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ATTENTION SPOIL ALERT
Peu ou Pas de Spoiler dans cette critique.
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Musique Conseillée pendant la lecture de cet article
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The Legend of Zelda , the Tears of the Kingdom invoque le joueur dans un univers duquel il ne pourra probablement pas s'échapper indemne. Après quelques images d'une bande annonce énigmatique, le chaland aura tot fait de brayer quelques mots vulgaires "Hein ? Ils ont mis six ans pour pondre le même truc ? C'est le même jeu ?" ... Mais soixante heures plus tard, l'individu honnête et sincere sera condamné à une tout autre conclusion ... "Mais comment ont-ils fait pour développer un truc aussi monstrueux en seulement six ans ???", Vous êtes sur InfoDeGeeks et vous lisez la critique de Tears of the Kingdom , bonne dégustation ...
La Musique :
Et oui, vous ne vous attendiez pas à celle-là ? Avouez ... Je vais commencer par LE point noir (si j'ose dire, selon moi) du précédent opus. Tout simplement parce que c'est clairement ici devenu un des elements les plus réussit (enfin, tout est réussi, vous allez vite le comprendre). La musique du thème principale est un Pure Chef d'Œuvre qui reste dans l'esprit comme un mantra qu'on marmonne malgré soit à chaque fois qu'on se balade sur Hyrule. Elle éclipse totalement toute autre forme de musique principale de Zelda. C'est même devenu pour moi désormais le Thème de base dans mon esprit. Héroïque, Epique, Salutaire ... On a le sentiment qu'on devient Link à chaque fois qu'on l'entend.
Les Graphismes :
Bien sûr, ils sont datés. On ne va pas tirer sur une ambulance, on le sait tous. C'est le moteur de Breath of the Wild , rien de plus. Il n'est pas refait, il n'est pas amélioré, d'ailleurs comment auraient-ils pu lui ajouter quoi que ce soit alors que la Switch crache déjà ses poumons à chaque texture. Tant pis, la Direction Artistique fait tout le job, et ça passe sans problème. D'un point de vue de la carte, A mesure que vous progresserez, le sentiment de connaitre les environs s'effacera. Tout est pareil, mais en réalité, rien n'est identique (plus vous avancerez, plus vous comprendrez ce que j'entends par là). Sa Direction Artistique est la même elle aussi, toujours cette petite rustine pour faire accepter les années de retard technique du vaisseau qui l'héberge ... Cette Nintendo Switch qui souffle et souffre le martyre... Une fois n'est pas coutume, Ce n'est pas ici que Zelda nous cueillera ... Et pourtant, il m'a retourné littéralement ! On pourra se plaindre de sa technique facilement, un peu au début, puis on passera à autre chose, son Gameplay et son Histoire ont tellement plus à raconter... Si vous saviez...
L'histoire de ce Zelda :
Il se passe quelque chose dans ce jeu. Quelque chose d'immense. Et on n'en perçoit pas la portée au départ. Attention néanmoins à certaines quêtes qui pourraient vous trahir des éléments qui sont tellement plus "doux" quand on les découvre au dernier moment. Si je devais même être plus "précis", je vous demanderais de zapper littéralement la quête des "Larmes du Dragon". Contentez-vous de retourner chercher votre épée là où vous l'aviez trouvé la première fois, dans Breath of the Wild... Ça vous évitera un Spoil que le jeu aurait due cacher. Pour le reste, ben, vous allez être soufflé. Si vous acceptez enfin de retrouver votre âme d'aventurier, celle que vous aviez caché au fond de votre cœur de Gamer et que Mr Shigeryu Myamoto et Mr Eiji Aonuma ont réussi à faire trembler depuis 30 ans, alors votre emotion sera sans égale. Oui , ce jeu est taillé comme du diamant pour celui que nous sommes ... Plus que des joueurs, Link , ce lien entre notre univers fantastique et notre monde plus classique. Nous allons la sauver notre princesse, ce contrat sera rempli, tout ira bien...
Un peu plus de détails ?
Pour résumer, il y aura à nouveau 4 points cardinaux à résoudre puis des petites choses à côté. La structure est ressemblante en apparence. Mais bon, si vous avez compris le thème de cette critique (et donc surtout du jeu), vous avez saisi que tout va basculer rapidement et que vous ne serez pas prêt pour la finalité. Il y a donc une Ile du Prélude, comme le Plateau dans le précédent. Quatre points principaux avec une histoire apparemment solide. Puis des quêtes annexes. Beaucoup plus que dans le précédent opus. Vous les enchainerais tranquillement puis vous réaliserez certaines choses qui devraient vous mettre des étoiles dans les yeux assez rapidement... De l'humour, de la surprise, des elements de perplexité ... Je l'avoue, certaine fois j'étais en mode "Ils n'ont quand même pas osé ? Ouf , c'est chaud là quand même !". Vous devriez traverser les mêmes émotions.
Le GamePlay :
Pour ce que j'appelle affectueusement, le Bac à Sable, c'est une oeuvre d'art... A croire que Eiji Aonuma a regardé chacune des vidéos des SpeedRuners de Breath of the Wild et se serait dit : "Ils appellent cela un Glitch ? J'adore, faisons-en une mécanique du jeu !" Et c'est ainsi que vous règlerez leur compte à plusieurs Sanctuaires... Vous arriverez quelque part, Vous vous direz "Heuuu , ça a l'air complexe ... Des engrenages, des plaques à mélanger ? Oh et puis Au diable ce que le jeu veut que je fasse , je vais faire autrement ..." et Vous utiliserez les astuces de véritable petit Roublard pour parvenir au bout... Le moment alors où on y arrive, on se dit qu'on a "Glitché" le jeu, et la satisfaction que cela donne ... Puis alors, on se rend compte que c'était exactement ce que le jeu attendait qu'on fasse ... Ce n'est pas vraiment nous alors les génies, c'est eux ! Ça bouleverse ! Bien plus encore que dans le précédent opus. Pour le reste, Le mélange des pouvoirs qui se présente à nous est à peu près équivalent à du Minecraft qui fusionnerait avec des Legos Technics ... Puissance Mille ! Quand on comprend alors que tout ce qu'on voyait dans les Vidéos de présentation peu en plus du reste se combiner à EUX MÊME, c'est de la folie... Oui, les pouvoirs de "retour en arrière" et "colle magique" se combinent entre eux, et c'est quand on réalise cela que le jeu devient juste une pure addiction !
Conclusion : Je craindrai presque de juger une pareille oeuvre , je ne me sens pas à la hauteur d'un tel monument. Mais c'est pourtant un exercice que je vais tenter ici de dresser. Tout d'abord, il me parait maintenant indéniable que ce titre fait partie d'un tout. Il ne peut être dissocié de Breath of the Wild. Comme si les deux jeux devaient être traités l'un par rapport à l'autre. Et cette fusion (telle qu'on peut l'imaginer entre les armes et leur objet par l'amalgame) est naturelle. Attention, je ne dis pas qu'il serait inaccessible pour ceux qui ont manqué l'aventure il y a 6 ans, la nouvelle vague passionnée de mes amis sur le jeu me prouve chaque jour le contraire, alors qu'il n'avait même pas de console Switch en 2017. Ainsi, bien que jouable sans disposer du bagage que propose son prédécesseur, Zelda ToTK se montrera plus "docile" et plus "parlant" pour celui ou celle qui disposera de quelques informations supplémentaires acquis par le passé. Mais cela ne s'arrêtera qu'au scénario et apparence générale du titre, tout le reste étant revu de fond en comble. Ce que le vétéran pensera connaitre, le Néophyte pourra s'en passer. En effet, le titre cherchera sans cesse à lui faire oublier tout ce qui fut réalisé autrefois pour le remplacer par des mécaniques tout simplement géniales se révélant peut à peu indispensable. Néanmoins, celui qui aura dans son encéphale quelques brides des émotions ressentis à la sortie du premier titre trouvera ici quelque chose de plus, comme une sorte de Madeleine de Proust permanente et délicieusement sucré dont la saveur deviendra hypnotisante lors des derniers moments de la quête principale. Pour le reste, La technique du titre est bien entendue faible face à ce que l'on peut proposer en 2023, après tout, le moteur n'a pas bougé. Bien sûr, sa Direction Artistique fera le job, tout comme pour son illustre ancêtre, afin de proposer le petit tour de magie que Nintendo maitrise aujourd'hui. Et finalement, une fois ses défauts absorbés, on ne résistera plus à enchainer les Captures d'écran de panoramas tout simplement époustouflants. L'image et la musique sont si divines que l'immersion est totale. Le joueur, à travers Link, se sent peu à peu comme chez lui, à chaque fois qu'il relance une partie. Zelda Tears of the Kingdom proposera au joueur pas moins de trois fois plus de contenu que le précédent, littéralement. Une prouesse vue l'espace requis sur le disque. Et les heures s'enchainent, les éléments sont acquis, Link avance vers son destin. Quelque fois, une larme de nostalgie s'impose à nous quand on croise certains lieux qui finalement, par hasard, se trouvent à peut prêt là où ils devraient être pour nous montrer alors le bouleversement du cataclysme qui divise Les deux jeux. Enfin, et pour conclure, les derniers instants, probablement les plus épiques qu'il m'ait été donné de voir dans une fin de jeu, viennent clôturer en apné une séquence qui s'était étendue depuis plus de 6 ans maintenant ... Les retournements sont dantesques et le joueur investis ne pourra guère faire plus qu'un léger bégayement. On se sent tout petit quand on en arrive là. On se dit qu'on a vraiment l'impression d'avoir fait quelque chose de grand. Notre vie reprendra, d'autre jeux viendrons. Oui, mais il y aura eu cette pause dans l'existence, ce souffle sauvage qui s'est terminé dans les larmes d'un royaume ...
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