mardi 17 septembre 2019

Gears 5 : Le Test par IDG !


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ATTENTION SPOIL ALERT
Cette critique peut divulguer et gâcher votre progression 
si vous n'avez pas encore terminé le titre. 
Vous êtes prévenus...
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Gears 5 est pour moi une frustration terrible. J'ai l'impression d'être un professeur dans une classe et de constater que mon chouchou a foiré son contrôle. J'attendais tout de lui , et je n'ai quasiment rien eu. Bien sure les cases de la Check List sont toutes cochées , mais pas dans le bon ordre. Et surtout , ce sentiment de perte de temps qui transpire une fois l'aventure clôturée. Mais je me doit d'être juste , ce que je n'ai pas toléré de la part de Final Fantasy XV , je ne peux le pardonner ici sous prétexte qu'on avait là une de mes plus grandes attentes. Il ne suffit pas de provoquer l'envie pendant 6 mois avec des Teasers sensationnels et une communication aux petits oignons, il faut transformer l'essai. Et de ce coté là , The Coalition n'a , de mon point de vue , pas du tout réussit son paris. On vas expliquer tout ceci , vous lisez le test de Gears 5 par IDG.

Chapitre 1 - D'une technique irréprochable à un tarif imbattable :
Mais non petit lecteur , ce n'est pas sur ce point que l'oeuvre sera discutée , on a rien à redire ici. Les Graphismes sont d'une beauté incroyable et l'Unreal Engine est poussé au plus loin de ce qu'on peut attendre de lui tant que ses développeurs n'ont pas activé l'option RayTracing. Ainsi , Gears 5 est pour ainsi dire le dernier porte étendard de ce que l'on peut faire de plus beau à ce jour avant la révolution qu'on peut commencer à trouver chez d'autres qui ne misent plus tout sur les Shaders. C'est grandiose , c'est fluide , les textures sont d'une finesse irréprochable (Avec le Pack Texture Ultra bien sure) , et ça ne bronche pas. Pas un seul LAG ou perte d'FPS , on aurait dit que le titre avait été pré calculé tant il reluis. Les effets de particule sont particulièrement jouissifs quand il s'agit d'articuler toute une nuée de monstre qui vous vole autour. Le tout est fait pour permettre au joueur d'exploiter toute sa verve , canon en main. Et du Gameplay , rien à redire non plus ! C'est nerveux et ca répond au quart de gâchette. Certes , c'est un peut lourdaud par moment , mais c'est toute la Série Gears qui veut ca , il serait saugrenue de lui en vouloir pour quelque chose qui fait son ADN depuis toutes ces années. Du coté de son accessibilité , autant dire qu'avec le Xbox Game Pass , Microsoft a fait tout ce qui était en son pouvoir pour placer son dernier bébé entre les mains de tous. A 2 euros par mois la bestiole en accès illimité avec Campagne et Multiplayer , autant dire que si vous leurgniez du coté des Torrent , je ne vous comprendrais plus ! Et si ce chapitre marquait là la fin de mon test , vous seriez déjà entrain de vous ruer dessus (A Raison , au final , puisqu'il est toujours bon de se faire son propre avis). Et pourtant , vous allez vois que mon histoire d'amour avec Gears n'a pas été sans heurt , loin de là. On vas y venir...



Chapitre 2 - Quand La belle se découvre :
Gears 5 reprend donc un scénario , certes assez convenu (on est pas là pour faire du Shakespeare) et bourrin bourrin , mais malgré tout avec certains traits de finesse et de subtilité pour donner l'impression illusoire depuis 4 opus déjà , que quelque chose d’intéressant se raconte. C'est donc une planète , la notre en l’occurrence , qui subit depuis plusieurs années les attaques incessante de sorte de Vermine appelé Locustes. Depuis qu'une faille s'est ouverte au sein même de notre terre. Et si tout ceci donnerait lieu à pas mal de rebondissement , vous remarquerez déjà un travers que les précédents Gears n'ont pas gommé , l'intrigue n'avance TOUJOURS pas ! Et n’espérez pas que ce 5ème opus vienne corriger le tire ! Il n'en sera rien. Vous vivrez une sorte d'histoire en parallèle mais sans jamais approcher d'un yota la trame principale. Celle ci fut instauré dans le tout premier opus avec son lot de questions laissés sans réponses , et depuis , plus le moindre indice pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire de Locuste... Ils sont là , vous y êtes aussi. Ils vous attaque , et vous ripostez. C'est tout. Plus rien à dire sur le pourquoi du comment , et ça fait 5 épisodes que ça dure...  Intéressons nous donc à ce que ce Gears 5 a à nous dire ... Ah , pas grand chose , soyons claire. Nous allons donc aborder la vie d'une certaine Kayth , personnage secondaire du précédent opus devenu Principale ici (sans qu'on sache trop pourquoi) relayant alors nos héros que sont Marcus au simple rôle de Guest Star un peut inutiles. Mais qu'importe , on suit son histoire sans en faire d'avantage. Il s'agit donc d'un problème avec sa Maman , cette dernière aurait été possédée par les Locuste façon Sarah Kerrigan dans Star Craft mais sans son style inimitable , il faut bien l'avouer. Et on essaierait de la retrouver plus ou moins. Alors ça , c'est en tout cas ce que la trame principale veut nous faire croire qu'on vas suivre. Mais raté , encore une fois , on vas vrier. Que voulez vous , ce genre d'histoire trop profonde n'a pas sa place dans un Cover Shooter...



Chapitre 3 - Vite Rhabille toi , ça me suffit là !
Bien , partons dans le détail maintenant , voyons ce que l'on peut trouver de bien là dedans. Le jeu a épongé les 18/20 à JVC et les 83% sur MetaCritics , il doit forcement avoir plein de qualités. Bon , soyons honête , ce ne sera donc pas du coté de son Scénario (et je commence à comprendre pourquoi ils le cachait pendant la période de com') , mais analysons le reste alors. Ouch , la liste des défauts est grande , je vous en fait ici une version un peu sommaire...
Nous avons donc des murs invisibles qui bloques des accès sans qu'on comprenne vraiment pourquoi , on traverse des mini zones open-world avec des objectifs annexe qui viennent parasiter la compréhension de la boussole et qui nous conduit à nous pommer les trois quart du temps.
Des quêtes annexes pour récupérer des cosmetics tellement anecdotiques qu'on finira par les zapper volontairement histoire de ne pas freiner notre progression déjà bien ralentie.
Kayth est au final , un des personnage principaux les moins attachant de toute l'histoire des jeux vidéos sur ces dernières décennies. (On finit par prendre un malin plaisir coupable à la regarder nourrir le feu ennemi tant elle nous agace par moment). Encore une fois , sur ce point , sachez que je n'ai rien contre le fait qu'il s'agisse d'une fille (Après tout , le prochain Tomb Raider pourrait être incarné par un garçon , non ? Ah , non , j'avais oublié que l'inclusivité de la parité , ça ne fonctionne que dans un seul sens),  Bref, elle est mal écrite et on a l'impression que l'actrice qui l'incarne ne s'implique pas.
Les péripéties sont si nombreuses parfois qu'on fini par ne plus pouvoir suivre... (Effet de Kamoulox). Certains moments sont des passages bloqués bêtement parce qu'il faut trouver un point où notre toutou volant pourra s'infiltrer ou se connecter. Mais comme la majorité de ces instants ont lieux dans des passages sombres , on finit par chercher juste l'icone Blanche Lumineuse sur un écran noir sombre. On ballade notre souris et on appuie sur E. Fin de l'histoire. Pas non plus la passion qu'on pourrait espérer. Mais bon...
A ceci s'ajoutera des passages au contraire "couloirisés" tellement téléphonés qu'on croirait un gag avec des séquences pré-inscrites qui ne se débloque pas tant que vous n'avez pas dépassé un certain point. J'avoue , que voir tout le monde hurler parce qu'on étaient en urgence absolue avec le Feu d'une fusée qui vous poursuit arrêté par une simple envie pressante , j'ai pouffé ! Oui oui , vous avez bien lu , vous pouvez être dans la panique parce que quelque chose vas exploser , mais rien ne se passera tant que vous n'aurez pas bougé , Bravo pour l'immersion !
Tout ces éléments , je les avaient déjà pointé du doit dans Final Fantasy XV , et je me refuserais à fermer les yeux sur Gears 5 en toute impartialité. Mais continuons voulez vous ? La Direction artistique est un melting pot de ce qu'on a vue un peu partout (Sable Rouge de Star Wars , Couloirs des vaisseaux d'Alien , Monstres de StarShip Troopers...)



On change de registre sans transition , Les armes , parlons en , ça vous parait logique que les énormes Sulfateuses et autre Volt 4 capable de faire basculer toute l'issue du duel se présentent à vous toujours APRES les échauffourées , et non avant ? Autant le dire , on a parfois l'impression que le jeu cherche à nous troller ! Et comme ce sont évidement des armes efficaces mais lourdes qui ralentissent notre allure , on finit par les abandonner avant la boucherie suivante. C'est débile mais toute l'architecture des avancés est calqué sur ce procédé. Triste ...
D'autre petits bugs en pêle-mêle , dans les zones Semi Open World par exemple, si on s'éloigne trop du Skiff (l’aéroglisseur) , la caméra nous ramène en direction de celui ci et même si l'endroit qui déclenche la suite de l'histoire est à 1 mètre devant nous , il nous bloque , et il exige qu'on revienne avec le Skiff... c'est encore une fois complètement débile.
Des exemples comme ça , j'en ai à la pelle , et je ne vous parle même pas des sous titres à la ramasse dont la moitié est décalé d'au moins 15 minutes entre ce que l'on voit et ce qui se dit , et qu'on ne peux même pas désactiver dans les séquences vidéos. Swag !
Certaines séquences sentent la durée de vie artificiellement allongée sans raison à plein nez (Sérieux , on vas pour monter dans la fusée et un Écumeur (un vilain monstre) déplace Pile poile la coiffe de la fusée à ce moment précis ? et même pas pour qu'on le bute , non , juste pour augmenter de 5 minutes la durée de la fin de l’acte , ça devient vraiment stupide...
Et les pouvoirs du robot Jack , on en parle ? Qui les utilises vraiment ? Bon , il y aura bien des gens qui me contredirons, mais au fond de vous , soyez honnête , dans le feu de l'action , combien de fois vous avez pensé à user de ce Deus Ex Machina ? Moi , personnellement , je crois que ça se compte sur les doit de la main sur plus de 6 heures de Campagne ! C'est vous dire ... Bon , allez , n'en jetez plus , la coupe est pleine ... Oui mais ...



Chapitre 4 - Allez Courage !
On se doit d'insister , on arrive à l’acte 4 , on se dit qu'on a pas fait tout ça pour ça , et qu'il faut en venir à bout maintenant. Mais finalement , au delà de tout ceci , c'est l'impression étrange que le personnage de Kayth a été écrit pour incarner un Mâle bourré de Testostérone qui me gêne et comme si on l'avait ensuite déporté sur un personnage féminin. Les répliques sont celles que pourrait dire un "mec" aux allures de Vin Diesel , pas une demoiselles au style fade... Et au final , elle abreuve toutes les séquences de phrase plus agaçantes les unes que les autres , du style de celles qu'on pouvait entendre dans les films américains des années 80. Mais comme on essai de nous vendre cette fille comme torturée et fragile , ça ne colle tout simplement plus du tout !
Mention spéciale à la fin , quand après avoir vécu quelque chose de vraiment difficile , et entrain de pleurer , elle approche d'une porte et s'exclame avec un accent à la limite du comique "Allez , vient m'aider , on vas lui péter la gueule !". (a prononcer sans aucun trémolo dans la voix , non non , exit ce qui vient juste de se passer et qui a littéralement traumatisé notre héroïne , un quart de seconde après , c'est juste un discours à la Duke Nukem ! et je ne vous parle pas d'une phrase précalculé de passage de mur , non , ca faisait bel et bien partie du discours , quand je vous dit que ca a été écrit pour un mal testostéroné , ca crève les yeux !)
Enfin, je pense que le plus énervant; c'est de constater qu'aucune des pistes évoquées pendant la campagne ne trouve de solution à la fin. Ni sur la mère de l'antagoniste , ni sur la relation Père Fils entre Marcus et JD , ni même sur la position d'un hypothétique Rayon de l'aube qu'on nous vend comme "providentiel" pendant plus de 3 chapitres et qui se retrouve moins efficace que le premier Lanzor venu ... Au final , ce sont des canons électriques complètements sortis de nulle part qui vont faire tout le boulot. Mais pourquoi alors diantre ne pas les avoirs postés à l'entrée de la ville plutôt qu'au milieu ? Les architectes de cette ville devaient être des génies ! (Et donc , les scénaristes du jeu par voie de transfert). Tout est fait ainsi dans Gears 5 , Comme si on avait voulu maquiller ce Cover Shooter Bourrin en quelque chose qu'il n'est pas , une histoire profonde et recherchée...



Conclusion : 
Au final , on ne peut pas en vouloir à Gears 5 de proposer une campagne avec si peut de profondeur au niveau de l'histoire , c'est bien naturel venant d'un cover shooteur dans son genre , mais pourquoi diantre avoir voulu se donner l’apparence d'une aventure tumultueuse , puisque 5 minutes plus tard , on se retrouve dans un banal conflit PanPan Boom Boom , gentil vs méchants manichéen. Au final , n'aurait il pas été plus profitable de ne pas essayer de mentir au joueur en se donnant des airs de grands compteurs pour cacher un jeu de tire aux jolis graphismes ? Serious Sam , lui (par exemple) , ne cherche plus à tricher sur ses ambitions , et Gears fait exactement le contraire. Si les développeurs n'avait pas chercher à déguiser leur véritables ambitions , j'imagine qu'on aurait pas eu ce terrible sentiment de frustration quand à la fin , on réalise que 5 Heures n'auront strictement rien changé à l'histoire. Amusez vous à faire le teste , prenez la situation initiale du jeu , finissez le , puis analysez ce qui a changé en bien ou en mal , grâce à vous ... Ça fait pas lourd , vous avez remarqué ? Et c'est précisément ça qui m'a déçus dans ce titre. On a vraiment pas le sentiment de servir à quelque chose. On avance , on tue plein de méchants , on nous dit qu'il faut faire des trucs (on capte pas toujours vraiment pourquoi , mais qu'importe , on le fait quand même) , puis le jeu se termine... Au delà de cela , on nous promet qu'un scénario se déroule , mais impossible pour nous de vraiment réussir à le lier à quoi que ce soit de ce que l'on croise ...



Et le Multiplayer alors ?
Et bien , pour la campagne , il est déplacé. Le jeu n'est pas taillé pour l'écran splité déjà , les zones semi Open-World sont cassées dans leur grandeur par ces tentatives fortuites (que ce soit à la verticale ou l'horizontale) , reste alors le Multiplayer Internet , ce justement sur quoi ont profondément appuyé les développeurs pendant la majorité de leur communication , et bien personnellement , je ne l'ai pas encore essayé , n'étant pas un grand fan , mais je le ferait. Et voyant que JVC a modifié (comme beaucoup d'autre) leur note en positif , j'en arrive à conclure que ce Gears 5 doit probablement être taillé pour ca. Tout simplement , les développeurs ont due faire un choix avec ce nouvel opus , celui de négliger l'histoire qui pourtant méritait une conclusion digne depuis toutes ces années , au profit d'un jeu résolument orienté Multi Pan Pan Boom Boom Grosses Carrures de Testostérone ... Dommage , je n'en suis plus la cible. Allez , vite , il me faut un jeu plus coloré et plus doux pour nettoyer mon esprit de toutes ces bêtises ! J'ai justement ce qu'il me faut sous la main , c'est vert et ça ne m'a jamais déçu , si vous voyez ce que je veux dire ;)

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