Dragon Ball FighterZ : Le test par IDG !

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Les Graphismes : Une claque magique.
Tant qu'a faire dans l’impressionnant , commençons tout de suite par ce qui fait de ce titre la baffe la plus mémorable des jeux vidéos de ces dernières années. L'aspect Visuel. Ark System Works aurait pu choisir du 3D clinquant , des effets d'occlusion ambiante , de l'ultra fluidité à 120 FPS et des textures ultra détaillés aux reliefs fournis. Seulement , dans l'animé des années 80 , il n'y en avait pas ! Alors le parti pris fut claire... Ce sera Aspect Dessin Animé Intégralement. Le moteur Unreal n'est ici utilisé que pour ce qu'il sait faire , on pré calcule le jeu en 3D , et on donne à toute l'oeuvre son aspect 2D. Comme si chaque image était peinte à la main. Une seule possibilité , il y a Akira Toryama derrière votre écran qui dessine chaque image une par une , je n'en voit pas d'autre ! Les mouvements des personnages sont bien en 60 FPS , mais pas dans leur 'attitude'. Sur ce point là , vous aurez bel et bien le sentiment qu'ils bougent en 15 FPS comme du temps des dessins animés sur le club Dorothée. Une forme de saccade des instants les plus rapides qui offrent à vos duels une lisibilité et une nervosité incroyable. C'est bien simple , on se demande pourquoi ils n'avaient pas tenté cela avant. C'est bleffant ... et cet effet Wahou ne s'estompe jamais. Moulte Congrats !

Le GamePlay : Fluidité et Technique.
Une fois la gifle visuelle digérée , il est temps de voir ce que ce titre a dans le ventre. Et là , c'est juste du grand art. Vous vous en doutez , un titre ne peut pas tout baser sur ses graphismes , il faut bien que le fun soit aussi au rendez vous , sinon , c'est le plongeon ! Et bien , pour ce DBF'Z , c'est le succès assuré. Votre premier réflexe sera d'user de la fameuse technique dite du "N'importe quoi". Vous souvenant vaguement qu'on vous avez parlé des quarts de cercle vers l'avant pour faire un "truc". Alors , c'est partie. Quart de Cercle blabla , puis blabla encore et puis ... Oh , on s'en fou ! Et vous prendrez alors un malin plaisir à saccager votre manette pour constater , un sourire béa sur votre visage , que vous réaliserez les plus jolis trucs , comme dans le dessin animé. Du Kamhéaméha au Kienzan , en passant par des Death-Ball de toute beauté. Votre écran vas saigner des effets les plus dingue. Trembler , crier et vibrer comme seul un épisode de Dragon Ball peut vous le proposer. Seulement , vous vous dites alors que vous devez respecter autant l'oeuvre que les développeurs l'ont fait eux même. Alors vous commencerez à étudier sur le net et ailleurs toutes les techniques les plus avouables. Un petit tour du coté des défis combos , ou quelques vidéos d'Atomium. Première chose sur ce Gameplay , on est ici clairement quelque part entre un Street Fighter et les meilleurs dragon balls (Ultimate Battle 22 , de mon point de vue) et l'alternance entre 3 personnages pour une synergie est une forme idéale selon moi pour proposer des combats à la fois suffisamment courts et longs. Seulement , une fois que vous aurez abandonné la technique du n'importe quoi , vous allez tomber face à face avec le plus gros défaut du titre , mais on y reviendra...

La partie Solo : Clairement pas l'objectif.
La partie Solo n'est pas le point fort du jeu , on est ici sur une histoire qui vous inclue tel un personnage de Dragon Ball. C'est amusant , mais sans plus. Et malgré tout , je ne suivrais pas les critiques qui pensent qu'il s'agisse là du plus gros défaut de cette oeuvre. Non , pour moi , de toute façon , le Solo n'était pas l'objectif et le voir aussi bâclé ne me choque pas outre mesure. Dragon Ball FighterZ est un jeu de Versus Fighting , pas un Final Fantasy. Suite à cela , on s'attardera aussi sur la partie "Entrainement" qui demeure d'après moi , la base du jeu , presque aussi important que le multi. C'est ici par exemple que vous allez prendre conscience de l'entourloupe sur le jeu. Le fameux défaut que je n'ose toujours pas aborder encore. Presque par peur d'avoir à l'avouer. Mais encore une fois , on y reviendra après...

Un combat Type : Incroyable.
Abordons le jeu sous un prisme claire , un combat type. Chaque combat est un dessin animé. Les combos s’enchaînent et se ponctuent des séquences phares de l'animé. Un Kamhéhaméha aura toujours le déplacement de la caméra bien en face des yeux de Sangoku avec le cris tant espéré. Puis prise de recule , et on voit la boule d’énergie avec sa traîné si célèbre affecter TOUT l'écran. Les plus blasés ne pourront s’empêcher de dire "ouf , quand même ...". Ces duels sont clairement l'oeuvre des plus grands fans de la série. Le sentiment n'est plus du tout celui qu'on avait quand on faisait des jeux Versus de Dragon Ball , on voyait les personnages faire les trucs de Sangoku , mais ça restait un jeu de combat traditionnel. Ici , c'est autre chose , la caméra qui propose la vue des deux individus au départ perd rapidement son rôle de "Point de vue du jeu vidéo" pour adopter celui des vues de l'animé. C'est difficile à expliquer , mais c'est dynamique , vivant , fluide... Mais tout ceci vas prendre bientôt fin ... Une fois la prise de conscience faite... Ah làlà ... Il faut arrêter de reculer pour mieux sauter ... Il faut être sincère avec vous...

Les Défauts :
Bon , commençons par les petits défauts perfectibles. Les serveurs multi sont au fraise , ils ne répondent pas une fois sur 2 , vous serez renvoyés des duels 1 fois sur 3 , par une déconnexion incompréhensible mais encore une fois , ce n'est pas le souci...
Le véritable souci de Dragon ball FighterZ , c'est ce mur quasi-infranchissable des amateurs face aux meilleurs joueurs et surtout face à l’enchaînement des combos les plus dévastateurs. Pour être claire , à un instant T (dont le moment variera selon les individus) vous allez estimer que la technique du n'importe quoi n'a plus lieu d'être et qu'il serait temps d'apprendre à jouer. Et vous allez étudier les vidéos Youtube , les cours blabla... Vous allez vous rendre dans la salle d'entrainement et tenter de faire les trucs que vous verrez... Et là , le choc... Vous pensiez vraiment que vous étiez devenu un pro du versus fighting sous prétexte que ce jeu attire les foules ? Mais non ! Et l'exigence de ce titre pour espérer "contrôler" ce que vous ferez est égale à un Dark Souls sous amphétamines ! Oubliez tout de suite les premiers combats que vous faisiez à base de Kaméhaméha dévastateur , de contre magique et de Multi Kienzan avec "caméra" suivie ! Tout ca , c'était au petit bonheur de la chance. Maintenant que vous tenterez de "comprendre" ce que vous faites , ce sera "petit coup de poing vers l'avant" suivie de "arf , c'était pas ce que je voulais faire". Et cela pendant les 15000 prochains combats jusqu'à ce que vous décidiez d’abandonner le jeu , ou juste de revenir à la technique du N'importe quoi pour enfin retrouver les premières sensations du début. Sans parler de La courbe de progression qui se montre tel un mur de la honte une fois les premiers combos réussis. Vous avez réussis à passer une petite téléportation ? Sachez que l’enchaînement avec un Kaméhaméha exigera de votre part 2 heures d'entrainement de plus dans la salle d'entrainement sans parler du peut de chance que vous aurez de parvenir à le placer en combat... Cela peut démotiver les plus frêles , c'est peut de le dire.
Pour résumer son plus gros défaut donc , je dirais que derrière son aspect "sublime" se cache ce constat affligeant , Le passage du "Je-Fais-N’importe-quoi" qui offre des résultats visuellement incroyable vers "J'essais de contrôler ce que je fait" passera par la désillusion de constater votre inefficacité dans les premières heures de prise de conscience.

Conclusion :
Dragon Ball FighterZ est un jeu terriblement exigent et cela en ferait vite un défaut inacceptable mais sa qualité affiné comme rarement un jeu de Versus Fighting aurait pu le faire nous oblige à tout lui pardonner. Ce qui le différencie d'un titre Marvel Lambda est clairement son univers d'une richesse abyssale. La plume de Toryama San donne à vos heures de jeu une saveur que nulle autre ne saurait offrir. En plus de cela , les développeurs d'Ark Studios ne se sont pas endormis sur leurs acquis , non content de disposer de la licence la plus admiré du monde des combats , ils ont tenus à prouver au monde numérique tout l'amour qu'ils éprouvait pour l'univers de SonGoku. Et clairement , chaque combat est une scène de l'animé , chaque séquence qui s’enchaîne vous fera autant frissonner que les heures passés devant le club Dorothée. Et pourtant , l'honnêteté m'oblige à vous dire que la mayonnaise retombe un tout petit peut une fois que vous prenez conscience que derrière cette lettre d'amour se cache aussi un jeu de Versus Fighting aux ambitions sportives indéniables. Déjà les meilleurs joueurs écrasent au classement de leur suprématie les pauvres amateurs dont nous faisons surement tous partie. Étrange de constater d'ailleurs que dès que nous essayons nous aussi d'user du même contrôle de nos équipes , plus rien de séduisant ne s'affiche à l'écran. La déception du passage de la chance du débutant ignorant matraquant sa manette vers une technique plus contrôlé et plus sérieuse n'offrant plus le moindre visuel et ramenant alors le joueur lambda à enchaîner les échecs pourraient conduire la majorité d'entre nous , j'en ai bien peur , soit à privilégier la technique du "n'importe quoi" ou pire , l'abandon du titre. C'est ici ma seule crainte pour ce titre aux milles qualités. Mais il ne faut surtout pas se quitter sur cette note négative car je n'ai pas parlé d'une troisième option. Une fois que vous aurez pris conscience donc du faussé de l’expérience , il vous restera 3 possibilités , le retour aux techniques faiblardes mais visuellement lourdement récompensés , l'abandon du titre (je ne vous le conseil pas) ou ... L'entrainement ! Et clairement , s'il est bien un jeu qui donne envie de se plonger dedans pour s'améliorer , c'est bien ce Dragon Ball FighterZ ... Et rien que pour ça , pour cette sensation de masochisme ré-compensatoire que je n'avais retrouvé justement que dans Dark Souls , je lui dit OUI , un Grand OUI ! Alors tous à vos manettes , on arrête de pleurer (de joie face aux visuels et de tristesse face à notre inexpérience) et on se concentre ... X Y X A A "QDCA" RB , Allez , on recommence ! X Y X A A "QDCA" RB ! Ca vas passer ! Ca doit Passer ! Kaméhaméhaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!

PS : Je remercie infiniment Dark Toinon de m'avoir prêté le titre afin que j'en réalise mon test. Rien de tout ceci n'aurait été possible sans lui ! Alors de tout mon coeur de geek , Thank You Master !

MISE A JOUR : Ahhh ! Ça y est ! Après plusieurs heures au compteur de ma manette , mes coups commencent enfin à sortir. Bon , restons humble , on parle ici d'un combo de 2 mouvements avec 2 kaméhas qui s’enchaînent. C'est pas non plus du HardeCore Gamer , mais au moins , ça n'est plus un misérable "coup de point dans le vide" suivi d'un déshonorant "Arf , ça sort pas , je doit recommencer"... Bref , il faut au moins passer plus de 5 heures derrière son écran de base pour esperer voir la lumière au bout du tunnel que je décris dans ce test. C'est pas non plus la mort , mais il faut être sincère , c'est vraiment pas à la portée du premier fan qui aura acheté ce jeu pensant s'immerger tout de suite dans l'univers de Toryama , c'est ce que je voulais mentionner dans cette mise à jour. Mais bon , bref , restons optimistes , après 5 heures de jeu , ça devient "jouable". Hiii Haaaa !

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