre "je casse une caisse , oh , une lune" et ces fameuses épreuves est digne des montagnes russes. Ici , on parle de séquences de plateforme digne des plus grands hardcore gamers en mode Extrem Hard/petite goute qui perle sur le front , et cela jusqu'à la fin sans aucun drapeau pour reprendre là d'où on est tombé, c'est souvent déconcertant et décourageant , et je ne caricature qu'à peine. Je peux parier sans mal que l'écrasante majorité des joueurs laissera ces épreuves de côté. Et des passages comme ça , vous allez en trouver une petite dizaine dans ce jeu. Et quelle frustration , je vous promet qu'on atteint un sommet. C'est finalement ce contraste entre ces instant qu'on pourrait résumer ainsi "Je finit le jeu en une poignée d'heures , décontracté , la fleur au fusil puis je me choppe quelques lunes sous des caisses et des énigmes digne d'un élève des cours préparatoire" et d'autres instants du type "Mazet ! Mais ce passage est carrément infaisable! impossible de chopper cette lune , j'y suis depuis plus de 2 heures !"  qui vas vous faire suer. Mais n’espérez pas trouver de courbe de progression entre les deux. Les tuyaux qui mènent vers ces instants de souffrance côtoient les petits oiseaux qu'il suffit de toucher pour obtenir une nouvelle lune. Pas de marche d'escalier entre ces deux éléments. Et je veux bien croire que le jeu ait finalement été basculé en Pegi 7 , car il faudra bien avoir cet age pour espérer résister à l'envie de jeter la manette... quoi que !



Les Qualités : Gratter les lunes accessibles dans chaque monde.
Mais finalement , une fois que vous aurez accepté que certaines lunes ne sont juste tout simplement pas faites pour vous , vous allez commencer à chercher les autres. Et bien que les "trop faciles" vont vous esquisser un sourire de compassion pour les Dev' qui ne devaient vraiment pas avoir d'inspiration , certaines autres vous feront plaisir. Une petite ballade par ci par la , et on cherche des Lunes dans un monde joli et agréable. C'est la petite idée qui fait du bien. Vous découvrirez ou redécouvrirez des passages de niveau. Vous vous émerveillerez devant des pans entiers de monde que vous aviez à peine remarqué de loin. Certaines séquences sont de véritables petites pépites de plaisir. Toute l'idée est là , donner à celui qui joue un instant de délisse au travers d'une petite étape sans douleur. Et toute votre énergie sera focalisé pour détecter le plus tôt possible les épreuves dont je parlait plus haut afin de ne pas user votre temps au profit de celles qui vous apporterons un véritable plaisir ludique. C'est un exercice que vous réussirez de plus en plus vite, l'aide de la carte et de la liste des Lunes n'étant pas étrangère à cette idée. Le jeu prendra vraiment tout son sens dans ces phases de jeu courtes par lesquels vous aurez soigneusement évité les plus ardues. Il vous faudra donc pour conclure sur ce point accepter que vous ne réussirez peut-être pas à obtenir les 999 Lunes et le "bonus" qui y est associé mais rassurez vous , dans Zelda BOTW , c'était juste un médaillons virtuel en forme d’excrément de Korogu (Spoil peut etre, mais il y a prescription maintenant !) alors n'indique que cette surprise soit vraiment "mieux" , à moins que ...



Au finale : Qu'en penser ?
Le jeu trouve son intérêt une fois qu'on accepte de faire le deuil du multijoueur et celui des lunes inaccessibles. Ce petit exercice de pensée vous agacera parfois, mais au finale , As-t-on envie d'y retourner ? Oui c'est pas le souci , le vrais problème , c'est qu'on a aucun mal à arrêter d'y jouer , surement à cause de ces deux problèmes. On lance le titre parce qu'on se souvient du plaisir qu'on a eu à trouver certaines lunes , de la joie de croiser des mondes colorés et joviales puis on arrête d'y jouer parce qu'on réalise que "trouver des lunes" par paquet de dix , c'est sympas , mais ça ne fait pas tout un titre quand même... Et voila le véritable souci du jeu , ils ont oublié d'y mettre cette petite graine de génie qui transpire de chacun des anciens titres du moustachu et qui nous permettait de dire "Un Mario , c'est toujours une leçon offerte aux concurrents". Avec Mario Odyssey , vous aurez exactement ce que vous pensez acheter , un jeu Mario. Et on ne vous mentira pas sur la marchandise. Le titre est bon , il est agréable , seulement , avec du recul , on réalise qu'un Mario , c'est aussi implicitement une petite graine de génie avec des concepts de gameplay novateurs qui donnera aux concurrents une véritable baffe et des raisons de se remettre en question pour beaucoup d'entre eux. Mais pas cette fois ci , non , là , il faudra en faire votre deuil , Mario Odyssey , c'est juste un bon Mario. Point finale. Mais qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas écrit. Avec Mario Odyssey , vous vous amuserez vraiment. Si vous me demandiez si il faut l'acheter , je répondrais oui , sans hésiter. C'est à ce jour un des meilleurs titre récent de plateforme et de fun. C'est juste que pour un Mario , on aurait été en droit d'attendre "un tout petit peu plus". Rien de bien méchant , et pour la petite histoire , nous , on continue encore d'y jouer , on rallume souvent la console et on se fait une petite session par ci par la , histoire de glaner une lune ou deux. Toujours avec joie et fun. Et donc , une fois mis de coté les 2 ou 3 petites frustrations décevantes (Multi absent, Progression déséquilibré , manque de prise de risque parfois), il reste un Mario délicieux à déguster. C'est l'idée de ce titre , du fun rapide à consommer sans modération et ça , c'est déjà une très belle réussite !




PS : je n'ai volontairement pas parlé du coté "collectionne" des tenues cosmétiques qu'il faut acheter dans le jeu car j'estime que cela n'est ni une qualité , ni un défaut , cela n'apporte rien au titre mais ne me gêne d'aucune manière alors "zoups" on passe.







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