mercredi 10 juillet 2019

DooM 2016 : Le test par IDG !



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ATTENTION SPOIL ALERT
Cette critique peut divulguer et gâcher votre progression 
si vous n'avez pas encore terminé le titre. 
Vous êtes prévenus...
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Premier aperçu : Une claque visuelle
Doom m'a servit pendant longtemps de démo technique comme pour beaucoup. Je ne le lançait que pour en apprécier les 3 ou 4 premiers niveaux histoire d'en prendre plein les yeux. Car il faut bien le dire , ce titre amène le jeu-vidéo à un autre stade en terme de graphisme. Les textures sont d'une finesse inégalé. Les lumières sont divinement bien gérée. La fluidité du moteur bercé d'une API Vulkan est exemplaire. Quelques reflets ça et là histoire de donner l'illusion (Shaders Haut de Gamme) qu'on est sur du RayTracing , et vous avez Doom 2016. A savoir un des titres qui , graphiquement est ce qu'il se faisait de Mieux juste avant le grand déluge du RayTracing , dont la suite Doom Eternal profitera justement lui aussi... Mais un ami m'a dit "Beh puisque Doom Eternal sera une nouvelle étape dans le graphisme , ce serait une bonne idée que tu termine Doom 2016 d'abord , histoire que tu suive l'histoire , tu verras il est super". Alors j'ai pris ma petite souris et mon petit clavier et j'ai lancé le jeu. J'ai fait les 2 ou 3 premiers niveaux que je connaissait par coeur (faut dire que je les avait refait mille fois) et cette fois ci ... J'ai continué , j'ai été jusqu'à la fin... dans la Souffrance la plus TOTALE ! Je vous en parle !

Quelques heures plus tard ... fallait pas l'inviter !
Bon , on a finit de s'extasier sur les graphismes , oui oui , c'est très joli , blablabla , maintenant , Doom 2016 , c'est quoi ? Oh mY God ... c'est une PURGE ! Une catastrophe dont on ne ressort qu'avec un mal de crâne à chaque session (véridique !). Je vais essayer de vous clarifier pourquoi. La structure du jeu est toujours la même. C'est à dire qu'il s'agit de traverser des couloirs (toujours les mêmes , aucune distinction de Game Designe entre le début et la fin du jeu) pour aller d'une grande pièce à une autre remplie de monstre qu'il faut dézinguer sans réfléchir pour voir les portes se ré-ouvrir puis retourner dans un couloir... 2 ou 3 salles plus tard , vous serez bloqué parce que les développeurs auront jugé bon de placer ici un petit instant de labyrinthe/énigme débile du genre : "Porte Fermé , il faut trouver la trappe que tu n'a pas remarqué 3 salles plus tôt pour passer derrière ... Tu reprendra bien une petite demi-heure à t'arracher les cheveux pour le comprendre n'est ce pas ?". Parsemez le tout d'un bestiaire sans intérêt (Il doit y avoir en tout 6 ou 7 types de monstres différent et chaque rencontre d'arène enchaîne toutes ces espèces les unes après les autres sans qu'on sache vraiment pourquoi). Le GamePlay est nerveux , oui , et la première fois qu'on réussit à passer une Arène , on trouve ça jouissif... Mais la 54ème fois , pardon , mais on s'en fou royalement. On a juste le sentiment qu'il fallait le faire histoire de terminer enfin ce foutu jeu...





L'enfer ? Enfin un peut de diversité , quoi que ...
La seule petite étincelle de lumière réside dans la différence de décor qu'on retrouve sur l'enfer. Mais là encore , ça ne dure pas. Mention spéciale pour cette zone , censé être un NoMans land , puisque vous êtes théoriquement le premier homme à fouler de votre botte le lieu , et pourtant tout le chemin est balisé avec des Lumières Vertes qui flotte dans les airs pour vous montrer précisément où vous devez sauter. Un aveux de faiblesse des développeurs qui n'ont pas trouvé d'autre moyen pour vous montrer le chemin ? Il faut le croire ... Bref On passe l'enfer comme on a passé la station , sans trop savoir pourquoi...

Le Scénario ? ah beh non ...
Alors Y'a une sorte de fil conducteur avec une nana cybernétique qui aurait voulu faire un truc et un bonhomme robot qui cherche à l'en empêcher grâce à vous. C'est à peut de chose prêt tout ce que j'ai capté du Scénario. Non pas que j'y ai mis de la mauvaise volonté , mais seulement que les passages les plus "importants" de l'histoire sont racontés sous forme d’hologramme qui passent justement ... Pendant que vous êtes entrain de vous battre en Arène avec une horde de mille monstre , oh quelle bonne idée , quels génie ces petits coquins de dév ! Bref , le Scénario , on s'en fiche puisque de toute façon à la fin , on finit par ne même plus l'écouter , et on suit le petit carré sur sa map.




Bon , c'est bourrin , et alors , c'est bien un peut de sauvagerie , non ?
Beh , le burinage n'excuse pas tout, où est l’intérêt d’enchaîner une centaine d'arène si rien d'autre qu'une histoire anecdotique les relis ? Et cette monotonie des décors , c'est d'un déprimant à faire peur. D'un bout à l'autre du jeu , vous refaites toujours la même chose. Je vous jure , au bout d'un moment , j'en était juste à me demander si j'allais pas arrêter , tellement je m'ennuyais. J'ai insisté uniquement pour pouvoir écrire ce test dans son intégralité. Les hordes de monstre qui s'ajoute les unes aux autres sont un prétexte déprimant. On ne change que le décor qui lui même ressemble cruellement aux précédents. Votre méthode sera toujours la même. Vous commencerez par les armes les plus intenses puis une fois que vos munitions seront vides , vous enchaînerez avec le Fusil à Pompe qui curieusement , lui , est toujours à fond. A croire que les développeurs avaient un penchant pour cette arme (que je n'aime pas en plus , c'est vous dire). Et vous insistez. click souris click souris ... on fait un pas chassé... On tue on tue , on casse la figure avec le poing directement pour économiser quelques munitions , on regarde sa vie , un monstre meurt , on retrouve de la vie. On finit l'arène , on passe un couloir , nouvelle arène , on recommence ... C'est pas du Burinage , c'est de l'acharnement thérapeutique !



Conclusion : Doom , soit beau et tais toi !
Doom 2016 est une belle démo Technique sur sa première demi-heure. Le genre de titre qu'on lance pour montrer à nos proches quelle étape a été franchie en terme d'évolution graphique des jeux d'une époque (Comme Crysis en son temps). En cela , Doom 2016 montre vraiment ce que l'on sait faire de mieux jusqu'à l’avènement du RT dont la séquelle empruntera , sans le moindre doute , les meilleurs résultat. Cependant , Doom 2016 , en tant que jeu est une catastrophe. On ne s'y amuse qu'une poignée d'heure , et encore , pour les plus tolérants. Mais l'espoir d'y retrouver quelque chose de "rafraîchissant" n'arrive jamais. C'est ainsi qu'il faut le voir , Doom 2016 est à jouer pendant ses 30 Premières minutes puis à éteindre sauvagement avec un petit sourire en coin et en disant aux copains "le reste est tout aussi bien ! Promis ! Bon , on joue à autre chose maintenant ?". Doom 2016 est beau , mais il est juste beau ... Vous êtes prévenus !

PS : J'ai choisis des Captures d'écran volontairement très différentes les unes des autres , histoire d'illustrer au mieux le titre , mais ne soyez pas dupe , vous avez rien qu'avec ces 4 images , la totalité des décors que vous croiserez dans Doom 2016 , désolé pour le Spoil ! LoL

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